« Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » Actes 22.16
Quand est-on prêt au baptême ?
C’est peut-être la question primordiale. Dans le Nouveau Testament, le baptême et l’enseignement allaient de pair (voir Actes 2.41,42). Si l’instruction préalable a été parfois de courte durée, mais intense, comme dans le cas de l’eunuque éthiopien, ce n’était certainement pas la règle. Le fait d’être prêt est plus lié à la volonté de s’engager pour Dieu et à la certitude d’être accepté par lui qu’aux connaissances. Mais l’un ne va pas sans l’autre, car le baptême représente un choix important, comparable au mariage. Il comporte une cérémonie publique et un engagement personnel. Il est donc souhaitable que les candidats réfléchissent sérieusement au sens que cet acte prendra pour eux.
Si l’on est submergé par le sentiment d’être inacceptable pour Dieu, et que l’on croit devoir purifier sa vie au préalable, on oublie l’essentiel : Jésus est mort pour nous « lorsque nous étions encore pécheurs » (Romains 5.8). On est baptisé en Christ, et non tout seul. S’il était possible de vaincre le péché par soi-même, le Dieu sauveur deviendrait inutile. Le christianisme se fonde sur l’impuissance des pécheurs. Venons donc à Dieu tel que nous sommes.
En participant par le baptême à la mort de Jésus, nous vivons dans l’espoir de connaître sa résurrection. En attendant, Jésus veut réaliser dans notre vie ce qui est déjà accompli en lui : notre mort au péché et notre nouvelle vie pour Dieu.
Revue Adventiste février 1998