Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 09 mai

9 mai 2019

Les Jours Mauvais

 « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est La volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin: c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit” Éphésiens 5 :15-18

“ J’ai 16 ans. Lorsque j’en avais 11, j’ai commencé à fumer, encouragé par un ami. À l’âge de 12 ans, je me suis mis à l’alcool et j’ai commencé à fréquenter les membres d’un gang. À 13 ans, je me suis mis à la marijuana. À 14 ans, j’ai commencé les drogues dures. Une fois, j’ai sorti un couteau et m’en suis pris à mon père. Heureusement, je l’ai manqué. » Voilà le témoignage d’un ancien toxicomane. Une histoire, parmi tant d’autres, d’un jeune homme aux prises avec la drogue.

L’extrait de cet article du Net devrait nous ouvrir les yeux: « D’après la Central Drug Authority (CDA), le taux de toxicomanie chez les adolescents en Afrique du Sud prend des proportions inquiétantes. Dans les faits, un écolier sur deux a déjà touché à la drogue. Dans la plupart des cas, le premier contact se fait à l’âge de 12 ans, toujours selon la CDA. Une étude publiée dans la revue médicale Lancet révèle que plus de 60 % des jeunes de 18 ans consomment régulièrement de l’alcool. La situation est alarmante, car cela signifie que 30 % des adolescents sont à boire de l’alcool au lieu d’être à l’école. Lorsqu’on commence à consommer de l’alcool à un jeune âge, cela augmente considérablement les risques de développer une addiction plus tard. La consommation de cannabis (marijuana, zamal, dagga…) chez les jeunes se situe quelque part entre 2 et 9 %. » (www.harmonygroup.co.za)

Il est clair que les temps où nous vivons sont mauvais. Les problèmes de drogue et d’alcool affectent autant les enfants que les jeunes et les adultes. Les familles doivent se solidariser et travailler ensemble avec les écoles afin d’identifier tout changement de comportement suspect chez leurs enfants et obtenir de l’aide à temps. Fréquenter une église avec des jeunes sains et des programmes appropriés contribue grandement à protéger les plus vulnérables: là, ils sont occupés à faire le bien, et leurs pensées se portent sur de bonnes choses. De nombreuses études ont démontré que participer régulièrement à des activités religieuses et fréquenter une église constituent l’une des meilleures mesures de prévention contre la toxicomanie. Le soutien familial est primordial pour ceux qui sont tombés dans le piège de la drogue et cherchent à s’en sortir. Les parents doivent en parler ouvertement avec leurs enfants afin d’attaquer le problème de manière adéquate. Dieu doit faire partie de la solution.

Pépite de santé :
« Choisissez d’accueillir l’amour et le soutien de votre famille et des membres de votre église pour rester à l’écart des substances nocives. »

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