Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR LA DIVINITÉ DE JÉSUS

28 janvier 2016

Le caractère pleinement divin du Fils

À la base, trois grands types de preuves bibliques attestent le caractère intrinsèquement divin de Jésus, semblable, en nature et en substance, à son Père.

1. Dans le Nouveau Testament, Jésus est expressément appelé Dieu. Hébreux 1 le compare aux anges. Dans les versets 7 et 8, l’auteur affirme que, si Dieu a « fait de ses anges des esprits, de ses serviteurs un feu flamboyant »*, pour le Fils il dit : « Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours. » Le verset 8 est l’un des sept cas d’application directe à Jésus, dans le Nouveau Testament, du mot grec signifiant Dieu (theos) — les six autres étant : Jean 1.1,18 ; 20.28 ; Romains 9.5 ; Tite 2.13 et 2 Pierre 1.1.

Soyons bien clair sur ce que les auteurs du Nouveau Testament, en particulier celui d’Hébreux, disent dans ces versets : ils font référence à Jésus comme Dieu, et dans Hébreux l’auteur interprète l’Ancien Testament en appliquant à Jésus un Psaume (45.6) adressé, à l’origine, au Dieu de l’Ancien Testament.

2. Jésus s’applique à lui-même des affirmations et des titres divins. On en trouve l’exemple le plus évident dans Jean 8.58 : « Jésus leur dit : Amen, amen, je vous le dis, avant qu’Abraham vienne à l’existence, moi, je suis. » Jésus dit tout simplement là qu’il n’est personne d’autre que le Dieu de l’Exode, et il le dit en s’appliquant à lui-même Exode 3.14 : « Et Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui est. » (Segond)

De plus, ce Dieu qui parle dans Exode 3.14 poursuit l’explicitation de son identité : « le Seigneur (YHWH), le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ». Autrement dit, Jésus disait être non seulement le Dieu de l’Exode, mais aussi le Seigneur (YHWH) des patriarches. On ne saurait donc s’étonner que les pharisiens, incrédules, « prirent des pierres pour les lui jeter » (Jean 8.59) — le châtiment prescrit dans l’Ancien Testament pour le blasphème (voir Jean 5.17 où Jésus affirme la même chose).

3. Les auteurs du Nouveau Testament donnent à Jésus des noms divins. Dans Hébreux 1.10-12, l’inspiration donne à Jésus le titre vétérotestamentaire suprême de Dieu : YHWH. L’auteur d’Hébreux le fait en appliquant à Jésus le Psaume 102.26-28. Il n’était pas rare que les auteurs du Nouveau Testament procédassent ainsi, mais ce qui frappe dans cet usage est que le Psaume en question s’adressait, à l’origine, au Seigneur (YHWH) de l’Ancien Testament. L’auteur du Nouveau Testament se sentait donc tout à fait à l’aise en appliquant à Jésus des passages originellement adressés au Dieu auto-existant d’Israël. Il en découle avec force que Jésus EST le Seigneur YHWH de l’Ancien Testament. Apocalypse 1.17 décrit un usage similaire d’un titre vétérotestamentaire : « le premier et le dernier ».

La divinité du Christ : ses implications

En premier lieu, avant que la Trinité fût en mesure de faire en sorte que l’efficience de la vie et de la mort salvatrices du Christ agît sur le salut des pécheurs, il y avait un urgent besoin de révéler aux humains, aliénés par le péché, qui était véritablement Dieu. Or, le seul être capable de ce genre de révélation de la nature divine ne pouvait être que Dieu lui-même. Telle fut donc la mission première de Jésus, divin Fils de Dieu.

Si l’on en vient au dispositif du salut, et en particulier à la mort expiatoire du Christ, seul l’égal du Père en sa divine nature pouvait offrir un sacrifice qui satisfît pleinement la divine justice de Dieu. Et seul un Christ pleinement divin pouvait être, par le Saint-Esprit, assez puissant pour recréer des êtres humains ravagés par le péché, et pour les recréer pareils à la personnalité du divin. Autrement dit, seul le divin Fils pouvait réaliser la conversion, ou nouvelle naissance, des pécheurs et susciter des changements de personnalité reflétant l’image du divin. En résumé, seul le Fils, amour incarné, pouvait manifester et rendre effectif un amour à ce point transformateur.

Vigile matinale du 28 Janvier

28 janvier 2016

« L’ange lui répondit: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » Luc 1.35

Des anges accompagnent Joseph et Marie, de Nazareth, leur lieu de séjour, à la cité de David. Le décret par lequel la Rome impériale ordonnait le recensement de tous les peuples de ses vastes domaines avait atteint les collines de la Galilée et leurs habitants. Tout comme Cyrus avait été appelé autrefois à l’empire du monde pour rendre la liberté aux captifs du Seigneur, César Auguste accomplira le dessein de Dieu d’amener à Bethléem la mère de Jésus. Celle-ci appartient à la lignée de David, et c’est dans la cité de David que doit naître le Fils de David. De Bethléem, avait dit le prophète, surgira « celui qui doit être le chef suprême d’Israël, celui dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours éternels ». Mais Joseph et Marie ne sont ni reconnus, ni honorés dans leur cité royale.

Las et sans abri, ils parcourent la longue rue étroite, depuis la porte de la cité jusqu’à son extrémité orientale, cherchant en vain un lieu de repos pour la nuit. Il n’y a pas de place pour eux dans l’auberge encombrée.
Sous un grossier hangar servant d’abri au bétail, ils trouvent enfin un refuge, et c’est là que naîtra le Rédempteur du monde. {JC 31.1}

Les hommes n’en savent rien, mais les cieux s’emplissent de joie. Un intérêt plus profond et plus tendre attire vers la terre les saints êtres qui peuplent le monde de la lumière. L’univers tout entier est illuminé de sa présence. Des foules d’anges se rassemblent sur les collines de Bethléem. Ils attendent un signal pour annoncer au monde la bonne nouvelle. Si les conducteurs d’Israël avaient été fidèles à leur mandat, ils auraient eu le bonheur de participer à l’annonciation de la naissance de Jésus. Mais maintenant ils sont mis de côté. {JC 31.2}

Vigile matinale du 27 Janvier

27 janvier 2016

« Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, » Jean 5.22

Jésus étant le seul vrai modèle, quiconque se donne en exemple aux autres prend la place du Christ. Et puisque le Père « a remis tout jugement au Fils » (Jean 5:22), celui qui a la prétention de juger les mobiles des autres usurpe en outre les prérogatives du Fils de Dieu.
Ces prétendus juges et critiques se placent ainsi dans les rangs de l’Antichrist « qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu ». 2 Thessaloniciens 2:4. {HCQ 103.2}

L’humble Jésus de Nazareth revendique sa véritable noblesse. Il s’élève au-dessus de l’humanité, met de côté l’humiliation attachée à la nature humaine et paraît comme celui qui est honoré des anges, le Fils de Dieu, égal au Créateur de l’univers. Les gouverneurs des Juifs et la multitude attentive sont muets sous le charme de ces vérités puissantes et de la dignité de son maintien. Nul homme n’avait jamais prononcé des paroles comme celles-ci, ni n’avait agi avec cette majesté royale. Son langage est clair et simple; il déclare pleinement sa mission et le devoir du monde. « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout pouvoir de juger; afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne sera point sujet à la condamnation, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous dis que le temps vient, et qu’il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car comme le Père a la vie en  lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même; et il lui a aussi donné l’autorité d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. » {VJC 161.2}

Ici Jésus rejette sur les gouverneurs leurs accusations contre lui, et leurs tentatives de lui dicter son œuvre, et de juger, par leur étroitesse et leur bigoterie, ses actes de miséricorde et de bienfaisance. Il se déclara lui-même leur Juge, et le Juge de tout le monde. Lorsqu’il vint sur la terre comme Rédempteur, le monde fut placé entre ses mains et c’est à lui que tous les hommes devront rendre compte. Il se chargea du fardeau de l’humanité, afin qu’il délivrât les hommes des conséquences de leurs péchés. Il est à la fois leur Avocat et leur Juge. Ayant bu jusqu’à la lie la coupe de la tentation et de l’affliction humaines, il peut comprendre la fragilité et les péchés des hommes et prononcer sur eux son jugement. C’est pourquoi, le Père a remis cette œuvre entre les mains de son Fils, sachant que celui qui résista victorieusement aux tentations de Satan, pour l’amour de l’homme, sera infiniment sage, juste et miséricordieux dans ses relations avec ce dernier. {VJC 162.1}

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR LE GRAND CONFLIT

26 janvier 2016

Comprendre le grand conflit par Alberto R. Timm

De nos jours, beaucoup de gens reconnaissent que notre monde n’est qu’un champ de bataille où s’affrontent les puissances spirituelles du bien et du mal.
Leurs activités sont évidentes, par exemple, dans le contraste saisissant entre le bonheur de la vie et la douleur de la mort, la beauté de l’amour et la cruauté de la haine, ou le fait que parfois ce sont les gens honnêtes qui souffrent le plus (voir Ps 73.2-17 ; Ml 3.3-18).

Dans la parabole de l’ivraie (Mt 13.24-29, LSG), les serviteurs demandent au propriétaire du champ : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Et le propriétaire de répondre : C’est un ennemi qui a fait cela.

La mystérieuse coexistence du bien et du mal et le conflit qui les oppose soulèvent quelques questions cruciales : ce conflit a-t-il eu un commencement et se terminera-t-il un jour ? Quelle est sa signification théologique de base ? Et plus, à quel point est-il généralisé dans notre monde aujourd’hui ? Cet article cherche à trouver des réponses bibliques à ces trois questions fondamentales.

Un mystérieux commencement

Ce fameux conflit cosmique actuellement en cours a eu un commencement et aura une fin. Son mystérieux commencement dans les cours célestes a été prévu mais non ordonné par Dieu, lequel « s’est préparé à faire face à cette terrible éventualité ». Après avoir perdu toute gratitude envers Dieu, Lucifer devint de plus en plus jaloux de lui (Es 14.12-14 ; Ez 28.12-17) et se mit à répandre son apostasie dans les cours célestes.

« Dans sa grande miséricorde, Dieu supporta longtemps Lucifer. » Mais vint un temps où la rébellion fut confirmée, et Lucifer (qui devint Satan) « fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Ap 12.7-9). Suite à la chute d’Adam et Ève (Gn 3), la terre devint le champ de bataille du bien et du mal.

L’enjeu ultime

Tout ce conflit cosmique gravite autour du caractère de Dieu tel qu’exprimé dans sa loi morale. Siècle après siècle, Satan a développé différentes stratégies pour pervertir les rapports des gens avec cette loi. Aux jours de l’Ancien Testament, et ce, jusqu’à l’exil babylonien, le peuple de Dieu était toujours tenté de transgresser la loi par l’idolâtrie. Après l’exil, les Israélites versèrent dans l’extrême opposé, soit le légalisme : à leurs yeux, la loi devint une fin en soi pour le salut. Au cours de la période post-apostolique, la croix du Christ, laquelle confirme la loi (Rom 3.31) commença à être considérée comme ayant aboli la loi. Entre-temps, l’engagement inconditionnel du peuple de Dieu du temps de la fin envers la loi excite la fureur particulière de Satan contre lui (Ap 12.17).

Certains considèrent le conflit cosmique comme le centre de la théologie biblique. Mais ni lui ni aucun autre thème ne peut remplacer Dieu en tant que centre révélé de toute vraie doctrine. Le conflit cosmique fournit le cadre théologique de base dans lequel toutes les doctrines bibliques et tous les principes liés au style de vie trouvent leur sens et sont mis dans la bonne perspective. En outre, il nous donne aussi une compréhension correcte de l’histoire, ce théâtre gigantesque où les êtres humains tiennent le rôle de leur propre vie, soit pour Satan et sa cause trompeuse, soit pour Dieu et son plan du salut.

Une réalité mondiale

Tandis que le grand conflit se dirige vers sa fin, le mal, la tentation et le péché deviennent plus agressifs, plus généralisés. Dans le jardin d’Éden, la tentation se limitait géographiquement à l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Gn 2.16,17). Après la chute d’Adam et Ève, la tentation devint une réalité mondiale s’exprimant de façon interne (nature humaine) et externe (environnement) (Gn 3.7-19). Dans les siècles passés, les foyers des enfants de Dieu furent souvent (bien que pas toujours) des forteresses de valeurs spirituelles et morales (voir Jos 24.15 ; Jb 1.5). Mais aujourd’hui, avec l’intrusion des médias modernes dans notre vie, toute la gamme des tentations est devenue accessible aux enfants de Dieu, partout.

Dans le grand conflit, la dispute pour l’esprit humain est cruciale, car c’est lui qui détermine nos comportements personnels et sociaux. Christ explique que « c’est du dedans, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, prostitutions, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchanceté, ruse, dérèglement, regard envieux, blasphème, orgueil, folie » (Mc 7.21,22). Paul reconnaît cette force du mal : « Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas. » (Rm 7.19) Seule la puissance surnaturelle de la grâce de Dieu peut délivrer les pécheurs « du pouvoir des ténèbres » et les transporter « dans le royaume » du Christ (Col 1.13,14 ; voir Ep 2.1-10), restaurant en eux « la pensée de Christ » (1 Cor 2.16) et faisant de chacun d’eux « une nouvelle créature » (2 Co 5.17).
Le grand conflit cosmique a commencé au ciel par la rébellion de Lucifer et de ses anges. Transféré ensuite à ce monde à cause de la chute d’Adam et Ève, il durera jusqu’à la destruction finale du péché et de tous les pécheurs impénitents (y compris Satan et ses anges) à la fin des 1 000 ans mentionnés dans Apocalypse 20.

Puisque le péché n’est pas éternel, ni les pécheurs immortels, Dieu peut les détruire et restaurer cette terre à sa condition parfaite originelle. Alors, le bonheur de la vie anéantira la douleur de la mort ; la beauté de l’amour engloutira la cruauté de la haine ; plus jamais les gens honnêtes ne devront souffrir. Finalement, le bien aura triomphé du mal.
1. Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 12.
2. Idem, La tragédie des siècles, p. 539

Vigile matinale du 26 janvier

26 janvier 2016

VIE, MORT ET RÉSURRECTION DE CHRIST
La vie du Christ, parfaitement soumise à la volonté divine, ses souffrances, sa mort et sa résurrection sont les moyens nécessaires que Dieu a prévus pour libérer l’homme du péché, en sorte que tous ceux qui, par la foi, acceptent ce rachat obtiennent la vie éternelle. Dès lors, la création tout entière peut mieux comprendre l’amour saint et infini du Créateur. Cette réconciliation parfaite prouve la justice de la loi de Dieu et la noblesse de son caractère; en effet, elle condamne notre péché tout en assurant notre pardon. La mort du Christ a une valeur substitutive et rédemptrice; elle est propre à réconcilier et à transformer. Sa résurrection proclame le triomphe de Dieu sur les forces du mal, et pour ceux qui acceptent la réconciliation, elle atteste leur victoire finale sur le péché et la mort; elle démontre la seigneurie de Jésus-Christ, devant qui tout genou ploiera dans les cieux et sur la terre.

 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3.16 :

Je voudrais vous faire revisiter deux Chiffres de réel espoir. Chiffre qui vaut beaucoup plus que ses millions du Loto. En grecque, ce verset se compose de 25 mots, en anglais « version NIV » 26 mots et en français 30 mots. Dans ces trente mots se défilent toute l’espoir de l’humanité. Max Lucado écrivain chrétien renommé nous dit que « verset assez court pour être écrit sur une serviette de table ou mémorisé en peu de temps, mais assez solide pour résister aux tempête et aux questions soulevées pendant deux mille ans »

Ce verset est un alphabet de grâce, une table des matières de l’espérance chrétienne. Chaque mot est un coffret de sécurité, regorgeant de joyaux. Si Satan devait effacer un verset dans la Bible ce serait bien ce verset. Car en 30 mots Dieu a tout dit de LUI. Remercions Dieu pour Jean 3 : 16

Josué 11

25 janvier 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/06_josue/josue_11.mp3]

1 Jabin, roi de Hatsor, ayant appris ces choses, envoya des messagers à Jobab, roi de Madon, au roi de Schimron, au roi d’Acschaph,

2 aux rois qui étaient au nord dans la montagne, dans la plaine au midi de Kinnéreth, dans la vallée, et sur les hauteurs de Dor à l’occident,

3 aux Cananéens de l’orient et de l’occident, aux Amoréens, aux Héthiens, aux Phéréziens, aux Jébusiens dans la montagne, et aux Héviens au pied de l’Hermon dans le pays de Mitspa.

Vigile matinale du 25 janvier

25 janvier 2016

 « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut? » Hébreux 1.14

Nous avons un Avocat qui plaide notre cause. Le Saint-Esprit observe constamment notre ligne de conduite. Il nous faut maintenant une juste appréciation des choses, afin que notre piété pratique fasse paraître la vérité telle qu’elle est en Jésus. Les agents angéliques sont des messagers célestes, sans cesse occupés à monter et à descendre; ils établissent constamment des relations entre la terre et le monde supérieur. Ces messagers angéliques observent notre conduite. Ils sont toujours disposés à aider les faibles,
à préserver chacun de tout danger moral ou physique conformément à la providence divine. Toutes les fois que des âmes cèdent au pouvoir adoucissant et subjuguant de l’influence de l’Esprit de Dieu grâce au ministère angélique, il y a joie au ciel, le Seigneur lui-même chantant sa joie. {MC1 112.2}

Les hommes ont coutume de s’attribuer une trop grande gloire. C’est l’activité des agents célestes coopérant avec les instruments humains en accord avec le plan de Dieu qui résulte dans la conversion et la sanctification du caractère humain. Nous serions incapables de supporter la vue de la gloire du ministère angélique si cette gloire ne nous était voilée par égard pour la faiblesse de notre nature humaine. L’éclat de la gloire céleste, manifestée chez les anges de lumière, aurait un effet destructeur sur des mortels. Les anges agissent sur les esprits humains confiés à leur charge; ils leur rappellent de précieux souvenirs, comme ils l’ont fait pour les femmes venues au sépulcre. {MC1 113.1}

Des créatures servent d’instrument pour réaliser le plan céleste: renouveler notre nature, amener à obéir à Dieu des enfants de rébellion. Quiconque désire travailler selon la volonté et les plans de Dieu est confié à un ange gardien. Par  d’humbles et ardentes prières adressées à Dieu nous pouvons invoquer l’aide de célestes assistants. D’invisibles armés, lumineuses et puissantes, opéreront en faveur de celui qui est humble, doux et qui se fait petit. — Lettre 116, 1899. {MC1 113.2}

Vigile matinale du 24 janvier

24 janvier 2016

 « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. » 1 Corinthiens 4.9

Pour dire les choses simplement, quand des saints, remplis du Saint Esprit, sont placés dans des « situations de tous les jours », ce n’est jamais une affaire privée. L’Écriture dit que nous sommes en spectacle à trois intelligences différentes : les anges, les démons et l’humanité.

Vous avez peut-être parfois l’impression d’être seul dans vos luttes, mais vous n’êtes pas impliqué dans une quelconque bataille secrète se déroulant dans un coin obscure. Au contraire, trois royaumes te regardent avec beaucoup d’intérêt. Les démons te regardent, les anges te regardent et les gens te regardent. Et ils se demandent tous : « Comment cet enfant de Dieu va-t-il
répondre à cette épreuve ? » David Wilkerson Or au-delà de cette question, ce texte de Paul nous fait rappeler que nous sommes engagé qu’on le veuille ou non dans un conflit cosmique. Les anges sont aux aguets pour venir à notre secours.

Malheureusement les démons sont là pour nous faire chuter. C’est le conflit dans lequel tout chrétien se trouve. Mais Dieu a fait de nous ce que nous sommes et Il œuvre pour ce que nous devions que ce qu’il a prévu pour nous. Il suffit qu’on reste conscient qu’on est tous les jours engagés dans le conflit cosmique entre Dieu et Satan.

Vigile matinale du 23 janvier

23 janvier 2016

« Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. » 2 Pierre 3.5-7

Le scepticisme, vis-à-vis de l’existence d’un Dieu créateur et personnel et de son intervention imminente sur notre planète, a gagné tous les niveaux de notre pensée occidentale. Ce scepticisme avait été formidablement pressenti par l’apôtre Pierre, au début de notre ère, déjà. En suivant le gré de leurs désirs, notamment dans le domaine de la foi, les humains tombent sous le charme des mensongère de Satan.

Ellen White, une femme inspirée de la fin du XIXe siècle, écrivait à ce sujet : « Une autre erreur dangereuse, c’est celle qui nie la divinité de Jésus-Christ, aussi bien que son existence antérieure à son incarnation. Bien qu’elle contredise les enseignements les plus positifs du Sauveur touchant ses relations avec le Père, sa nature divine et sa préexistence, cette théorie est acceptée par beaucoup de personnes qui professent croire aux Écritures. On ne peut la soutenir qu’en « tordant les Écritures » de la façon la plus manifeste. » La tragédie des siècles, chapitre 32, Les pièges de Satan.

La parade de Dieu à ces attaques sataniques contre son Église avait été prévue de longue date par les prophètes. L’apôtre Pierre le rappelle dans son discours de pentecôte : « Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles seront prophètes, vos jeunes gens auront des visions, vos vieillards auront des songes. » (Actes 2.17 ; Joël 3.1) Ainsi « La puissance de Dieu garde par la foi pour le salut prêt à se révéler au moment de la fin. » (1 Pierre 1.5) Ecrit par Daniel.

Vigile matinale du 22 janvier

22 janvier 2016

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, –avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. » Romains 8.18-21

Dans tous les siècles, Satan a persécuté les enfants de Dieu, les a torturés et mis à mort; mais, en mourant, ils devinrent des vainqueurs. Par leur foi inébranlable, ils firent connaître celui qui est plus puissant que Satan.

Celui-ci pouvait torturer et tuer les corps, mais il ne pouvait pas toucher à la vie qui est cachée avec le Christ en Dieu. Il pouvait faire jeter les disciples en prison, mais il ne pouvait pas lier leur esprit. À travers les ombres, ceux-ci pouvaient entrevoir la gloire et se dire: « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » Romains 8:18. « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. » 2 Corinthiens 4:17. {HCQ 32.3}

Par les épreuves et la persécution, la gloire et le caractère de Dieu sont révélés à ses élus. L’Église, haïe et persécutée par le monde, est formée et disciplinée à l’école du Christ. Elle avance le long de sentiers étroits sur la terre, où elle est purifiée dans la fournaise de l’affliction. À travers des luttes douloureuses, elle suit le Maître sur le chemin du sacrifice, exposée à d’amères déceptions; mais cette rude école lui enseigne la culpabilité et la malédiction du péché qu’elle considère avec horreur. Participant aux souffrances du Christ, les enfants de Dieu auront aussi part à sa gloire.

Dans une sainte vision, le prophète vit le triomphe de Dieu. Il dit: « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu… debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant: Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations. » Apocalypse 15:2,3. « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. C’est pour cela qu’ils sont devant le trône de Dieu, et le servent nuit et jour dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux. » Apocalypse 7:14, 15. {HCQ 32.4}