Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 14 janvier

14 janvier 2021

Isaac, une figure du Christ

« C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’Il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité. » Hébreux 11 : 17, 18

L’offrande d’Isaac était destinée par Dieu à préfigurer le sacrifice de son Fils. Isaac était un symbole du Fils de Dieu, sacrifié pour les péchés du monde. Dieu désirait faire connaître à Abraham l’Évangile du salut destiné aux hommes. … Il lui fut donné de comprendre dans sa propre expérience combien grand était le renoncement de Dieu en donnant son Fils pour sauver l’homme de la ruine.

Pour Abraham, aucune torture mentale ne pouvait être égale à celle qu’il endurait pour obéir à l’ordre de sacrifier son fils.

Son cœur était brisé lorsque, d’une main tremblante, il prit le feu, tandis qu’Isaac demandait : «Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ?» (Gen. 22 : 7.) Mais Abraham ne pouvait pas encore le lui dire. Le père et le fils construisirent l’autel, et le moment suprême arriva pour Abraham de faire connaître à Isaac ce qui angoissait son âme durant le long voyage, c’est que lui, son enfant, était la victime. … Le fils accepta le sacrifice parce qu’il crut à la sincérité de son père. Or, quand tout fut prêt, quand la foi du père et la soumission du fils furent pleinement démontrées, l’ange de Dieu arrêta la main levée d’Abraham et lui dit : «Je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique.» (Verset 12.)

Notre Père céleste a abandonné son Fils bien-aimé à l’agonie de la crucifixion. Des légions d’anges furent témoins de l’humiliation et de l’angoisse du Fils de Dieu, mais il ne leur fut pas permis de s’interposer comme dans le cas d’Isaac. Aucune voix ne se fit entendre pour arrêter le sacrifice du Fils chéri de Dieu, le Rédempteur du monde. Il fut abreuvé d’insultes, de moqueries, de dérision, et torturé jusqu’à ce que, la tête inclinée, il rendit l’âme, l’Être infini pouvait-il nous donner une plus grande preuve de son amour et de sa miséricorde ? «Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?» (Rom. 8 : 32.) (E.G. White – Pour mieux connaître Jésus-Christ)

Your email address will not be published. Required fields are marked *

*