« Je dis plutôt : marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez jamais ce que la chair désire. » (Galates 5:16, NIV).

Témoignage

“Il n’y avait en lui (Jésus) rien qui faisait écho aux sophismes de Satan. Il ne donnait pas son consentement au péché. Il ne céda pas à la tentation, même en pensée. Nous pouvons faire de même. L’humanité du Christ était unie à la divinité ; la présence du Saint-Esprit le rendait apte au combat. Or, il est venu pour nous rendre participants de sa nature divine. Aussi longtemps que nous sommes unis à lui par la foi, le péché ne domine pas sur nous. Dieu fait en sorte que par la main de la foi nous saisissions fortement la divinité du Christ, afin d’atteindre la perfection du caractère. (Ellen White, Jésus-Christ, p. 105).

Jerry était un travailleur acharné. Il a passé la majeure partie de sa vie d’adulte à construire des ponts et des gratte-ciels. C’était la personne qui marchait à plus de trente mètres au-dessus du sol sur une poutre en fer étroite et qui la soudait par point à une autre poutre en fer. Mais bien que Jerry fût talentueux et travailleur, il abusait de l’alcool, du tabac, des drogues, des femmes et de la vie sauvage. Chaque fois qu’un chrétien arrivait au travail, Jerry le persécutait verbalement et psychologiquement, pour qu’il se décourage et démissionne. Il détestait le christianisme et les chrétiens.

À l’approche de ses 50 ans, Jerry commença à déprimer. Un jour, il décida de mettre fin à ses jours. Alors qu’il rentrait chez lui en voiture avec l’intention de se suicider, il vit sur la route un panneau indiquant l’église adventiste du septième jour. Le Saint-Esprit mit en lui cette pensée : « Peut-être qu’ils peuvent m’aider. » Il a donc garé sa voiture dans le parking au moment où les élèves de l’école d’Église sortaient, il s’est approché du directeur et a marmonné quelque chose qui laissait comprendre qu’il avait besoin d’aide. Le directeur communiqua mon numéro à Jerry en lui disant : « C’est le numéro de téléphone de notre pasteur. Je vous invite à l’appeler. » Quand il m’a téléphoné ce soir-là, il m’a dit qu’il avait des ennuis et m’a demandé si je pouvais l’aider. J’ai téléphoné à un ancien, et ensemble nous sommes allés directement chez lui.

Jerry nous a tout raconté et a ajouté : « Je n’arrive pas à croire que je suis tombé si bas au point d’avoir un pasteur dans ma maison. » Il a dit qu’il avait essayé tout ce que le monde avait à offrir sans trouver de satisfaction, alors il avait décidé de cesser de vivre. J’ai dit : « Jerry, vous n’avez pas encore tout essayé parce que vous n’avez pas essayé Jésus. » « Vous avez raison, sourit-il, je n’ai pas essayé Jésus. Alors, que dois-je faire pour cela ? » J’ai partagé avec lui le message simple de l’Évangile et lui ai demandé : « Y a-t-il une raison pour laquelle vous ne voudriez pas recevoir Jésus dans votre vie ? » Jerry répondit : « Non, parce que s’il ne fait rien pour moi ce soir, je mets fin à mes jours. »

Invitant Jerry à s’agenouiller avec nous, je lui ai demandé de répéter une prière après moi. Juste après qu’on ait dit « Amen », il attrapa mon bras et me dit : « Vous avez vu ça ? » « Vu quoi ? » lui ai-je demandé. ‘Dès que j’ai dit « Amen », j’ai ouvert les yeux et j’ai vu un homme planer au-dessus de ma tête avec un très mauvais regard, puis il a disparu par le plafond. Vous devez me croire !’ « Je vous crois, Jerry », ai-je dit. « Comment vous sentez-vous maintenant ? » Après un moment de réflexion, il dit : « Je me sens bien, vraiment bien. Je ne me suis pas senti aussi bien depuis très longtemps, voire jamais. Que m’est-il arrivé ? » J’expliquai : « Jerry, vous venez de demander à Jésus de venir dans votre vie et de pardonner vos péchés. Il vit maintenant dans votre cœur. Cet esprit maléfique que vous avez vu essayait de vous faire mettre fin à vos jours, mais Jésus l’a chassé. »

Une grande joie envahit la maison de Jerry cette nuit-là, à tel point qu’il n’arrivait pas à dormir. Il parcourut sa maison pour enlever tout alcool, les drogues, les magazines, tout ce qu’il pouvait trouver de malsain. Il mit tout dans un sac en plastique qu’il enterra dans un trou de plus d’un mètre de profondeur, dans son verger. Le lendemain, il se rendit en voiture dans une pépinière et y acheta un arbre qu’il planta par-dessus tout ce qu’il avait enterré. Quand je revins lui rendre visite, il me montra l’arbre et me dit : « Pasteur, ce trou dans le sol et ce nouvel arbre représentent ma vie. L’ancien Jerry est enterré là-bas et ce nouvel arbre fruitier représente le nouveau Jerry parce que je vis maintenant une nouvelle vie ! »