La parabole qui me ramena à l’Église
« Voici encore ce à quoi le règne des cieux est semblable : un filet jeté dans la mer et qui rassemble des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, on le tire sur le rivage, puis on s’assied, on recueille ce qui est bon dans des récipients et on jette ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges s’en iront séparer les mauvais du milieu des justes et ils les jetteront dans la fournaise ardente ; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Matthieu 13.47-49
Je suis un perfectionniste. Dans le passé, je voulais mener une vie parfaite – sans péché –, et je désirais également être le pasteur d’une Église parfaite. Après ma conversion à l’âge de dix-neuf ans, j’avais des idéaux très élevés. Ce n’était pas un problème en soit, si ce n’est que mes idéaux n’étaient pas enracinés dans la réalité biblique. Après plusieurs années dans le pastorat, je suis arrivé à la conclusion que les Églises que je servais étaient tout sauf parfaites. De plus, je commençais à avoir des doutes sur moi-même. J’ai donc décidé d’abandonner. J’ai non seulement renoncé à mon ministère, mais j’ai aussi commencé à étudier la philosophie pour trouver le sens véritable de la vie. Progressivement, je me suis éloigné de l’Église et de ce que je pensais être le christianisme.
Cependant, un problème s’est posé : mon plan n’a pas fonctionné. Après six ans d’études, j’en suis venu à la conclusion que la philosophie ne pouvait apporter de réponse à la question du sens de la vie. Or, j’avais déjà étudié les religions orientales afin d’y trouver un espoir, mais en vain. J’étais donc réellement perplexe. La seule possibilité qui m’est alors venue à l’esprit, c’est de retrouver cet hédonisme heureux auquel j’avais renoncé à l’âge de dix-neuf ans. Au moins, ce mode de vie permettait d’avoir une vision de la vie à court terme. « Mange, bois et sois heureux, car demain tu mourras. » ; « Si cela te semble bien, fais-le ! ». Cependant, mes expériences passées m’avaient montré que cette solution était vaine. Je voulais vraiment donner un sens à ma vie. Pour dire les choses simplement, j’étais vraiment frustré. Or, à cette étape de mon cheminement, trois événements se sont produits en même temps. L’un d’entre eux m’a incité à relire le texte de Matthieu 13.47-49 et la parabole du filet. J’ai compris que tous les mouvements religieux sont constitués de croyants véritables et de croyants superficiels, y compris des adeptes d’un « christianisme » culturel. Soudain, l’illustration du « filet » m’est venue à l’esprit. Pourquoi ne l’avais-je pas compris plus tôt ? Jésus avait clarifié mes doutes deux mille ans auparavant. L’Église a toujours été et sera toujours composée de personnes qui croient réellement et qui ont tout abandonné pour le royaume des cieux, et d’autres qui font semblant de croire.
J’ai compris que c’était le type d’Églises que j’avais connues. Et, gardant cette idée à l’esprit, j’ai repris le chemin de l’Église. ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )