Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 10 mai

10 mai 2019

Le Père qui Pardonne

 « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » Matthieu 6:14-15

 

Mon père possède un élevage de volailles. Chaque matin, je le regardais nourrir ses poules avec toute sorte d’aliments: bouillie pour volailles, graines et feuilles. Un jour, en son absence, je me suis mis à faire comme lui. Après tout, j’étais son fils aîné. Je n’avais que cinq ans et étais excité à l’idée de voir les poules me manger dans la main.

À son retour dans l’après-midi, il remarqua qu’un des poussins était grièvement blessé. S’interrogeant sur ce qui s’était passé, il inspecta les alentours, remarqua mes traces de pas et en conclut que j’y étais pour quelque chose. Il m’appela sur-le-champ et me posa des questions, les unes après les autres, sur un ton sévère: « Ce sont bien tes traces de pas? As-tu nourri les poules en mon absence? Qui te l’a demandé? C’est toi qui as blessé un des poussins?” Il ne me donna pas le temps de répondre, saisit un long fouet et m’infligea une bonne correction. Après plusieurs coups, il me demanda: « As-tu blessé ce poussin? »
« Non, papa, ce n’est pas moi! » répondis-je, les yeux pleins de larmes.
« je ne te laisserai pas partir tant que tu ne me dis pas la vérité. » jura-t-il tout en m’infligeant d’autres coups. Je finis par faire de faux aveux: « Je suis désolé d’avoir blessé le poussin. »

Peu de temps après ce triste incident, mon père aperçut un aigle en plein vol à proximité de la ferme. Il lui vint à l’esprit que c’était l’aigle, et non pas moi, le coupable. il m’appela et me demanda: « Qui a blesse’ le poussin? » Paniqué à l’idée qu’il me frappe à nouveau, je répondis que c’était moi.

À ma grande surprise, il confessa: « Non, mon fils, ce n’était pas toi. le suis désolé de t’avoir frappé. »

Je gardai le silence, et la colère que j’avais gardée en moi disparut instantanément. Non seulement pardonnai-je à mon père, mais je me mis aussi à le respecter davantage. Cet incident marqua le début d’une relation solide entre lui et moi. Le pardon remplace les sentiments de colère et de tristesse par de l’amour, de la joie et du bonheur.

Pépite de santé :
« Le pardon renforce les relations sociales et le soutient mutuel. »

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