Le Christ, notre paix et notre justice
« Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. » Actes 5 : 31
Vêtu de la robe immaculée de justice tissée sur le métier du ciel, Jésus se tient à la droite de Dieu pour couvrir ses enfants croyants du vêtement parfait de sa justice. Ceux qui hériteront du royaume de Dieu n’auront à leur actif aucun mérite. La louange et la gloire appartiendront toujours à Dieu.
Le pécheur ne peut faire sa propre paix avec Dieu ; il ne peut qu’accepter la médiation du Christ. Ainsi, l’homme devient un avec lui et avec Dieu. C’est seulement par la foi au Christ que le cœur peut acquérir la sainteté. Cependant, plusieurs croient que la repentance est une sorte de préparation qu’ils doivent eux-mêmes entreprendre avant de venir au – Christ, un premier pas qu’ils doivent faire pour trouver en lui un médiateur favorable. Il est vrai que la repentance doit précéder le pardon, mais le pécheur doit aller au Christ avant de passer par la repentance. C’est la vertu du Sauveur qui fortifie, illumine l’âme et rend la repentance agréable à Dieu. La repentance est un don du Sauveur, de même que le pardon des péchés. Elle ne peut exister sans lui, car la raison pour laquelle nous implorons le pardon est la repentance, dont-il est l’auteur, le pécheur y est conduit par l’action du Saint-Esprit. Comme le don du pardon, la grâce de la contrition nous vient du Christ et tous deux ne sont accordés que par son sang expiatoire. Dieu incline premièrement à la repentance ceux qu’il pardonne.
Quand le pécheur accepte le Christ et vit en lui, Jésus se charge de ses péchés et de ses faiblesses et s’attache l’âme repentante aussi fermement que le sarment est attaché au cep. Nous ne sommes rien et n’avons rien, à moins de recevoir la grâce efficace du Christ. (E.G. White – Pour mieux connaître Jésus-Christ)