Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

1 Chroniques 5

18 juin 2016
[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/13_1chroniques/1chr_05.mp3]

1 Fils de Ruben, premier-né d’Israël. -Car il était le premier-né; mais, parce qu’il souilla la couche de son père, son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né.

2 Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince; mais le droit d’aînesse est à Joseph.

Vigile matinale 18 Juin

18 juin 2016

« que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. Amen ! » 1 Timothée 6.15-16

En confiant son mandat à Timothée, Paul dit : « Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins. Je te recommande, devant Dieu qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. » 1 Timothée 6:11-16. {MC1 349,1}

Dans un autre passage Paul dit : « C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! » 1 Timothée 1:15-17. {MC1 349,2

1 Chroniques 4

17 juin 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/13_1chroniques/1chr_04.mp3]

1 Fils de Juda: Pérets, Hetsron, Carmi, Hur et Schobal.

2 Reaja, fils de Schobal, engendra Jachath; Jachath engendra Achumaï et Lahad. Ce sont les familles des Tsoreathiens.

3 Voici les descendants du père d’Etham: Jizreel, Jischma et Jidbasch; le nom de leur soeur était Hatselelponi.

4 Penuel était père de Guedor, et Ezer père de Huscha. Ce sont là les fils de Hur, premier-né d’Ephrata, père de Bethléhem.

Vigile matinale 17 Juin

17 juin 2016

La Mort et la Résurrection

Le salaire du péché, c’est la mort. Mais Dieu, qui seul est immortel, accordera la vie éternelle à ses rachetés. En attendant, la mort est un état d’inconscience pour tous. Quand le Christ « ’qui est notre vie »’ paraîtra, les justes ressuscités et les justes encore vivants lors de sa venue seront glorifiés et enlevés pour rencontrer leur Seigneur. La seconde résurrection, celle des réprouvés, aura lieu mille ans plus tard.

 « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. » Romains 6.23 :

Nous serons tous heureux de savoir que Jésus a le pouvoir de pardonner les péchés. Il peut nous libérer du sentiment de responsabilité qui nous attache à nos actes. Il efface l’identité négative que le péché nous a collé à la peau. Le voleur n’en est plus un. Le menteur non plus. Le pécheur redevient un juste. Le pardon nous libère aussi de la conséquence de nos actes néfastes. Le coupable est amnistié. Il sauve sa vie.

Jésus peut user du pouvoir de pardonner parce qu’il est Dieu. Qui peut lui dire ce qu’il doit faire ou ne pas faire ? Pourtant, il ne nous pardonne pas d’une manière arbitraire. Il a choisi d’acquérir ce droit en respectant une règle de cohérence avec lui-même. La faute est pardonnée parce qu’elle a d’abord été réparée, au prix le plus élevé : « Tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. Mais Dieu, dans sa bonté, les rend justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. Dieu l’a offert en sacrifice afin que, par sa mort, le Christ obtienne le pardon des péchés en faveur de ceux qui croient en lui. […] Dieu montre comment il rend les hommes justes à ses yeux, car il veut à la fois être juste et rendre justes tous ceux qui croient en Jésus. »  Romains 3.23-26.
Si nous sommes libérés de la responsabilité de nos actes, c’est parce que Jésus a choisi de les assumer à la place de ceux qui croient en lui, jusque dans leurs conséquences ultimes. Ainsi il reste fidèle à lui-même — car il a établi la loi de cause à effet — en même temps qu’il nous sauve des conséquences de nos actes, en devenant le « responsable » de nos agissements, comme s’il les avait commis à notre place : « le Christ lui-même a porté dans son corps nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est, par ses blessures que vous avez été guéris. » 1 Pierre 2.24.

La mort de Jésus sur la croix est un don gratuit. Personne n’a forcé Jésus à risquer autant pour nous sauver. Il s’est donné sans autre raison que son amour pour nous et que son sens aigu de la justice. Plus qu’un don, la croix est un sacrifice. Un don ne coûte pas forcément grand-chose. L’idée de sacrifice, au contraire, comme le précise le dictionnaire, est « un renoncement volontaire à quelque chose, une perte que l’on accepte, une privation ». Jésus a échangé son statut de « juste » avec notre statut de « pécheur », avec le sort qui correspond. Le sacrifice est évident. Recevons avec respect une délivrance acquise à un prix si élevé ! Revue Signe des Temps 2009

1 Chroniques 3

16 juin 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/13_1chroniques/1chr_03.mp3]

1 Voici les fils de David, qui lui naquirent à Hébron. Le premier-né, Amnon, d’Achinoam de Jizreel; le second, Daniel, d’Abigaïl de Carmel;

2 le troisième, Absalom, fils de Maaca, fille de Talmaï, roi de Gueschur; le quatrième, Adonija, fils de Haggith;

3 le cinquième, Schephatia, d’Abithal; le sixième, Jithream, d’Egla, sa femme.

Explication en profondeur sur le Retour du Christ

16 juin 2016

LA CERTITUDE DU RETOUR DU CHRIST
Les apôtres et les premiers chrétiens considéraient le retour du Christ comme la « bienheureuse espérance » (Tite 2 : 13 ; cf. Hébreux 9 : 28). Ils s’attendaient à ce que les prophéties et les promesses de la Bible s’accomplissent lors de la seconde venue du Christ (cf. 2 Pierre 3 : 13 ; Esaïe 65 : 17), car elle constitue le véritable but du pèlerinage chrétien. Tous ceux qui aiment le Christ attendent avec la même ardeur le jour où ils pourront le voir face à face avec le Père, le Saint-Esprit et les anges.

LE TÉMOIGNAGE DES ÉCRITURES.
La certitude de la seconde venue du Christ s’enracine dans la véracité du message biblique. Peu de temps avant sa mort, Jésus dit à ses disciples qu’il devrait retourner auprès de son Père afin de leur préparer une place. Mais il leur fit cette promesse : « Je reviendrai. » (Jean 14 : 3).

De même que la première venue du Christ sur la terre avait été annoncée, ainsi sa seconde venue est également prédite au fil des pages de la Bible. Avant même le déluge, Dieu avait annoncé à Enoch que la venue du Christ en gloire mettrait un terme à l’existence du péché. Il prophétisa : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies. » (Jude 14, 15).

Mille ans avant la venue du Christ sur la terre, le psalmiste parlait de la venue du Seigneur en vue de rassembler son peuple, en ces termes : « Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ; devant lui est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête. Il crie vers les cieux en haut, et vers la terre, pour juger son peuple. Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice. » (Psaume 50 : 3-5).

Les disciples du Christ se réjouirent de la promesse de son retour. Au milieu de toutes les difficultés qu’ils rencontrèrent, l’assurance que leur apporta cette promesse ne manqua jamais de renouveler leur courage et leur force. Leur Maître reviendrait pour les emmener dans la maison de son Père !

SA PREMIÈRE VENUE EST LE GAGE DE SON RETOUR.
La seconde venue du Christ est intimement liée à sa première venue. Si le Christ n’était pas venu une première fois et s’il n’avait pas remporté une victoire décisive sur le péché et sur Satan (Colossiens 2 : 15), nous n’aurions plus eu aucune raison de croire qu’il reviendrait à la fin des temps pour mettre un terme à la domination de Satan dans ce monde et pour restaurer celui-ci dans sa perfection originelle. Mais parce que nous savons qu’il « a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice », nous avons toutes les raisons de croire qu’il « apparaitra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Hébreux 9 : 26, 28).

LE MINISTÈRE CÉLESTE DU CHRIST.
La révélation que le Christ accorda à Jean montre que le sanctuaire céleste est au cœur du plan du salut (Apocalypse 1 : 12, 13 ; 3 : 12 ; 4 : 1-5 ; 5 : 8 ; 7 : 15 ; 8 : 3 ; 11 : 1, 19 ; 14 : 15, 17 ; 15 : 5, 6, 8 ; 16 : 1, 17). Certaines prophéties soulignent qu’il a inauguré son ultime ministère en faveur des pécheurs ; cela confirme l’assurance de son prochain retour en vue de prendre avec lui son peuple (voir le chapitre 23 de ce livre). Le fait de savoir que le Christ est à l’œuvre en vue d’appliquer la rédemption accomplie à la croix a été un grand encouragement pour les chrétiens qui attendent son retour.

COMMENT LE CHRIST REVIENDRA-T-IL ?

Alors que le Christ parlait des signes qui précéderaient sa venue, il mit son peuple en garde contre les fausses rumeurs qui risquaient de le tromper. Il leur dit qu’avant sa venue « il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus ». « Si quelqu’un vous dit alors : le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. » (Matthieu 24 : 24, 23). Un homme prévenu en vaut deux ! Pour rendre les croyants capables de distinguer l’événement authentique de la fausse apparition, plusieurs passages bibliques fournissent certaines précisions relatives à la manière dont le retour du Christ se produira.

UN RETOUR PERSONNEL ET LITTÉRAL.
Quand Jésus monta au ciel dans une nuée, deux anges s’adressèrent aux disciples qui continuaient à fixer les yeux en haut après le départ du Seigneur : « Hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (Actes 1 : 11).
En d’autres termes, ils affirmaient que le Seigneur qui venait de les quitter — une personne, un être de chair et de sang, et non un esprit — reviendrait sur terre. Sa seconde venue serait aussi littérale et personnelle que son départ.

UN RETOUR VISIBLE.
La venue du Christ ne sera pas une expérience intérieure, invisible, mais la rencontre réelle d’une personne visible. Afin de ne laisser subsister aucun doute quant à la visibilité de son retour, Jésus mit ses disciples en garde contre l’idée d’une venue en secret en comparant son retour à la lumière de l’éclair (Matthieu 24 : 27).

La Bible affirme clairement que les justes et les réprouvés seront témoins en même temps de sa venue. Jean écrivait : « Voici, il vient sur les nuées, et tout oeil le verra » (Apocalypse 1 : 7) et le Christ mentionne la réponse des réprouvés : « Toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. » (Matthieu 24 : 30).

UN RETOUR AUDIBLE.
Ajoutant à l’image d’une prise de conscience universelle du retour du Christ, la Bible déclare que sa venue se manifestera par le son autant que par la vue : « Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel. » (1 Thessaloniciens 4 : 16). « La trompette retentissante » accompagnera le rassemblement de son peuple. Il n’est donc pas question d’une venue en secret.

UN RETOUR GLORIEUX.
Quand le Christ reviendra, c’est en conquérant, avec puissance et « dans la gloire de son Père avec ses anges ». (Matthieu 16 : 27). Jean décrit la gloire du retour du Christ de façon plus spectaculaire. Il dépeint le Christ monté sur un cheval blanc et conduisant les innombrables armées célestes. La splendeur surnaturelle du Christ apparait dans toute sa grandeur (Apocalypse 19 : 11-16).

UN RETOUR SOUDAIN ET INATTENDU
 Les croyants qui attendent le retour du Christ seront conscients de la proximité de sa venue (1 Thessaloniciens 5 : 4-6). Cependant, pour la plupart des humains, « le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. » (1 Thessaloniciens 5 : 2, 3 ; cf. Matthieu 24 : 43).

Certains ont conclu de la comparaison que fait Paul du retour du Christ à la venue d’un voleur que Jésus viendra en secret, de manière invisible. Une telle vision des choses contredit cependant la description biblique du retour du Christ en gloire et en majesté (Apocalypse 1 : 7). L’opinion de Paul ne traduit pas que la venue du Christ se fera en secret, mais qu’elle sera, pour les incroyants, aussi inattendus que celle d’un voleur.

Le Christ arrive à la même conclusion quand il compare le temps de sa venue avec la période qui a précédé le déluge. « Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » (Matthieu 24 : 38, 39). Bien que Noé ait annoncé un déluge à venir pendant de nombreuses années, celui-ci prit la plupart de ses contemporains par surprise. On pouvait distinguer à cette époque deux catégories de gens. Les uns crurent les paroles de Noé, entrèrent dans l’arche et furent sauvés ; les autres choisirent de rester dehors et le déluge vint et les emporta tous (Matthieu 24 : 39).

UN CATACLYSME.
Comme l’image du déluge, le rêve de la statue de Nebucadnetsar illustre le contexte catastrophique dans lequel le Christ établira son royaume de gloire (voir le chapitre 4 de ce livre). Nebucadnetsar vit une grande statue dont « la tête (…) était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile ». Alors « une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire en été ; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre. » (Daniel 2 : 32-35).

Par ce rêve, Dieu donna à Nebucadnetsar une vision succincte de l’histoire du monde. Entre ce jour et l’établissement du royaume éternel du Christ (la pierre), quatre grands royaumes ou empires, et à leur suite un mélange de nations faibles et fortes, occuperaient successivement la scène du monde.

Dès le début de l’ère chrétienne, des interprètes ont identifié ces empires avec Babylone (605-539 avant J.-C.), le royaume mélo perse (539-331 avant J.-C.), la Grèce (331-168 avant J.-C). Et Rome (168 avant J.-C. à 476 après J.-C). [1]. Comme cela fut prophétisé, aucun autre empire ne succéda à Rome. Au cours des 4e et 5e siècles après J.-C., l’Empire romain se divisa en un certain nombre de royaumes de plus petite taille qui donnèrent naissance par la suite aux nations européennes. Au cours des siècles, des souverains puissants — Charlemagne, Charles Quint, Napoléon, Guillaume II et Hitler — ont tenté d’établir un autre empire universel. Tous échouèrent, comme l’avait annoncé la prophétie : « Ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. » (Daniel 2 : 43).

Enfin, le rêve se concentre sur un dénouement : l’établissement du royaume éternel de Dieu. La pierre qui se détache sans le secours d’aucune main représente le royaume glorieux du Christ (Daniel 7 : 14 ; Apocalypse 11 : 15) qui s’installera sans l’intervention de l’homme quand le Roi des rois apparaitra.

Le Christ ne partagera son royaume avec aucun autre royaume terrestre. Quand Jésus vivait sur la terre, qui subissait alors la domination de l’Empire romain, le royaume représenté par la pierre et qui réduit à néant toutes les nations n’était pas encore venu. C’est seulement après la phase correspondant aux pieds de fer et d’argile et représentant les nations divisées qu’il apparaitra. Il s’établira lors de la seconde venue du Christ quand celui-ci séparera les justes des réprouvés (Matthieu 25 : 31-34).

Quand il viendra, cette pierre ou ce royaume frappera « les pieds de fer et d’argile de la statue » et « brisera et anéantira tous ces royaumes-là (…) et nulle trace n’en (sera) retrouvée » (Daniel 2 : 34, 44, 35). En fait, le retour du Christ sera un véritable bouleversement mondial.

Vigile matinale 16 Juin

16 juin 2016

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. » 2 Timothée 3.1-5

« Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes. Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises: dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par le foi en Jésus-Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » 2 Timothée 3:13-16

Dieu a tout fait pour assurer le triomphe de ceux qui luttent contre le mal. La Bible est l’armure dont nous devons nous revêtir. “Ayons à nos reins la vérité pour ceinture; revêtons la cuirasse de la justice; […] prenons par-dessus tout cela le bouclier de la foi […] le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.” Nous nous frayerons ainsi un passage à travers les obstacles et les pièges du péché. {CP 448.4}

Paul savait que l’Église allait vers de grands périls, et qu’un travail fidèle et opiniâtre devrait être accompli par ceux à qui serait confiée la charge des communautés, et il écrivait: “Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.” 2 Timothée 4:1-2

Cette exhortation solennelle, faite à un serviteur aussi fidèle que Timothée, est un témoignage puissant qui montre l’importance de la tâche pastorale. Paul assigne son disciple au tribunal de Dieu, et lui ordonne de ne pas prêcher la Parole selon les préceptes et les coutumes des hommes; il l’enjoint d’être prêt à témoigner pour Dieu quand l’occasion s’en présente, devant les grandes assemblées comme devant les petits groupes, sur les routes et au coin du feu, aux amis et aux ennemis, en lieu sûr ou exposé aux tribulations, au péril, à l’opprobre, aux privations. L’apôtre craignait que la douceur de Timothée et sa tolérance ne le portent à négliger une partie essentielle de sa tâche; c’est pourquoi il l’exhortait à rester ferme à l’égard des pécheurs et à les réprimander sévèrement, lorsqu’ils s’étaient montrés coupables de fautes graves. Cependant, il fallait qu’il “supporte les souffrances” et remplisse bien son ministère. Il devait manifester la patience et l’amour du Christ, tout en justifiant et en accentuant ses reproches par les enseignements de la Parole. {CP 449.2}

1 Chroniques 2

15 juin 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/13_1chroniques/1chr_02.mp3]

1 Voici les fils d’Israël. Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Zabulon,

2 Dan, Joseph, Benjamin, Nephthali, Gad et Aser.

3 Fils de Juda: Er, Onan, Schéla; ces trois lui naquirent de la fille de Schua, la Cananéenne. Er, premier-né de Juda, était méchant aux yeux de l’Eternel, qui le fit mourir.

Vigile matinale 15 Juin

15 juin 2016

« Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. Il les quitta, et, s’éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. » Matthieu 26.43-44

S’étant levé péniblement, il vint, en chancelant, à l’endroit où il avait laissé ses compagnons. Mais il « les trouva endormis ». S’il les avait vus en prière, cherchant leur refuge en Dieu pour échapper aux influences de Satan, il eût éprouvé un soulagement; la fermeté de leur foi l’eût réconforté. Mais ils n’avaient pas tenu compte de l’avertissement réitéré: « Veillez et priez. » Tout d’abord, fort troublés en voyant leur Maître, d’habitude si calme et si digne, en proie à une douleur incompréhensible, ils avaient prié tandis que leurs oreilles étaient frappées par les cris de l’homme de douleur. Ils n’avaient pas l’intention d’abandonner leur Maître, mais ils semblaient paralysés par une sorte de torpeur qu’ils auraient pu secouer s’ils avaient continué de plaider auprès de Dieu. Ils ne comprirent pas la nécessité de veiller et de prier avec ferveur afin de pouvoir résister à la tentation. Immédiatement avant de se diriger vers le jardin, Jésus avait dit aux disciples: « Vous trouverez tous une occasion de chute. » Ils avaient assuré avec la dernière énergie, qu’ils étaient prêts à l’accompagner en prison et à la mort. Ce pauvre Pierre, toujours plein de lui-même, avait ajouté: « Quand tous trouveraient une occasion de chute, moi pas. » 3 mais les disciples se fiaient à eux-mêmes; malgré les conseils du Christ, ils ne regardaient pas vers leur puissant soutien. C’est ainsi qu’ils se trouvèrent endormis au moment où le Sauveur avait le plus grand besoin de leur tendresse et de leurs prières. Pierre lui-même dormait! {JC 690.3}

Jean, le disciple bien-aimé, qui s’était appuyé sur le sein de Jésus, dormait, lui aussi! L’amour que Jean avait pour son Maître aurait dû, pourtant, le tenir éveillé! À cette heure de douleur suprême, il aurait dû joindre ses ferventes prières à celles de son cher Sauveur. Le Rédempteur avait passé des nuits entières en prière pour que la foi de ses disciples n’eût pas à défaillir. Si Jésus avait maintenant posé cette question à Jacques et à Jean: « Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire? » ils n’auraient pas osé répondre: « Nous le pouvons. » 4 {JC 691.1}

Les disciples se réveillèrent en entendant la voix de Jésus, mais c’est à peine s’ils purent le reconnaître, tant l’angoisse altérait son visage. S’adressant à Pierre, Jésus dit: “Simon, tu dors! Tu n’as pas été capable de veiller seulement une heure! Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.” La faiblesse des disciples éveillait la compassion de Jésus. Il craignait qu’ils ne fussent pas capables de supporter l’épreuve de la trahison, et sa mort. Sans leur faire de reproche, il leur dit: “Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation.” Même dans cette grande agonie, il cherchait une excuse à leur faiblesse. “L’esprit est bien disposé, dit-il, mais la chair est faible.” Le Fils de Dieu fut ressaisi par l’agonie et, défaillant, épuisé, il retourna, en chancelant, au point qu’il venait de quitter. Sa souffrance était encore plus intense. Son angoisse était telle que “sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre”. Les cyprès et les palmiers étaient les témoins silencieux de son angoisse. Leur feuillage laissait tomber une épaisse rosée sur son corps exténué comme si la nature pleurait sur son Auteur, se débattant seul contre la puissance des ténèbres. {JC 691.2}

1 Chroniques 1

14 juin 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/13_1chroniques/1chr_01.mp3]

1 Adam, Seth, Enosch,

2 Kénan, Mahalaleel, Jéred,

3 Hénoc, Metuschélah, Lémec,

4 Noé, Sem, Cham et Japhet.