« Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. » Jacques 4.11
C’est l’envie qui a donné naissance à la discorde dans le ciel et qui, depuis, a inondé le monde de maux incalculables. Partout où il y a jalousie et “esprit de dispute, il y a désordre et toute espèce de mal.” Dire du mal des autres, se constituer juge de leurs mobiles ou de leurs actes ne devrait pas être considérée comme une faute légère. “Celui qui médit de son frère ou qui juge son frère médit de la loi et juge la loi. Or si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, tu t’en rends le juge.” Il n’y a qu’un seul juge: c’est “celui qui mettra en lumière tout ce que les ténèbres cachent, et qui manifestera les desseins des cœurs.” Tout homme qui s’arroge le droit de juger et de condamner ses semblables usurpe une des prérogatives du Créateur. {PP 363.3}
La Bible nous recommande tout spécialement de ne pas porter à la légère des accusations contre ceux que Dieu a choisis comme ses ambassadeurs. L’apôtre Pierre parle de gens “audacieux, arrogants [qui] ne craignent pas de parler injurieusement des gloires, tandis que des anges, leurs supérieurs en force et en puissance, ne prononcent point contre elles, devant le Seigneur, de jugement injurieux”. {PP 363.4}
De même, dans ses instructions à ceux qui ont la charge des églises, l’apôtre Paul écrit: “Ne reçois aucune accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins.” {PP 363.5}
Celui qui a confié à des hommes la lourde responsabilité de conducteurs et de docteurs de son peuple tiendra celui-ci responsable de la manière dont il aura traité ses serviteurs. Nous devons honorer ceux que Dieu a honorés. Le châtiment infligé à Marie doit servir d’avertissement à tous les hommes qui cèdent à la jalousie et au murmure contre ceux auxquels Dieu assigne une tâche importante dans son œuvre. {PP 363.6}