Le temps ne sera plus

« Alors l’ange que j’avais vu debout sur la mer : et sur la terre leva la main droite vers le ciel et jura par celui qui vit à tout jamais, qui a créé le ciel et ce qui s’y trouve, la mer et ce qui s’y trouve : il n’y aura plus de délai ! » (Apocalypse 10.5-6)

Il y a toujours trois dimensions importantes du temps qui nous concernent particulièrement, nous chrétiens. Premièrement, le temps délimité saint, béni, de repos, temps à garder : le sabbat, mis de côté par le Créateur pour que l’humanité se rapproche périodiquement de lui, l’adore et qui était un signe de sanctification entre les hommes et Dieu. Le sabbat s’est converti aujourd’hui, en raison de l’observance généralisée du dimanche, en un signe distinctif de ceux qui continuent à respecter son caractère irrévocable du mémorial de l’acte créateur et du lien sanctificateur du croyant, acquérant pour lui une valeur apologétique et identificatrice indiscutable.

Mais dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, on parle du temps de la fin ou du temps eschatologique, c’est le temps du jugement investigateur, le temps de l’accomplissement de toutes les choses, temps de spectaculaires signes qui prendra fin avec le retour du Seigneur en ce monde. Pour l’Église Adventiste, c’est un temps d’action, de proclamation urgente du message. Paul dit à l’église : « D’autant que vous savez en quel temps nous sommes : c’est bien l’heure de vous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus proche de nous que lorsque nous sommes venus à la foi. » (Rm 13.11) Le temps qu’il nous reste est court, les signes de la fin s’accélèrent vertigineusement et la prédication de l’évangile au monde entier n’est pas encore terminée. Combien de sons de cloche donnera encore l’horloge de Dieu avant qu’elle ne s’arrête définitivement ?

En effet, l’ange de l’Apocalypse nous annonce que le temps de la création est arrivé à son terme, que la parenthèse ouverte dans l’éternité s’est fermée, le temps de grâce et du salut prend fin, le grand jour du Dieu Tout-puissant s’accomplit ; c’est la fin de l’histoire, de la promesse et de l’attente, c’est la fin de la mort, c’est la vie éternelle. Les rachetés sont déjà sur la mer de verre ; tout entre, à nouveau, dans la dimension incommensurable de l’éternité, parce que le temps mesurable, le « krônos », et le temps d’opportunité, le « kairôs », ne seront plus.

Acceptez aujourd’hui le plan de Dieu pour votre vie. Demain ce pourrait être trop tard.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)