[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/20_proverbes/pro_11.mp3]
1 La balance fausse est en horreur à l’Eternel, Mais le poids juste lui est agréable.
2 Quand vient l’orgueil, vient aussi l’ignominie; Mais la sagesse est avec les humbles.
3 L’intégrité des hommes droits les dirige, Mais les détours des perfides causent leur ruine.
4 Au jour de la colère, la richesse ne sert à rien; Mais la justice délivre de la mort.
5 La justice de l’homme intègre aplanit sa voie, Mais le méchant tombe par sa méchanceté.
6 La justice des hommes droits les délivre, Mais les méchants sont pris par leur malice.
7 A la mort du méchant, son espoir périt, Et l’attente des hommes iniques est anéantie.
8 Le juste est délivré de la détresse, Et le méchant prend sa place.
9 Par sa bouche l’impie perd son prochain, Mais les justes sont délivrés par la science.
10 Quand les justes sont heureux, la ville est dans la joie; Et quand les méchants périssent, on pousse des cris d’allégresse.
11 La ville s’élève par la bénédiction des hommes droits, Mais elle est renversée par la bouche des méchants.
12 Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens, Mais l’homme qui a de l’intelligence se tait.
13 Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, Mais celui qui a l’esprit fidèle les garde.
14 Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe; Et le salut est dans le grand nombre des conseillers.
15 Celui qui cautionne autrui s’en trouve mal, Mais celui qui craint de s’engager est en sécurité.
16 Une femme qui a de la grâce obtient la gloire, Et ceux qui ont de la force obtiennent la richesse.
17 L’homme bon fait du bien à son âme, Mais l’homme cruel trouble sa propre chair.
18 Le méchant fait un gain trompeur, Mais celui qui sème la justice a un salaire véritable.
19 Ainsi la justice conduit à la vie, Mais celui qui poursuit le mal trouve la mort.
20 Ceux qui ont le coeur pervers sont en abomination à l’Eternel, Mais ceux dont la voie est intègre lui sont agréables.
21 Certes, le méchant ne restera pas impuni, Mais la postérité des justes sera sauvée.
22 Un anneau d’or au nez d’un pourceau, C’est une femme belle et dépourvue de sens.
23 Le désir des justes, c’est seulement le bien; L’attente des méchants, c’est la fureur.
24 Tel, qui donne libéralement, devient plus riche; Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir.
25 L’âme bienfaisante sera rassasiée, Et celui qui arrose sera lui-même arrosé.
26 Celui qui retient le blé est maudit du peuple, Mais la bénédiction est sur la tête de celui qui le vend.
27 Celui qui recherche le bien s’attire de la faveur, Mais celui qui poursuit le mal en est atteint.
28 Celui qui se confie dans ses richesses tombera, Mais les justes verdiront comme le feuillage.
29 Celui qui trouble sa maison héritera du vent, Et l’insensé sera l’esclave de l’homme sage.
30 Le fruit du juste est un arbre de vie, Et le sage s’empare des âmes.
31 Voici, le juste reçoit sur la terre une rétribution; Combien plus le méchant et le pécheur!
COMMENTAIRE
Un ami russe m’a une fois demandé combien de dîmes est ce que je donne. La question m’a fait sursauter. « Pourquoi ? Une dîme, bien sûr, » ai-je répondu.
Mon ami m’a alors mis au défi de donner « trois dîmes, » un principe pratiqué par les Israélites — Bien que cela ne soit pas exigé d’eux. L’Église Adventiste du Septième jour dans sa doctrine sur l’intendance souligne une dîme.
Dans le livre, « Ce que croient les Adventistes » du septième jour, un livre sur les 28 doctrines de l’église, il est dit, « les Israélites consacraient probablement entre un quart et un tiers de leurs revenus pour des objectifs religieux et charitables. » Un peu plus loin, les auteurs demandent, « devrions-nous donner autant que les Israélites ? … Nulle part, le Nouveau Testament ne répudie ni n’abroge ce système. Si nous comparons nos privilèges et bénédictions à ceux des Israélites, nous constatons qu’en Jésus notre part est bien plus grande. »
Le principe de dîmes partagé par mon ami russe était simple : 10 pour cent pour la dîme, 10 pour cent pour une d’offrande volontaire pour aider l’église avec ses besoins et 10 pour cent pour les œuvres de bienfaisance. L’idée de renoncer à un tiers de mon revenu m’a abasourdi initialement. Mais, j’ai raisonné, si les Israélites ont donné cette quantité, sûrement je pourrais faire de même. Donc je me suis engagé à le faire pendant six mois.
Dieu m’a permis de participer au développement de ce ministère d’une façon nouvelle et stupéfiante. Non seulement j’ai ressenti de la satisfaction en voyant les fonds de construction de notre église croître régulièrement, mais je me suis aussi réjoui en aidant plusieurs étudiants africains qui étaient capables de prendre l’avion pour rentrer chez eux et passer l’été avec leur famille, et en aidant un père Moldave qui a pu acquérir une voiture pour mieux s’occuper de son fils autiste de 7 ans.
Étonnamment, je n’ai jamais été dans le besoin concernant l’argent. En fait, j’ai même réussi à faire plus d’épargne que je ne l’avais jamais fait auparavant.
Salomon, l’un des hommes les plus riches qui n’aient jamais vécu, connaissait le secret de ce principe de dîmes. C’est pourquoi il a dit, « Tel, qui donne libéralement, devient plus riche ; Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. L’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé. (v 24, 25).
Andrew McChesney
Journaliste en Russie
Chroniqueur pour la Revue Adventiste
Traduction : RENE David
Commentaires
Pas de commentaire
RSS