La communion dans le désert
Ne nous souvenons-nous pas du premier charme qu’il nous fit éprouver pour nous arracher à la fascination du monde? Il l’exercera et l’exercera encore, chaque fois qu’il nous verra en danger d’être enlacés par le mal. Il veut, afin d’avoir plus d’action sur nous, nous tirer à part en un lieu qui ne sera pas le paradis, mais bien un désert où rien ne puisse détourner notre attention de lui. Dans cette solitude, la présence du Seigneur devient tout pour nous, et nous estimons dans ce moment sa compagnie bien plus précieuse que celle de nos amis, alors que nous étions assis sous notre vigne et notre figuier. L’isolement et l’affliction font plus pour nous rapprocher de notre Père céleste que tout autre moyen.
Quand il nous a mis à part et amenés à lui, le Seigneur peut alors nous dire des choses douces et excellentes pour notre consolation; il « parle à notre cœur, » comme nous dit le texte. Oh! puissions-nous savoir par expérience le prix de cette promesse. Attirés par son amour, séparés par l’affliction et consolés par l’Esprit de vérité, nous connaîtrons le Seigneur et éclaterons en chants d’action de grâce. Gloire soit à la sagesse et à son amour infini!
(« Les Trésors de la Foi » est un recueil de 366 méditations bibliques de Charles Spurgeon.)