« Quand il sera venu, lui, il confondra le monde en matière de péché, de justice et de jugement » (Jean 16:8, NBS).
Témoignage
« Le Saint-Esprit est une personne, car il rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Quand ce témoignage est rendu, il établit lui-même sa propre véracité. À ce moment-là, nous croyons et nous avons l’assurance que nous sommes enfants de Dieu » (Ellen White, Evangéliser, p. 551).
Le Saint-Esprit travaille dans nos vies en trois phases (Jean 16:8-11). D’abord, Il nous convainc de nos péchés pour nous amener à Jésus. Deuxièmement, Il nous persuade que la Justice de Christ est suffisante pour être sauvé. Troisièmement, il expulse Satan et le péché de nos vies (Jean 16:11).
Mes parents ont élevé leurs six enfants (je suis le cinquième) dans la crainte de Dieu, nous encourageant à lui faire confiance et étudier sa Parole. Nous avons compris qu’il y avait un paradis à gagner et un enfer à éviter. Cependant, nous n’avons pas maintenu la relation avec Dieu ou développé la confiance en lui. Le frère de ma mère, mon oncle Harold, a épousé une Adventiste du septième jour. Un jour, il annonça à sa nouvelle femme qu’il lui prouverait par la Bible qu’elle n’avait pas à garder le Sabbat (samedi). Après de nombreuses études, cependant, il se rendit compte que le vrai Sabbat de la Bible était bien le samedi. Peu de temps après, Harold fut baptisé devenant ainsi membre de l’Église adventiste du septième jour.
Au moment opportun, Harold partagea sa foi avec notre famille, et malgré mes tentatives, je n’ai pu trouver un moyen de réfuter l’enseignement du Sabbat de la Bible. Je ne voulais pas garder le Sabbat. Cela contrariait mes plans. Avec le temps, sous l’inspiration du Saint-Esprit, je fus de plus en plus convaincu que j’étais un pécheur voué à la perdition. Je savais que je n’obéissais à pas Dieu et que je ne serais pas sauvé. À cette même période, je recevais une lettre de l’oncle Harold dans laquelle il décrivait ce que serait le ciel en utilisant la Bible pour appuyer ses allégations. En écoutant sa description du ciel, j’ai éprouvé le vif désir de donner ma vie à Dieu. Puis, j’ai entendu la voix de Dieu dans mon cœur, clairement, comme si quelqu’un était assis à côté de moi : « Soit tu me donnes ta vie maintenant, soit tu ne le feras jamais. » J’ai été immédiatement saisi d’une grande peur. J’échangeais le ciel contre les choses de cette terre. Je me suis levé de ma chaise pour aller dans ma chambre, j’ai fermé la porte derrière moi. Je me suis agenouillé près de mon lit et j’ai prié pour la première fois de tout mon cœur. C’était difficile de trouver les bons mots, mais finalement j’ai prié, « Cher Jésus, je veux être ce que tu veux que je sois. Je veux faire ce que tu veux que je fasse, et je veux aller où tu veux que j’aille. »
Dès l’instant où j’ai fait cette prière, j’ai senti un changement balayer mon corps. J’ai été libéré de ma vieille colère et de mon amertume, et l’amour, la paix et la joie de Dieu ont rempli mon cœur. Je savais que Dieu avait entendu ma prière et j’étais convaincu de mon devoir. Je me suis relevé et je suis allé annoncer à ma mère la bonne nouvelle — que j’allais maintenant vivre pour Jésus et commencer à garder le Sabbat. Des larmes de joie coulèrent sur ses joues. En quelques jours, je rompais tous les liens du péché qui m’attachaient au monde. Certaines personnes ne comprenaient pas ma décision, c’était encore la confusion sur ce que je devais faire exactement, mais ma conscience était tout à fait claire, la joie remplissait mon cœur ! Par la suite, j’étudiai avec le pasteur adventiste local et je commençai à comprendre beaucoup mieux la volonté de Dieu pour ma vie. Finalement, je fus baptisé pour devenir membre de l’Église adventiste du septième jour. C’est la meilleure décision jamais prise dans ma vie !