Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Job 39

28 octobre 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/18_job/job_35.mp3]

1 Sais-tu quand les chèvres sauvages font leurs petits? Observes-tu les biches quand elles mettent bas?

2 Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent, Et connais-tu l’époque où elles enfantent?

3 Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture, Et sont délivrées de leurs douleurs.

4 Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, Ils s’éloignent et ne reviennent plus auprès d’elles.

5 Qui met en liberté l’âne sauvage, Et l’affranchit de tout lien?

6 J’ai fait du désert son habitation, De la terre salée sa demeure.

7 Il se rit du tumulte des villes, Il n’entend pas les cris d’un maître.

8 Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, Il est à la recherche de tout ce qui est vert.

9 Le buffle veut-il être à ton service? Passe-t-il la nuit vers ta crèche?

10 L’attaches-tu par une corde pour qu’il trace un sillon? Va-t-il après toi briser les mottes des vallées?

11 Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande? Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux?

12 Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte? Est-ce lui qui doit l’amasser dans ton aire?

13 L’aile de l’autruche se déploie joyeuse; On dirait l’aile, le plumage de la cigogne.

14 Mais l’autruche abandonne ses oeufs à la terre, Et les fait chauffer sur la poussière;

15 Elle oublie que le pied peut les écraser, Qu’une bête des champs peut les fouler.

16 Elle est dure envers ses petits comme s’ils n’étaient point à elle; Elle ne s’inquiète pas de l’inutilité de son enfantement.

17 Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage.

18 Quand elle se lève et prend sa course, Elle se rit du cheval et de son cavalier.

19 Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, Et qui revêts son cou d’une crinière flottante?

20 Le fais-tu bondir comme la sauterelle? Son fier hennissement répand la terreur.

21 Il creuse le sol et se réjouit de sa force, Il s’élance au-devant des armes;

22 Il se rit de la crainte, il n’a pas peur, Il ne recule pas en face de l’épée.

23 Sur lui retentit le carquois, Brillent la lance et le javelot.

24 Bouillonnant d’ardeur, il dévore la terre, Il ne peut se contenir au bruit de la trompette.

25 Quand la trompette sonne, il dit: En avant! Et de loin il flaire la bataille, La voix tonnante des chefs et les cris de guerre.

26 Est-ce par ton intelligence que l’épervier prend son vol, Et qu’il étend ses ailes vers le midi?

27 Est-ce par ton ordre que l’aigle s’élève, Et qu’il place son nid sur les hauteurs?

28 C’est dans les rochers qu’il habite, qu’il a sa demeure, Sur la cime des rochers, sur le sommet des monts.

29 De là il épie sa proie, Il plonge au loin les regards.

30 Ses petits boivent le sang; Et là où sont des cadavres, l’aigle se trouve.

COMMENTAIRE

Dieu continu à parler à Job. Moïse décrit le message de Dieu à Job et dans ce chapitre qui prend la forme d’un professeur de biologie qui présente à son élève une liste de six animaux et d’oiseaux, leurs aspects particularités et merveilleux. Dieu demande à Job s’il comprend pourquoi Il les a créées ainsi. Les animaux sont : 1. La chèvre et la biche (v.1-4) ; 2. L’âne (v.5-8) ; 3. Le buffle (v.9-12) ; 4. L’autruche (v.13-18) ; 5. Le cheval (v.19-25) et 6. L’aigle (V.26-30). C’est comme nous emmener au zoo.

Au verset premier il y a un lien entre deux phrases parallèles, avec « Sais-tu ? » qui commence la phrase 1a et « Observes-tu ? » qui termine la phrase 1b (v.1). Dieu demande aussi à Job s’il est capable de compter les mois pendant lesquels ces animaux donneront la vie. C’était la responsabilité de Job de connaître ses moutons et ses chèvres, leurs âges, le temps de la conception à la naissance. Job et ses servants prenaient des notes. Job pouvait-il savoir à l’avance l’endroit où ces animaux allaient mettre bas, et le temps que les petits grandiraient et quitteraient leur mère et ne retournent jamais. (v. 3-4)

Le président de l’université de Sahmyook, Dr. Sang-ne Kim, prêcha en 2013 sur la différence entre les êtres humains et les animaux, et souligna : « les animaux ne retournent pas et ne reconnaissent pas leurs parents. » Alors comment l’évolution peut-elle être vraie ? Dieu a implanté cet attribut à l’homme par opposition aux animaux, et Job, Moïse et Dieu le savaient.

Dieu regarda un deuxième animal : l’âne (verset 5a). Les Rabbins n’étaient pas sûrs si ce verset se référait à l’âne sauvage parce qu’ils vivent dans des étendues sauvages et dans les terres arides. D’autres savants pensaient que ces versets pouvaient parler d’oiseaux sauvages (versets 5-8). Le sujet est le suivant : Dieu veut une réponse venant de Job s’il connaît un animal qui profite de sa liberté et vit dans les milieux sauvages et dans les « terres salées ». Cet animal ne prête pas attention aux cris des conducteurs qui lui demandent de sortir de la voie. Il aime les montagnes, et cherche quelque chose de vert, « il se rit du tumulte des villes » (v.7-8)

Le troisième animal que Dieu vous parlait à Job est le buffle sauvage ou quelque chose comme le rhinocéros. Dieu demande à Job si le buffle peut être domestiqué (v.9). Job peut-il prendre une corde et faire de façon que le buffle laboure pour lui ? Cette grande puissance peut-elle être utile à Job ? (v.10-12). La réponse est négative. Pourquoi ? Dieu les a créés sauvage et non pas pour être domestiqué pour servir les hommes. La vache est calme, le buffle sauvage.

Ensuite, Dieu se tourne vers un quatrième animal, l’autruche, qui est fière et radieuse. Quelques Rabbins pensent que ces versets traitent de cigogne ou de vautour ou d’autres grands oiseaux, peut-être même un paon. L’autruche laisse ses œufs sur la « terre » (v. 14). Dieu demande à Job s’il est conscient que l’autruche abandonne ses œufs et oublie que le pas d’un éléphant ou de n’importe quels autres « bêtes des champs », peut les fissurer. (v.15) Il lui demande si Job sait que l’autruche est dure avec ses petits (verset 16). Là où Dieu veut en venir, c’est qu’il plaçât en l’autruche ces habitudes particulières. Elles n’ont pas évolué. « Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage. » (verset 17). Et si Job a vu une autruche mépriser un cheval et son cavalier, et se demanda pourquoi a-t-elle ces caractéristiques qui n’ont pas été acquises par l’environnement (verset18).

Le cinquième animal, Dieu veut que Job réfléchisse sur le cheval. Dieu demande à Job s’il a donné la force au cheval, et s’il l’a donné une crinière qui est comme « des vêtements à son cou ». Dieu créa le cheval pour qu’il « bondisse comme la sauterelle et creuse le sol et se réjouisse de sa force » et « s’élève et prends sa course » dans les vallées (versets 19-21). Le cheval s’élance au-devant des armes et ne recule pas en face de l’épée (v.21-22). « Il ne peut se contenir au bruit de la trompette » (verset 24). Job sait-il que le cheval flaire la bataille « de loin » et par la voix tonnante des chefs et les cris de guerre (verset 25). Dieu donna au cheval de la beauté, de la force, du courage, de l’excitation énergétique, des bonnes capacités auditives, et de la patience. Où est-ce que l’évolution peut se placer au milieu de tout ça ?

Dieu arriva au sixième animal, le faucon ou l’aigle (versets 26-27). Les qualités de ces oiseaux de proie sont implantées par le Dieu à la création. Le faucon a de grandes ailes (verset 26) et il est migrateur « il étend ses ailes vers le midi » (verset 26). « Est-ce par ton ordre que l’aigle s’élève ? » (verset 27).  Les aigles volent haut et construisent leurs nids comme de hauts forts inaccessibles. Ils aiment habiter dans de hauts rochers (verset 28). Job sait-il que Dieu donna aux aigles ses bonnes capacités optiques ou réalise-t-il que « ses petits savent où regarder et savent où se trouvent les cadavres. (Versets 29-30) Dieu créa les animaux avec des caractéristiques spéciales de variétés, d’ingéniosité, d’attention, enleva l’ennui de la répétition et rendit la vie dans un monde hostile incroyablement intéressante.

O Dieu,

Quelle attention merveilleuse tu nous accordes et tu nous donnes un aperçu des spéciales caractéristiques de tes animaux qui nous surprennent. Merci de nous enseigner et de nous guider. Amen  

Koot van Wyk 
Kyungpook
Université National de Sangju,
Corée du Sud.

Traduction : Séphora Panon

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