Le caractère pleinement divin du
Saint-Esprit
Il y a dans l’Écriture de nombreux éléments de preuve témoignant de la nature divine de l’Esprit. Le plus flagrant est, dans le livre des Actes, la tragique histoire d’Ananias et Saphira, revenus en privé sur les vœux sacrés qu’ils avaient faits au Seigneur. Venus déposer publiquement des offrandes partielles aux pieds des apôtres, ils furent frappés de mort subite, mais avant, Pierre avait donné une explication marquante de leur destin : ils avaient menti à l’Esprit saint. Puis il avait ajouté, stupéfiante révélation, qu’ils avaient menti non « pas à des humains […] mais à Dieu » (Actes 5.3,4).
La conclusion qui s’impose est bien que le Saint-Esprit est un être divin.
Le second élément de preuve se trouve dans les nombreux passages décrivant l’œuvre de l’Esprit comme unique et propre à Dieu, avec pour exemple le plus clair 1 Corinthiens 2.9-11.
Paul déclare à ses lecteurs qu’ils peuvent savoir « ce que Dieu a préparé pour ceux qu’il aime. » (Verset 9) Qu’est-ce qui rend ce savoir possible ? « Dieu l’a révélé par l’Esprit. » (Verset 10) Et comment se fait-il que l’Esprit ait accès à un tel savoir ? « Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Qui donc, parmi les humains, sait ce qui relève de l’humain, sinon l’esprit humain qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qui relève de Dieu sinon l’esprit de Dieu. » (Versets 10, 11) Ce passage suggère que, si quiconque veut savoir « ce qui relève de l’humain », il doit s’informer auprès d’un être humain. Or ce qui est vrai au plan humain l’est encore plus au plan divin : « De même personne ne connaît ce qui relève de Dieu sinon l’esprit de Dieu. »(Verset 11) Seul un être divin peut réellement savoir ce qu’il y a dans l’intelligence et dans le cœur d’un autre être divin.
La pleine divinité de l’Esprit
Comme pour le caractère divin du Fils, les implications théologiques du caractère divin de l’Esprit proviennent des questions soulevées par la divine intention de racheter une humanité gâchée par le péché.
Il est plus que certain que, si seul celui qui est égal au Père par nature et en sa personnalité pouvait offrir pour le péché un sacrifice effectivement salvateur, alors, du même coup, seul celui (l’Esprit) qui est pleinement divin peut effectivement communiquer aux humains pécheurs toute l’efficience de ce sacrifice. Là encore, il faut un Esprit pleinement divin pour révéler au pécheur l’œuvre d’un Fils pleinement divin (1 Corinthiens 2.7-12).
Seul le Saint-Esprit peut apporter à l’humanité déchue toute la puissance de conversion et de conviction de l’immense amour divin. Celui seul qui est de toute éternité lié au cœur d’amour sachant se sacrifier, caractère intrinsèque du Père et du Fils, peut pleinement communiquer un tel amour à une humanité perdue.
Celui seul qui avait collaboré avec le Fils à la création du monde allait être apte à effectuer la recréation des âmes ravagées par les forces destructrices de Satan et du péché (Romains 8.10,11).
Celui seul qui pouvait être en plein accord avec le cœur même du ministère incarné de Jésus, tout en ayant la capacité d’être partout en même temps (omniprésence de Dieu), pouvait représenter avec compétence devant le monde entier la présence éternelle, personnelle et rédemptrice du Christ. Et le seul être capable de le faire est cette personnalité constamment et totalement présente qu’est le Saint-Esprit.
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