Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 18 octobre

18 octobre 2017

…Et drames en série

« Ainsi parle l’Éternel: Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil. » 2 Samuel 12. 11

David n’ayant jamais repris (14) son fils Amnon, ce dernier finit par commettre un viol (15) (16) sur sa propre demi-soeur, Tamar, fille de David.

David, bien qu’attristé et peiné, ne fit pas condamner Amnon (17). Cette injustice et cette impunité entraînèrent une vengeance et un crime fratricides: Amnon fut assassiné (18) par Absalon, frère de Tamar.

Une dizaine d’années après, Absalon, tenu à l’écart par David puis rentré en grâce (non sans avoir au passage brûlé la récolte de Joab (19), général en chef des armées israélites, pour « convaincre » ce dernier de l’aider à gagner le coeur de son père), chercha à usurper le trône (20), déclencha une révolte (21) et rallia à son parti la majorité de la nation.

David dût s’enfuir pieds nus de son palais et Absalon, après s’être emparé de Jérusalem, devenue ville ouverte, coucha avec les concubines de son père (22) à la vue du peuple.

Il s’ensuivit une véritable guerre civile (23) avec une bataille décisive qui fit pas moins de 20 000 morts (24) dans le camp d’Absalon. Ce dernier, immobilisé accidentellement non loin du champ de bataille, fut assassiné par Joab (25), un rien rancunier…

Hormis cette vingtaine de crimes et de drames en chaîne découlant des premières fautes, une idée forte peut être tirée de cette histoire : Plusieurs s’imaginent, par fausse naïveté (voire hypocrisie) intellectuelle ou religieuse, que demander pardon et être pardonné suffit à éviter toutes les conséquences de ses manquements et fautes graves, comportements injustes ou paroles blessantes et insultes.

L’exemple de David – l’homme dont, préalablement à son crime, Dieu avait dit de lui qu’il était un homme selon son cœur (sous-entendu celui de Dieu)- est là justement pour nous mettre en garde.

Enfin, “last but not least”, (pour les puristes francophones et francophiles) “le dernier mais non des moindres”, quand nous devons agir (que ce soit en bien ou en mal), rappelons-nous des propres paroles du Christ et appliquons les: « …en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites… [ ]…en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. » Matthieu 25. 40, 45

Olivier RÉGIS

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