Le Pardon
Quand les premiers missionnaires chrétiens sont arrivés chez les Esquimaux, ils découvrirent qu’il n’existait de mot dans leur langue pour parler du pardon. Alors quand ils ont commencé à traduire la Bible dans leur langue, ils prirent plusieurs mots et les ont reliés pour créer un nouveau mot signifiant, pardon. Le mot en Esquimau est : « Issumagijoujungnainermik. » Il signifie littéralement, « Choisir de ne plus y penser dorénavant. »
« Et l’Éternel dit : je pardonne, comme tu l’as demandé. » Nombres 14.20
Dieu nous demande de confesser nos péchés et d’humilier nos cœurs devant lui ; en même temps que nous devrions nous confier en lui comme en un tendre père qui n’abandonnera pas celui qui se fie à lui. Plusieurs d’entre nous marchent par la vue, et non par la foi. Nous croyons à ce que nous voyons, mais nous n’apprécions pas à leur juste valeur les promesses de la Parole de Dieu ; or le plus grand déshonneur que l’on puisse faire à Dieu c’est de montrer que nous nous défions de ce qu’il dit, et que nous en sommes à nous demander si réellement le Seigneur s’inquiète de notre sort ou bien s’il nous déçoit. {CL 34.2}
Dieu ne nous rejette pas à cause de nos péchés. Il peut nous arriver de commettre des fautes et par là contrister son esprit ; si nous nous repentons, si nous venons à lui les cœurs contrits, il ne nous enverra pas à vide. Il y a des obstacles à enlever. De mauvais sentiments ont été entretenus, il y a eu de l’orgueil, de la propre suffisance, de l’impatience, des murmures. Toutes ces choses tendent à nous séparer de Dieu. Les péchés doivent être confessés ; la grâce doit accomplir en nous une œuvre plus profonde. Ceux qui se sentent faibles et découragés ont la possibilité de devenir forts pour Dieu, et d’accomplir une noble tâche pour le Maître. Mais ils doivent se placer sur un plan plus élevé et ne pas se laisser influencer par des motifs égoïstes. {CL 34.3}