Un long voyage à la poursuite d’une étoile

« Après la naissance de Jésus, à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naitre ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (Matthieu 2.1-2)

« Ces mages d’Orient étaient des philosophes. Ils appartenaient à une classe nombreuse et influente, comprenant des hommes de haute naissance, ainsi que la plupart des riches et des savants de leur nation. Certains, parmi eux, abusaient de la crédulité du peuple ; d’autres, hommes droits, étudiant les vérités inscrites par la Providence dans la nature, étaient respectés à cause de leur intégrité et de leur sagesse. Parmi ces derniers se trouvaient les mages qui vinrent voir Jésus. […] Les magiciens apprirent, avec bonheur, que la venue du Messie était proche, et que le monde entier allait être rempli de la connaissance de la gloire du Seigneur. » (Ellen White, Jésus-Christ, p.43).

Ellen White commente que Dieu révéla aux sages que l’heure de chercher le Prince nouveau-né était arrivée. Ils virent une étoile qui ne correspondait à aucune planète ou aucun astre connu. Elle s’arrêta dans le ciel retenant intensivement leur attention et se convertit finalement en guide qui leur indiqua le chemin de Bethléem. De même, elle précise que : « L’étoile leur servait de signe extérieur ; ils avaient le témoignage intérieur du Saint-Esprit influençant leurs cœurs et leur communiquant l’espérance. » (Jbid., p. 42)

Après un long voyage, les sages arrivèrent à leur destination et, que trouvèrent-ils ? Apparemment tout était décevant : l’étoile disparut quand ils entrèrent à Jérusalem. Dans la ville, il n’y avait aucun signe de la naissance du Roi ; dans le palais, ils trouvèrent un tyran au lieu du Fils de Dieu ; les scribes et les docteurs de la loi qui furent consultés ne leur offrirent qu’indifférence parce qu’ils étaient étrangers. Ensuite, ils furent conduits à nouveau vers une humble maison. Avaient-ils des raisons de douter de cette révélation et de considérer leur voyage comme un échec ? Oui, bien sûr, mais aucun obstacle ne fit vaciller la foi de ces sages. Ils entrèrent dans la maison, se prosternèrent, adorèrent l’Enfant et ouvrirent leurs trésors. Ils offrirent de l’or, de la myrrhe et de l’encens à celui qu’ils avaient cherché avec amour et trouvé avec joie.

Les sages d’Orient représentent toutes les personnes illustres, riches ou puissantes de ce monde, qui surmontent avec une solide confiance en Dieu les préjugés nationalistes ou de classe, qui savent renoncer aux doutes de la raison et, contre toute évidence supposée, manifestent une foi simple, mais ferme.

Suivez aujourd’hui Jésus où il le veut, il vous indiquera le chemin.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)