Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 15 novembre

15 novembre 2016

« Les armes du fourbe sont pernicieuses; Il forme de coupables desseins, pour perdre les malheureux par des paroles mensongères, même quand la cause du pauvre est juste. » Ésaïe 32.7

Celui qui est noble forme de « nobles desseins », et, quoique tout s’oppose ici-bas aux résolutions prises selon Dieu qui en donne la force, l’homme noble, néanmoins, persévère dans ses nobles desseins. Les nobles desseins se distinguent donc des « coupables desseins » du fourbe qui a besoin de mentir pour les dissimuler. Il est frappant, en effet, de constater combien de fois l’Écriture blâme le fourbe, le menteur, nous rappelant que c’est là la nature même du diable, ainsi que le dit Jésus : « Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge… ! » Jean 8:44. Ceci explique pourquoi le mensonge est nommé comme étant le premier péché qui disparaît lors de la « nouvelle naissance ».

« Ne mentez pas les uns aux autres, dit l’Écriture, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé… ! » Col 3:9-10. « C’est pourquoi, dit-elle encore, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres… ! » Eph 4 h 25. Le mensonge, hélas, n’a pas disparu, même parmi les croyants. Ce sont souvent des petits ou des « pieux » mensonges, des demi-mensonges ou des demi-vérités, ce qui revient au même, ou alors des mensonges par omission, par exemple, en laissant croire une personne d’une manière erronée, sans rectifier sa pensée sur la vérité d’une situation. Ceci ne saurait être le comportement d’une noble âme, dont les nobles desseins, comme les paroles, exprimant la nature profonde, ne peuvent être changeants ou trompeurs, confirmant par-là les paroles du sage, disant : « Les paroles distinguées ne conviennent pas à un insensé ; combien moins à un noble les paroles mensongères… ! » Pro 17:7. Bernard A.Vacheron

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