Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 08 mars

8 mars 2020

La sagesse des aînés

Dans les vieillards se trouve la sagesse, et dans une longue vie l’intelligence.
Job 12.12

En 2010, un journal de Singapour a publié un rapport spécial présentant des leçons de vie recueillies auprès de huit aînés. Il débutait ainsi: «Même si le vieillissement pose des défis à l’esprit et au corps, il peut aussi mener à un épanouissement dans d’autres dimensions de l’être. Il y a abondance de connaissances d’ordre émotionnel et social; des qualités que les scientifiques commencent à définir comme la sagesse… celle des aînés.»

En effet, les aînés qui sont sages en ont long à nous enseigner au sujet de la vie. Par contre, la Bible nous parle d’un roi nouvellement couronné qui a négligé de reconnaître cette vérité.

Nous lisons dans 1 Rois 12.3 qu’à la mort du roi Salomon, «toute l’assemblée d’Israël [vint] à Roboam» pour lui présenter une requête. Ces Israélites ont demandé au nouveau roi d’alléger la charge de travail et fiscale que son père leur imposait. En retour, ils serviraient Roboam avec fidélité.

Le jeune roi a d’abord consulté les vieillards (v. 6). Il a toutefois rejeté leurs conseils au profit de ceux, insensés, des jeunes gens avec qui il avait grandi (v. 8). Il est même allé jusqu’à accroître le fardeau de son peuple ! Or, son imprudence lui a coûté la moitié de son royaume.

Tous ont besoin de recevoir des conseils issus d’un long vécu, surtout de celui de gens ayant marché avec Dieu et ayant bien suivi ses conseils. Pensons un peu à toute la sagesse que Dieu leur a accordée ! Recherchons donc leur compagnie et inspirons-nous de leur sagesse. — Poh Fang Chia

La sagesse ancienne permet d’éviter les erreurs de la jeunesse.

Vigile matinale du 07 mars

7 mars 2020

Dirige leurs cœurs vers Toi.

« Dirige leurs cœurs vers Toi. » 1 Chroniques 29:18 (Darby)

Voici le geste d’une mère qui dirige son enfant, qui l’entoure, l’instruit et l’attire avec toute sa douceur! Voici notre Père céleste qui répond à notre prière qui dirige nos cœurs vers Lui, en Lui, les ouvrant à Lui-même en les soustrayant à tout danger, à tout rival.

Ah non! il ne s’agit pas ici de notre activité, mais de ce qui est combien plus important: la Sienne! Dirige nos cœurs vers Toi… jusqu’à Toi, jusqu’au sein de tous les trésors de la sagesse et de la science divines, jusqu’au centre de Tes richesses incompréhensibles! C’est le Pilote qui dirige le bateau sûrement au milieu des récifs et des dangers, jusqu’au port, celui de Son cœur, comme le dit l’apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 3:5: « Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ! »

Quelle révélation! Dans Jacques 4:5, le Saint-Esprit nous est décrit dans Son ardent désir de posséder tout l’amour du croyant pour l’amener à une entière soumission à Dieu.

Cette prière de David n’est-elle pas l’expression de ce désir de Dieu? Combien il est important que nous y prêtions attention dans nos journées si remplies, et dans un monde enfiévré où, dans une certaine mesure, même l’activité du croyant risque de lui être en tentation.

Soyons « plantés dans la maison de l’Éternel » et bien enracinés! Veillons à ce que nos racines pénètrent profondément dans le lieu très-saint de Sa présence. Il nous le faut! Seulement ce qui émane de Lui peut progresser et croître. Seulement les racines qui plongent en Lui donnent de la sève. Sachons nous tenir dans le silence de Sa présence pour en recevoir fraîcheur et renouvellement.

Si notre service devant le monde a pris la place qui appartient à Dieu, arrêtons-nous, revenons au commencement, s’il le faut. Père… dirige mon cœur vers Toi, en Toi!
H.E. Alexander

Vigile matinale du 06 mars

6 mars 2020

Comme un petit enfant

Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas
Marc 10.14

La fillette bougeait joyeusement et avec grâce au rythme des louanges. Elle était la seule dans l’allée, mais cela ne l’empêchait pas de tourner sur elle-même, de battre des mains et de lever les pieds au son de la musique. Sa mère, le sourire aux lèvres, n’a pas tenté de l’arrêter.

Mon cœur a bondi de joie à sa vue, mû par le désir de me joindre à elle, mais sans le faire. Il y avait longtemps déjà que j’avais perdu l’expression naturelle de l’émerveillement propre à l’enfance. Même si nous sommes censés grandir, mûrir et délaisser nos voies enfantines, nous n’avons jamais été censés perdre cette joie et cet émerveillement, surtout dans notre relation avec Dieu.

Lorsque Jésus était sur la terre, il accueillait les petites enfants et en parlait souvent dans ses enseignements (Mt 11.25; 18.3; 21.16). Une fois, il a même réprimandé ses disciples parce qu’ils cherchaient à empêcher les parents de lui amener leurs enfants pour qu’il les bénisse: «Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas» (Mc 10.14). Jésus évoquait ici la ressemblance à un petit enfant qui nous dispose à recevoir Christ, à savoir la joie, l’émerveillement, mais aussi la simplicité, la dépendance, la confiance et l’humilité.

L’émerveillement et la joie (et plus), qui sont propres à l’enfance, nous ouvrent le cœur et nous rendent ainsi plus réceptifs à Christ. Jésus attend que nous courions nous jeter dans ses bras. — Alyson Kieda

La foi brille le plus dans le cœur semblable à celui d’un enfant.

Vigile matinale du 05 mars

5 mars 2020

Revendications ou grâce ?

Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain.
Genèse 13.11

A son retour de vacances, mon ami Archie a constaté que son voisin avait érigé une clôture de bois haute de 1,5 m qui empiétait sur son terrain. Pendant plusieurs semaines, Archie a tenté de convaincre son voisin de la retirer. Il lui a offert de l’y aider et d’assumer une partie des coûts de main-d’œuvre, mais en vain. Archie aurait pu faire appel aux autorités civiles, mais il a choisi plutôt de renoncer à ses droits dans ce cas-ci et de permettre à la clôture de rester là, afin de donner à son voisin un aperçu de la grâce de Dieu.
«Archie est une mauviette», dites-vous ? Non, c’était un homme d’une grande force intérieure, mais il a préféré la grâce à un bout de gazon.

Je repense à Abram et à Lot, qui se sont querellés parce que leurs troupeaux envahissaient tout le territoire: «Il y eut querelle entre les bergers des troupeaux d’Abram et les bergers des troupeaux de Lot. Les Cananéens et les Phérésiens habitaient alors dans le pays» (Ge 13.7). Lot a choisi les meilleures terres du pays, et il a fini par tout perdre. Se contentant de celles qui restaient, Abraham a obtenu la Terre promise (v. 12-17).

Nous avons des droits et nous pouvons les revendiquer, surtout quand ceux d’autrui sont en cause. Et nous devrions parfois insister pour les faire respecter. C’est d’ailleurs ce que Paul a fait lorsque le sanhédrin a violé la loi (voir Ac 23.1-3). Nous pouvons néanmoins choisir d’en faire fi pour montrer au monde une meilleure façon d’agir, que la Bible appelle «douceur», et non faiblesse. C’est une force que Dieu donne. — Dave Branon

Ma vie contribue à peindre l’image que mon prochain se fait de Dieu.

Vigile matinale du 04 mars

4 mars 2020

Lorsque Dieu nous remplit

Tu me feras connaître le sentier de la vie; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite.
Psaume 16.11

Comme ils auraient dû être les moments les plus exaltants de ma vie, et non parmi les plus solitaires, je me suis demandé: Qu’est ce que j’ai fait là ? Je venais de décrocher mon premier «véritable» emploi après avoir fini l’université, à plusieurs centaines de kilomètres du lieu où j’avais grandi.

Reste que cette étape d’importance a vite perdu de son attrait à mes yeux. Je vivais dans un minuscule appartement. Je ne possédais aucun meuble. Cette ville m’était inconnue. Je n’y connaissais personne. Je trouvais mon emploi intéressant, mais la solitude me pesait énormément.

Une nuit, je suis resté assis à la maison, le dos contre le mur. En ouvrant ma Bible, je suis tombé sur le Psaume 16, où Dieu promet dans le verset 11 de nous remplir. J’ai alors prié ainsi: «Seigneur, je croyais que cet emploi était le bon pour moi, mais je me sens seul au monde ici. Je t’en prie, remplis-moi du sentiment de ta proximité.» Pendant des semaines, j’ai offert à Dieu diverses variations de cette supplique. Certaines nuits, ma solitude s’atténuait et je ressentais profondément alors la présence de Dieu. D’autres nuits, par contre, je souffrais encore de solitude.

Tandis que je retournais à ce verset nuit après nuit pour bien y ancrer mon cœur, Dieu a graduellement approfondi ma foi. Goûtant à sa fidélité comme jamais auparavant, j’ai compris qu’il me suffisait de déverser mon cœur devant lui… attendant humblement sa fidèle réponse et croyant fermement à sa promesse de me remplir de son Esprit. — Adam Holz

Ancrez votre cœur en Dieu.

Vigile matinale du 03 mars

3 mars 2020

Précieux aux yeux de Dieu

Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu.
1 Jean 4.11

Il se nommait David, mais la plupart des gens l’appelaient «le violoniste de rue». Ce vieux virtuose débraillé fréquentait régulièrement des endroits grouillants de notre ville, où il donnait la sérénade aux passants. En échange de sa musique, ses auditeurs mettaient parfois un billet d’un dollar dans l’étui ouvert posé sur le trottoir devant eux.

David leur souriait et les remerciait d’un signe de la tête tout en continuant de jouer.

Lorsque David est mort, il n’y a pas très longtemps, sa notice nécrologique parue dans le journal local nous a appris qu’il parlait plusieurs langues, qu’il était diplômé d’une université prestigieuse et qu’il avait même brigué le poste de sénateur d’un certain État plusieurs années auparavant. Certains se sont étonnés de l’ampleur de ses réalisations, car ils l’avaient jugé uniquement sur son apparence.

La Bible nous dit: «Dieu créa l’homme à son image» (Ge 1.27). Cette réalité nous indique la valeur inhérente à chacun de nous, quelles que soient notre apparence, nos réalisations et la perception que les gens ont de nous. Même si nous choisissons de tourner le dos à Dieu en péchant contre lui, il nous accorde un tel prix qu’il nous a envoyé son Fils unique pour nous montrer le chemin vers le salut et l’éternité avec lui.

Dieu nous aime et place autour de nous des gens qui ont tout autant de prix à ses yeux. Exprimons-lui donc notre amour en retour en transmettant son amour aux autres.
James Banks

Nous sommes tenus de partager l’amour de Dieu.

Vigile matinale du 02 mars

2 mars 2020

Zone téléphonique

Priez sans cesse.
1 Thessaloniciens 5.17

Un des avantages du portable, c’est qu’il nous donne un accès presque illimité auprès des gens. Résultat: beaucoup de gens parlent au téléphone ou envoient des SMS en conduisant, ce qui cause parfois de terribles accidents de voiture. Pour les éviter, on a rendu la conduite distraite illégale dans de nombreuses régions du monde.

Aux États-Unis, des panneaux de signalisation bordant les autoroutes indiquent aux automobilistes où se trouvent les zones réservées à l’emploi du portable, où ils peuvent donc s’arrêter en toute sécurité et envoyer autant de SMS qu’ils le désirent.

Si la communication par portable au volant est assujettie à des contraintes, ce n’est pas le cas d’un autre type de communication: la prière. Dieu nous invite à nous adresser à lui, que nous soyons en mouvement ou immobiles. L’apôtre Paul conseille à quiconque désire communiquer avec Dieu de «[prier] sans cesse» (1Th 5.17). Il met entre parenthèses cette politique d’ouverture divine par cette exhortation: «Soyez toujours joyeux» (v. 16) et: «Rendez grâces en toutes choses» (v. 18). Dieu nous appelle à la joie et à la gratitude, expressions de notre foi en Christ bien ancrées dans des prières continuelles.

Dieu se prête volontiers tant à de brefs cris à l’aide qu’à de longues conversations. Il nous accueille dans une relation avec lui, faite du partage constant et sans fin de tout ce qui nous habite: joies, gratitude, besoins, questions et préoccupations (Hé 4.15,16). Nous sommes toujours dans la zone de prière. — Bill Crowder

Nous avons accès au trône de Dieu en tout temps.

Vigile matinale du 1er mars

1 mars 2020

Toute ma personne

Je vous exhorte […] à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Romains 12.1

Jeune, Isaac Watts regrettait que la musique laisse à désirer dans son Église. Son père l’a alors mis au défi de faire mieux, et c’est précisément ce qu’Isaac a fait. Son cantique intitulé «When I survey the Wondrous Cross » (Je vois ta croix, ô mon Sauveur) est ainsi considéré comme le meilleur en langue anglaise et a été traduit en plusieurs langues.

Son troisième verset empreint d’adoration nous fait entrer en présence de Christ à la croix «Voyez de son saint corps blessé, pour moi son sang pur a coulé. Où trouverais-je un tel amour, qui s’offre à moi jour après jour ?»

La crucifixion que Watts décrit avec une telle élégance marque un tournant dans l’Histoire. Nous aurions donc intérêt à nous arrêter au pied de la croix. Le Fils de Dieu est à bout de souffle et retenu au bois par d’horribles clous plantés dans sa chair. Torturé pendant des heures, il amorce sa descente surnaturelle dans les ténèbres. Puis le Seigneur de l’univers relâche enfin son esprit angoissé. Un tremblement de terre ébranle le paysage. En ville, l’épais rideau du Temple se déchire en deux. Des tombeaux s’ouvrent et des morts ressuscitent, marchant dans les rues (Mt 27.51-53). Ces événements poussent le centenier qui a crucifié Jésus à déclarer «Assurément, cet homme était Fils de Dieu» (v. 54).

«La croix réordonne toutes les valeurs et annule toutes les vanités», selon la Poetry Foundation, et Watts ne pouvait mieux finir que par «Toi qui pendis à cette croix, tu veux qu’entier je sois à toi.» — Timothy Gustafson

Tout ce qui est vain et me charme, je le sacrifie à ton sang.
Isaac Watts (1674-1748)

Vigile matinale du 29 février

29 février 2020

Sur les ailes d’un aigle

Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles.
Ésaïe. 40.31

Les paroles d’Ésaïe sur la confiance en l’Éternel nous incitent à envisager l’avenir avec une ferme assurance. Tant et si bien que, du sein de notre épreuve, nous attendons un salut qui est certain, selon ce que Jésus a promis à ses disciples : «Heureux les affligés, car ils seront consolés !» (Matthieu 5.4.)

Sachant que notre destinée est glorieuse, c’est-à-dire la ferme espérance du ciel, nous sommes en mesure de poursuivre notre route ici-bas. Malgré notre fatigue, nous pouvons étendre les ailes de notre foi et voler ! Nous pouvons marcher sur le sentier de l’obéissance sans nous fatiguer. Nous pouvons supporter la routine de tous les jours sans nous lasser. Un monde meilleur s’en vient, où notre esprit nous poussera à l’action et notre corps courra, bondira et volera ! C’est là notre espérance.

Entre-temps, ce qui sera vrai un jour peut commencer à l’être dès aujourd’hui. Nous pouvons être fermes, patients et joyeux malgré une grande fatigue ; bons et calmes, moins concentrés sur notre fragilité et notre lassitude ; plus soucieux des autres que de nous-mêmes ; prêts à dire une parole aimable à ceux qui souffrent. Nous pouvons nous préparer dès maintenant pour le jour où notre âme s’envolera. — David H. Roper

Lorsque les difficultés de la vie vous fatiguent, trouvez votre repos dans le Seigneur.

Vigile matinale du 28 février

28 février 2020

Perdu, mais retrouvé

Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
Luc 15. 6

Lorsque nous avons découvert que ma belle-mère avait disparu en faisant des courses avec un proche, ma femme et moi nous sommes affolés. Maman souffrait de pertes de mémoire et de confusion, et nul n’aurait su dire ce qu’elle allait bien pouvoir faire. Allait-elle errer dans le quartier ou monter à bord d’un autobus en pensant qu’il la ramènerait à la maison ? Les pires possibilités nous trottaient dans la tête tandis que nous nous sommes lancés à sa recherche, en criant à Dieu : «Je t’en prie, trouve-la !»

Des heures plus tard, on a repéré ma belle-mère en train de marcher en trébuchant le long d’une route, à des kilomètres de là. Dieu nous a tellement bénis en nous permettant de la retrouver ! Plusieurs mois après, il l’a bénie à son tour : À l’âge de 80 ans, ma belle-mère a donné sa vie à Jésus-Christ.

Jésus compare les êtres humains à des brebis perdues : «Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Lorsqu’il l’a retrouvée […] il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue» (Luc 15.4-6).

Le berger compte ses brebis pour veiller à ce qu’il ne lui en manque pas. Jésus, qu’illustre ce berger, accorde du prix à chacun de nous, jeune ou vieux. Si nous nous égarons dans la vie, en quête du sens à y donner, il n’est jamais trop tard pour nous tourner vers Christ, comme il le désire. — Leslie Koh

Grâce infinie ! […] J’étais perdu, mais il m’a retrouvé. John Newton