« Je ne te prie pas de les enlever du monde mais de les préserver du mal. » (Jean 17.15)
La mission reste toujours un défi, puisque tout individu est libre d’accepter ou non la Bonne Nouvelle de son salut. Toutefois, il est important de saisir dans quel monde nous vivons, comprendre la mentalité ambiante et adapter nos méthodes dans la mission.
« Le Seigneur, le Seigneur, Dieu miséricordieux et bienveillant, lent à la colère, plein de fidélité et de loyauté, qui reste fidèle à des milliers de générations, qui supporte la faute, la révolte et le péché, mais sans rien laisser passer, qui poursuit la faute des pères chez les fils et les petits-fils sur trois et quatre générations. » (Exode 34.6-7)
La grâce dit que Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais au nom de cette même grâce, il dit que le péché amène la mort. La grâce est d’abord préventive avant d’être absolutoire. La grâce n’est ni instinctive ni accidentelle. Elle est ordonnée, paisible, conciliante et responsable.
« Vous au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » (1 Pierre 2.9)
Dans l’Ancien Testament, l’alliance est conclue pour préserver le peuple de toute forme d’idolâtrie. Le Décalogue est proposé pour protéger le peuple de situations compromettantes, de dérives. Le Nouveau Testament met en garde contre l’ennemi de notre foi, l’adversaire qui rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer, pour saper le moral des troupes, pour retarder la mission, pour décourager l’Église.
« Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. » (Matthieu 25.41)
Tous les hommes ne seront pas sauvés ! Ne faites pas de liste mais vous savez que la Bible a prévu que de nombreux individus, des groupes entiers ne voudront pas écouter la voix du Seigneur les invitant au salut. Comment Dieu pourrait-il sauver une personne qui consciemment refuse son offre ? La rédemption n’est pas un dû mais elle relève d’une relation et d’une libre acceptation de Jésus comme Sauveur et Seigneur.
« Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins. » (Actes 1.8a)
Le rôle de l’Église n’est pas de se préserver de l’oubli ou de la disparition. Notre tâche principale n’est pas une question de survie. Nous ne sommes pas là non plus juste pour nous satisfaire de bonnes relations diplomatiques et développer un christianisme essentiellement social et conventionnel, voire conformiste.
« Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matthieu 24.14)
Sommes-nous en mesure de penser que la mission évangélique est plus importante que toutes les autres missions sur terre ? Sommes-nous capables de concevoir que travailler pour gagner des âmes pour le royaume des cieux est la plus belle et la plus noble des causes ?
« Fortifie-toi et prends courage… » (Josué 1.6a)
Le fruit de l’Esprit est aussi « patience », donc persévérance !
« Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. » (2 Corinthiens 3.3)
Demander aux êtres humains de croire, c’est demander qu’ils exercent leur liberté. Même si le Saint-Esprit veut conduire le plus grand nombre d’individus au salut, il respectera toujours la volonté humaine car Dieu ne sauvera personne malgré lui, car l’amour ne force pas les cœurs ou les esprits. Ceux qui rejettent Dieu pendant leur vie terrestre, ceux qui nient son existence n’auront aucune excuse lorsqu’ils subiront le verdict final.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16)
Nous pouvons changer la population du « ciel » !
« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. » (1 Pierre 2.9-10)
Un arbre fruitier qui fleurit ou qui porte déjà de beaux fruits se remarque de loin…
