Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 06 juillet

6 juillet 2016

« Le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l’Éternel. » Ésaïe 65.25

Que se passe-t-il donc si on place un agneau à proximité d’un lion ? A priori, on pourrait s’attendre à un carnage… Mais la Bible propose une autre forme de « réunion » entre les 2 : le lion EST l’agneau. Dans l’Apocalypse, Jean reçoit la vision d’un livre fermé, scellé : Apocalypse 5.1.

  • Verset 2 : une question est posée : qui est digne d’ouvrir ce livre ?
  • Versets 3 et 4 : larmes : personne n’est digne.
  • Verset 5 : mais oui, quand même : le lion de Juda !

La raison qui fait de ce lion un être digne d’ouvrir le livre, c’est la victoire. Le lion est connu pour être un animal puissant. C’est ce qui le rend si dangereux, mais lui permet aussi de remporter la victoire. C’est cette puissance qui est indispensable pour le rendre triomphant. C’est parce que le Christ est appelé le Lion qu’il est capable d’être vraiment notre Sauveur et Seigneur. Sans cette capacité à s’opposer à l’ennemi, à dominer, à vaincre, à terrasser l’adversaire, nous sommes perdus ! G. Knight écrit ceci à propos du Lion : « Dieu ne peut rester et ne restera pas indéfiniment passif devant les souffrances de sa création. Sa réponse sera le jugement prononcé sur le péché qui détruit son peuple… Dieu jugera, condamnera le péché et prendra finalement les mesures nécessaires pour l’éliminer totalement » (La Vision apocalyptique, p. 34).

Quand cette réponse est donnée à Jean (Ap 5.5), qu’est-ce que Jean voit arriver ? Un agneau… (Ap 5.6) Imaginez la scène, un jeu de questions — réponses entre l’ange et Jean. Qui est digne ? — Le Lion — Comment est le Lion ? — C’est un agneau…

Dans les « chants » qui suivent ce texte (v. 9, 12 et 13), il est bien clair que c’est l’agneau qui est digne d’ouvrir ce livre. Qui plus est, cet agneau est décrit comme ayant été immolé, c’est-à-dire offert en sacrifice.

Pour citer encore une fois G. Knight : « Autant regarder la vérité en face : le message de la mort sacrificielle du Christ sur la croix n’est pas logique. Le moins que l’on puisse dire, c’est que proclamer que le meilleur des hommes est mort pour qu’une bande de criminels et de rebelles reçoivent ce qu’ils ne méritent pas est pure folie… Pourtant, le seul élément valable du christianisme, c’est l’agneau de Dieu qui a été sacrifié et dont le sang donne accès au salut sans qu’il soit nécessaire d’avoir recours à l’effort humain… Tout au centre de l’Apocalypse de Jean, il y a l’agneau offert en sacrifice » (pp. 31-33). Raphaël Grin

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