Dis aux enfants d’Israël de marcher !

« L’Éternel dit à Moïse : Pourquoi ces cris ? Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils marchent. » (Exode 14.15)

Bien que les Israélites soient sortis d’Égypte grâce à une main puissante, le pharaon déplora de les avoir laissés s’en aller. Il avait perdu l’unique main-d’œuvre gratuite dont il disposait. C’est pourquoi il prépara sa puissante année, l’infanterie, la cavalerie et les redoutables chars de guerre, le tout accompagné de prêtres et des personnages illustres de son royaume. Puis il partit à la recherche des esclaves. Pharaon voulait intimider les Hébreux en déployant tout l’éventail de son pouvoir. De leur côté, les Israélites, une énorme masse d’hommes, de femmes et d’enfants accompagnés de bétail et d’objets de toutes sortes, très confiants, se croyaient victorieux. Dieu devait une nouvelle fois les confronter à une épreuve de foi provocante, laquelle les marquerait à jamais.

Au lieu d’aller directement vers Canaan en suivant la route qui traversait le pays des très belliqueux Philistins, le Seigneur les dirigea vers le sud, vers les lacs des rivages de la Mer Rouge. La nuée qui les guidait les dévia vers un défilé rocheux pour qu’ils campent à côté de la mer. Or, la situation ne pouvait être plus désespérée : les pentes escarpées de la montagne les enserraient des deux côtés, devant eux se trouvait la mer dont les eaux formaient une barrière apparemment infranchissable, et derrière eux venait l’avant-garde de l’armée égyptienne. Que pouvaient-ils faire ? À ce moment critique se manifestèrent quatre attitudes différentes :

1. Le peuple, épouvanté, commença à protester et à accuser Moïse. Il plongea dans un profond état de pessimisme et d’incrédulité, regrettant l’esclavage d’Égypte.
2. Moïse, comprenant qu’il devait livrer bataille aux Égyptiens, appela Dieu à son secours puis essaya de calmer le peuple en lui déclarant sa confiance en Dieu : « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour. [. . .] L’Éternel combattra pour vous. » (Ex 14.13-14)
3. Les Égyptiens, atteignant les Israélites près de la mer, étaient assurés qu’ils pouvaient les capturer. Ils les suivirent donc aveuglément lorsqu’ils s’engagèrent dans la mer ouverte.
4. Dieu considérait que les Israélites avaient besoin de pratiquer une foi active. C’est pourquoi il signifia à Moïse qu’ils devaient marcher. Oui, mais dans quelle direction ? Retourner en arrière ? Non ! C’était l’esclavage. Vers la montagne ? Impossible ! Vers la mer ? Oui ! Marcher signifiait avancer, obéir, aller tout droit au miracle, vers une intervention divine très puissante. C’est ce qu’ils firent, animés d’une foi audacieuse, décidée, parce que la foi ne revient jamais en arrière, ni ne fuit. Et la verge de Moïse sépara les eaux et ils passèrent la mer à sec.

Dieu a le pouvoir d’offrir des solutions aux situations sans issue. Ne l’oubliez pas. Pour lui, rien n’est impossible. Cherchez-le aujourd’hui.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)