Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 06 Avril

6 avril 2016

« Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » Actes 22.16

Quand est-on prêt au baptême ?

C’est peut-être la question primordiale. Dans le Nouveau Testament, le bap­tême et l’enseignement allaient de pair (voir Actes 2.41,42). Si l’instruction préalable a été parfois de courte durée, mais intense, comme dans le cas de l’eunuque éthiopien, ce n’était certai­nement pas la règle. Le fait d’être prêt est plus lié à la volonté de s’engager pour Dieu et à la certitude d’être accepté par lui qu’aux connaissances. Mais l’un ne va pas sans l’autre, car le baptême représente un choix impor­tant, comparable au mariage. Il com­porte une cérémonie publique et un engagement personnel. Il est donc sou­haitable que les candidats réfléchissent sérieusement au sens que cet acte prendra pour eux.

Si l’on est submergé par le sentiment d’être inacceptable pour Dieu, et que l’on croit devoir purifier sa vie au préa­lable, on oublie l’essentiel : Jésus est mort pour nous « lorsque nous étions encore pécheurs » (Romains 5.8). On est baptisé en Christ, et non tout seul. S’il était possible de vaincre le péché par soi-même, le Dieu sauveur devien­drait inutile. Le christianisme se fonde sur l’impuissance des pécheurs. Venons donc à Dieu tel que nous sommes.

En participant par le baptême à la mort de Jésus, nous vivons dans l’es­poir de connaître sa résurrection. En attendant, Jésus veut réaliser dans notre vie ce qui est déjà accompli en lui : notre mort au péché et notre nou­velle vie pour Dieu.

Revue Adventiste février 1998

Your email address will not be published. Required fields are marked *

*