Dieu nous apprend la patience

« Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » Matthieu 6.26,27

Il suffit d’une nuit d’orage pour voir pousser certains champignons ou même une toute petite fleur. Mais il faut trente ans pour que certains arbres, comme les pins ou le cèdre du Liban, atteignent l’âge adulte. On devient ce que l’on est, on est en constant développement, en croissance parce que pour nous préparer en vue de son royaume.

Les grandes âmes se forgent par des luttes, des tempêtes et des souffrances. Les grandes figures de l’histoire moderne telles que le Mahatma Gandhi, Martin Luther King et Nelson Mandela ont montré leur force de caractère en ne baissant jamais les bras et en ne tournant pas le dos face aux vents contraires, à l’hostilité, les privations de liberté… Le chrétien, quel qu’il soit, est appelé à grandir en faisant confiance à son Père céleste.

Vous et moi nous valons plus que les oiseaux. Si le Père céleste veille sur les oiseaux et en connaît le nombre, s’il a les yeux sur les plus petites créatures, Jésus nous dit que nous avons du prix à ses yeux et même si parfois nous avons l’impression qu’il ne nous entend pas, que nos inquiétudes sont justifiées, nous sommes invités à ne jamais baisser les bras et à ne pas tourner le dos quand surgissent les vents contraires.

S’il nous semble que Dieu attend un peu trop avant d’agir en notre faveur, il nous faut croire qu’il n’est pas en retard. Si vous le cherchez à chaque fois que survient une épreuve, c’est déjà la preuve que vous pouvez encore croire en sa présence et à son action dans votre vie. Les hommes cités plus haut ont marqué les consciences parce qu’ils ont toujours cru que le bien finira par triompher du mal.

Prière du jour : « Merci Père céleste, de nous rassurer par tes promesses. Apprends-nous la patience et l’humilité de croire que nous valons plus que les oiseaux à tes yeux. Notre vie est entre tes mains et nous n’avons rien à craindre si ce n’est d’oublier tes bontés. Amen ! »