« Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat. » Lévitique 23.32 :
Quand les Écritures traitent de quelque aspect du quatrième commandement, elles y associent le plus souvent — outre la fidélité envers le Dieu Créateur — la notion de sanctification. Selon Ez. 20:12, le sabbat est un signe entre Dieu et les hommes — donc une convention, une alliance — « pour qu’ils connaissent que je suis l’Éternel qui les sanctifie ». Si la sanctification est obtenue « par l’offrande du corps de Jésus-Christ » (Héb. 10:10), nous pouvons déduire de ces deux textes que le sabbat est un signe par lequel l’homme reconnaît que l’Éternel le sanctifie par l’offrande du corps du Christ.
Le sabbat se présente donc d’emblée comme étant intimement lié à la mort du Christ sur la croix et à son œuvre sacerdotale dans le sanctuaire céleste. Il est un témoignage de foi, de reconnaissance et d’amour envers l’œuvre d’expiation et d’intercession du Christ. C’est la raison pour laquelle « le message du troisième ange demande que soit présenté le sabbat du quatrième commandement en rapport avec l’œuvre du Christ ». (« Messages choisis », I, p.449). Il est déclaré par Mme White « être en vérité le message de la justification par foi ». (« Id. », p. 437). Le message du troisième ange — le dernier avant le retour du Christ — qui est à la fois prédication de la justification par la foi et présentation du sabbat de l’Éternel, n’est pas contradictoire, mais complémentaire, car le quatrième commandement est le « signe de l’œuvre rédemptrice du Christ » (« Éducation », p. 256). C’est en ce sens qu’on a pu dire aussi que le sabbat est le signe de la nouvelle alliance que Dieu propose, par le sang du Christ, à tout homme repentant et obéissant dans la foi et dans l’amour.
Marcel Fernandez