Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Explication en profondeur sur la Mort et la Résurrection :

23 juin 2016

L’enseignement biblique concernant la résurrection et l’état des morts est une source d’encouragement et de consolation. Dans les moments de douleurs, nous n’avons pas à être tristes « comme les autres qui n’ont point d’espérance » (1 Thessaloniciens 4.13). La raison de notre espérance est en Christ, qui a dit : « Parce que je vis, et que vous vivrez aussi » (Jean 14.19).

En tant qu’adventistes, nous avons une compréhension particulière de ce qu’il advient d’une personne quand elle meurt, pendant qu’elle repose dans la tombe et jusqu’à la résurrection — compréhension qui nous distingue de la majorité des chrétiens. Nous parlons de la résurrection d’une personne. Nous croyons en l’unité de la personne et à l’impossibilité d’une existence consciente en dehors du corps. Il n’y a aucune base biblique en faveur de l’idée selon laquelle, à la résurrection, il y aurait réunion du corps avec une âme dont il aurait été séparé au moment de la mort. Dans les écritures, les mots hébreux et grecs traduits par « âme », représente fondamentalement la personne elle-même, et non une partie d’elle consciente et vivant éternellement, capable d’exister sans le corps.

Au moment de la mort, la personne cesse d’être consciente (Psaumes 146.4). Le corps se désintègre et devient comme de la poussière de la terre (Ecclésiaste 3.20).

Les morts n’existent pas d’une manière consciente dans le ciel ou dans l’enfer. Pour employer une métaphore, ils dorment (Jean 11.11 ; Thessaloniciens 4.14). À la résurrection, ils sortiront de leur tombe où, la notion du temps n’existant plus, leur attente ne leur aura semblé durer qu’un moment.

C’est encore une preuve d’amour et de miséricorde de Dieu, car si les « âmes » étaient enlevées au ciel au moment de leur mort, comment pourraient-elles jouir pleinement du bonheur céleste en voyant l’affliction et la souffrance de leurs bien-aimés sur la terre ?

Toutefois, si la bible n’enseigne rien à propos d’une âme consciente ou d’une éventuelle survie de l’esprit après la mort du corps, elle a beaucoup à dire au sujet de la vie après la mort. Elle explique que la vie sera redonnée à tous, aux justes comme aux impies, mais elle décrit un avenir complètement différent pour chacun de ces groupes (Jean 5.28, 29). Après un repos dans la poussière, les morts ressusciteront pour recevoir les conséquences des choix qu’ils auront faits au cours de leur vie terrestre : l’immortalité pour ceux qui auront accepté la vie éternelle offerte par le Christ (Jean 3.16) et la séparation éternelle pour ceux qui auront rejeté cette offre — car ils n’auront pas laissé à Dieu d’autre option que de les abandonner ; ils ne pourront continuer à recevoir la vie du Seigneur ni l’obtenir d’aucune autre source, car, par amour pour ses enfants rachetés, Dieu ne peut permettre que l’égoïsme et le péché subsistent dans son univers parfait.

Lors du retour du Christ, les saints de tous les temps recevront en même temps leur héritage (1 Thessaloniciens 4.16, 17). En ce jour de résurrection, chacun d’eux deviendra une nouvelle créature. Il leur sera donné un nouveau corps, mais chacun reconnaîtra ses amis et sera reconnu par eux. Ceux qui marcheront dans les rues du ciel seront les mêmes qui auront vécu sur la terre et seront passés par l’expérience qui les a transformés. Il est réconfortant de savoir que Dieu conservera le caractère et la personnalité de ses enfants, et qu’à la résurrection il les restaurera avec leurs traits particuliers et distinctifs.

Comme d’autres, les adventistes considèrent que la mort est un ennemi, mais elle ne les terrorise pas. Nous pouvons l’affronter avec confiance, nous en remettant au Père aimant et à Jésus, notre Grand Frère, dont la victoire sur la tombe peut-être aussi la nôtre, par la foi.

Un adventiste ayant appris récemment qu’il était atteint d’une maladie incurable illustra cette sorte de confiance en écrivant ainsi à un ami intime de la famille :

« Mardi après-midi […], le diagnostic d’origine […] a été confirmé. Comme tu peux te l’imaginer, il a été très difficile à accepter, mais tout ira bien, je le sais. Dieu peut encore faire des miracles. Ce soir-là, ma femme et moi avons eu une grande conversation, et nous avons vraiment abordé ce sujet pour la première fois ensemble. Parfois je pense que le Seigneur met à l’épreuve la ferveur de nos prières et retarde la réponse pour que notre foi soit éprouvée. Peu importe ce qui arrive, il ne nous reste plus beaucoup de temps sur cette terre. Nous avons alors pensé que nous pourrions faire comme si c’était un père qui disait à son petit garçon : « Il est l’heure d’aller au lit ». L’enfant protesterait et voudrait rester debout encore un petit moment. Mais son père lui dirait probablement : « Fiston, demain sera un jour meilleur, un jour où tu pourras faire toutes les choses que tu veux tellement faire. »

« Si c’est ce que Dieu est en train de me dire, pourquoi devrais-je remettre en question sa sagesse ? »

–pour aller plus loin : 1 Timothée 6.15 ; Romains 6.23 ; 1 Corinthiens 15.51-54 ; Ecclésiaste 9.5 ; Romains 8.35-39 ; Apocalypse 20.1-10 ; Jean 5.24.

Commentaires

Pas de commentaire

RSS

Your email address will not be published. Required fields are marked *

*