« Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon la chair. » (Galates 5.13)
C’est dans le prolongement d’une telle exhortation que l’apôtre Paul va décrire les différentes composantes du fruit spirituel. Et il le fait pour montrer les effets d’une vie influencée par l’Esprit, à l’opposé d’une vie menée par les désirs de la chair. Et il affirme que ceux qui marchent selon l’Esprit appartiennent à Jésus-Christ.
« De loin l’Éternel se montre à moi : Je t’aime d’un amour éternel ; C’est pourquoi je te conserve ma bonté. » (Jérémie 31.3)
Tout l’Ancien Testament montre l’amour de Dieu pour l’homme. Quelles que soient les circonstances, Dieu a accompagné ceux qu’il a appelés et cela se voit surtout dans l’histoire du peuple d’Israël.
« Sentez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en lui un refuge ! » (Psaume 34.9)
Nous avons sans doute compris qu’il n’y a pas de véritable amour sans confiance. Comme nous l’avons vu hier, la confiance s’apprend souvent dans des situations douloureuses. Mais sommes-nous toujours dans cette disposition de cœur et d’esprit pour nous abandonner totalement entre les mains du Seigneur ? Pas toujours, n’est-ce pas ?
« En qui nous avons, par la foi, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. » (Éphésiens 3.12)
Certains arbres peuvent pousser même s’ils ne sont pas en plein soleil… Certains chrétiens pensent pouvoir croître spirituellement même s’ils ne sont pas toujours sous le soleil de justice, le Christ.
« Car Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ». (Jean 3.16)
Hier, nous avons parlé de l’expérience particulière qu’a vécue Abraham, le père de la foi. Cette expérience trouve un écho précis dans la déclaration de Jésus, lui-même promesse de Dieu pour les nations, déclaration qui résume le plan de la rédemption :
« Par la foi, Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac ; il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses et qu’on lui avait dit : C’est par Isaac qu’une descendance te sera assurée. Même un mort, se disait-il, Dieu est capable de le ressusciter ; aussi, dans une sorte de préfiguration, il retrouva son fils. » (Hébreux 11.17-19)
« Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. » (Matthieu 22.37, 38)
Faut-il obéir aux commandements pour plaire à Dieu ?
« Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même ». (Lévitique 19.18)
Nous pouvons facilement nous laisser piéger par l’absence de nuances dans l’utilisation de certains verbes. Quand nous utilisons, en français, le verbe « aimer », il apparaît clairement que nous y rattachons de nombreux paradigmes.
Amener les enfants à la vie et amener la vie aux enfants !
Texte de base : Luc 8 : 41-42 ; 49-56
41 Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison, 42 parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule.
49 Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un disant: Ta fille est morte; n’importune pas le maître. 50 Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. 51 Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant. 52 Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit: Ne pleurez pas; elle n’est pas morte, mais elle dort. 53 Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte. 54 Mais il la saisit par la main, et dit d’une voix forte: Enfant, lève-toi. 55 Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva; et Jésus ordonna qu’on lui donne à manger. 56 Les parents de la jeune fille furent dans l’étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.
Une pensée pour toi et ta famille
Un grand bien fait pour les autres n’annulera pas la dette que vous avez envers Dieu de prendre soin de vos enfants. Le bien-être spirituel de votre famille passe avant tout.
Ellen G. White, Our Father Cares 36.2
Réflexion
1. Que tu sois mère ou père, quelle place occupe le bien-être spirituel de tes enfants dans ta vie et dans ton emploi du temps ?
2. Qu’est-ce que toi, en tant que parents, devrais ou pourrais faire pour favoriser l’implication de tes enfants dans la mission de faire des disciples pour le Christ ?
« Car si vous vivez de façon charnelle, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir votre comportement charnel, vous vivrez. »(Romains 8.13)
L’amour véritable est un amour responsable ! Paul dit clairement que le chrétien se trouve devant un choix dont l’issue peut être heureuse ou fatale. Cela signifie que l’amour que le croyant prétend avoir pour Dieu lui donnera une certaine vision de ce que le Seigneur attend de lui, dans son comportement, ses choix de vie ou d’action.