Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

2 Chroniques 7

19 juillet 2016
[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/14_2chroniques/2chr_07.mp3]

1 Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Eternel remplit la maison.

2 Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l’Eternel, car la gloire de l’Eternel remplissait la maison de l’Eternel.

3 Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Eternel sur la maison; ils s’inclinèrent le visage contre terre sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l’Eternel, en disant: Car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours!

Vigile matinale 19 juillet

19 juillet 2016

Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force ». Marc 12.29 

 

Alors qu’on demande à Jésus quel est le premier commandement, il répond en citant le « shama Israël » de (Deutéronome 6.5) ; texte que les juifs connaissaient à la perfection. Or, ici Jésus ajoute un mot au texte du Deutéronome, c’est le mot « pensée ». Il nous indique que nous devons aimer Dieu de toute notre pensée. Jésus établit un lien très important entre la nécessité d’aimer Dieu et le siège de nos pensées.

C’est comme si Jésus voulait souligner qu’un amour véritable n’est pas simplement un amour aveugle, mais au contraire un amour bien pensé, raisonnable, réfléchi, intelligent. Bien des gens pensent que pour aimer Dieu il faut renoncer à réfléchir par soi-même, que foi et intelligence ne peuvent aller ensemble. Jésus dément cette conception de la foi. Il souligne que nous n’avons pas à sacrifier notre intelligence au nom de la foi.

À cette notion d’obéissance aveugle qu’exige la loi, le Seigneur ajoute une dimension nouvelle : l’intelligence. Pour Moïse la sagesse et l’intelligence étaient dans la pratique de la loi : « Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence » (Deutéronome 4.6). Jésus nous invite à aller plus loin que l’obéissance aveugle, il nous propose d’entrer dans une obéissance pesée, réfléchie, intelligente.

Aimer Dieu n’est pas réservé aux crédules, aux ignorants, auxquels on dit ce qu’ils doivent croire et faire, pour prouver qu’ils aiment Dieu. La foi bien pensée n’a rien à craindre des avancées de la science, de la philosophie, de la recherche. Au contraire, notre amour pour Dieu ne peut que s’enraciner plus profondément, plus nous pénétrons dans la découverte de son intelligence infinie. « Notre Seigneur est grand, puissant par sa force, son intelligence est infinie » (Psaume 147.5). Ayant été créés à l’image de Dieu, nous sommes appelés à avoir une foi sage et intelligente. Paul Calzada

2 Chroniques 6

18 juillet 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/14_2chroniques/2chr_06.mp3]

1 Alors Salomon dit: L’Eternel veut habiter dans l’obscurité!

2 Et moi, j’ai bâti une maison qui sera ta demeure, un lieu où tu résideras éternellement!

3 Le roi tourna son visage, et bénit toute l’assemblée d’Israël; et toute l’assemblée d’Israël était debout.

Vigile matinale 18 Juillet

18 juillet 2016

 « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Matthieu 22.37-39

Les chrétiens sont exhortés à présenter leur corps en « sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu ». Romains 12:1. Pour le faire, ils doivent conserver toutes leurs facultés dans le meilleur état possible. Tout ce qui tend à diminuer l’énergie physique ou la lucidité intellectuelle disqualifie l’homme pour le service du Créateur. Jésus a dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur. » Matthieu 22:37. Ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur voudront lui donner ce qu’ils ont de meilleur, et ils s’efforceront toujours de soumettre toutes leurs facultés aux lois propres à les rendre plus aptes à le servir. Ils ne permettront pas que l’appétit où la sensualité vient souiller l’offrande qu’ils présentent à leur Père céleste.73 {PG 246.2}

Dieu veuille que nous comprenions qu’il a des droits sur notre être tout entier, corps, âme et esprit, et sur tout ce que nous possédons. Nous lui appartenons parce qu’il nous a créés et rachetés. En tant que Créateur, il demande que nous le servions ; en tant que Rédempteur qui nous a aimés, il sollicite notre amour. Notre corps, notre âme, notre vie lui appartiennent, non seulement parce qu’il nous en fait don, mais parce que, chaque jour, il nous fait part de ses biens et nous donne la force d’exercer nos facultés. {PG 246.3}

Comment donc ne pas donner au Christ ce qu’il a racheté par sa mort ? Si vous le faites, il rendra votre conscience plus sensible, changera votre cœur, sanctifiera vos affections, purifiera vos pensées, et mettra toutes vos facultés à son service. Toute pensée, tout désir lui seront soumis. {PG 246.4}

2 Chroniques 5

17 juillet 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/14_2chroniques/2chr_05.mp3]

1 Ainsi fut achevé tout l’ouvrage que Salomon fit pour la maison de l’Eternel. Puis il apporta l’argent, l’or et tous les ustensiles que David, son père, avait consacrés, et il les mit dans les trésors de la maison de Dieu.

2 Alors Salomon assembla à Jérusalem les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus, les chefs de famille des enfants d’Israël, pour transporter de la cité de David, qui est Sion, l’arche de l’alliance de l’Eternel.

Vigile matinale 17 juillet

17 juillet 2016

« Mieux vaut de l’herbe pour nourriture, là où règne l’amour, qu’un bœuf engraissé, si la haine est là. » Proverbes 15.17

Léon Tolstoï a écrit un célèbre et gigantesque ouvrage intitulé Guerre et paix. C’est la chronique de deux familles de la noblesse russe vues au travers des campagnes napoléoniennes. Guerre et paix décrivent bien l’histoire des peuples, mais aussi des individus qui souvent dans leur vie sont engagés dans des querelles de tout ordre. Voilà pourquoi Salomon a écrit : Mieux vaut un plat de légumes là où règne l’amour qu’un bœuf gras assaisonné de haine (Proverbes 15.17).

En Israël, un bœuf engraissé était un plat réservé pour les grandes occasions. Mais l’amour est beaucoup plus important parce qu’il sécurise, ce qui est un besoin fondamental de l’être humain. Révérer l’Éternel donne un ancrage et un sens à la vie. Je lis un autre passage : la véritable foi en Dieu est une source de richesse quand on sait être content avec ce qu’on a (1Timothée 6.6). Apprécions ce que nous avons et vivons dans constamment dans l’amour.

2 Chroniques 4

16 juillet 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/14_2chroniques/2chr_04.mp3]

1 Il fit un autel d’airain, long de vingt coudées, large de vingt coudées, et haut de dix coudées.

2 Il fit la mer de fonte. Elle avait dix coudées d’un bord à l’autre, une forme entièrement ronde, cinq coudées de hauteur, et une circonférence que mesurait un cordon de trente coudées.

Vigile matinale 16 juillet

16 juillet 2016

« Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal ! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. » Psaume 97.10

À l’égard de péchés d’une certaine nature, le meilleur conseil que je puisse vous donner, est celui-ci : Si vous voulez les vaincre, fuyez-les. Les convoitises de la chair, entre autres, ne doivent jamais être combattues, si ce n’est à la manière de Joseph ; or, vous savez ce que fit Joseph : il s’enfuit. Un célèbre philosophe met dans la bouche de Mentor ces mots bien connus : « Fuis, fuis, Télémaque ! tu n’as d’autre salut que dans la fuite ! » À mon tour, je te dirai, mon cher auditeur : Fuis, fuis ! car dans le cas particulier qui nous occupe, la fuite est le premier des devoirs. Les vrais soldats de la croix lutteront corps à corps avec tout autre péché ; mais, en présence de celui-ci, ils tournent le dos et s’enfuient, en sorte qu’ils sont plus que vainqueurs. « Fuyez la fornication » (1 Corinthiens VI, 18), a dit la sagesse divine. Si donc une tentation de ce genre t’assaille, ferme tes yeux, bouche tes oreilles, et t’enfuis au plus vite, car tu ne seras en sûreté que lorsque tu seras loin.

Enfin, vous qui aimez l’Éternel, si vous désirez être victorieux du mal, recherchez sans cesse une nouvelle onction du Saint-Esprit. Qu’un seul jour ne se passe pas sans que vous alliez puiser à la source des eaux vives la nouvelle mesure de grâces dont vous aurez besoin pour accomplir les devoirs de la vie active. Nous ne sommes jamais en sûreté qu’entre les mains du Seigneur. Il n’est pas un seul chrétien — si avancé qu’il soit dans la piété, ou si renommé qu’il puisse être par sa vigilance et son esprit de prière — non, je l’affirme, il n’est pas un seul chrétien dans le monde qui pût subsister un seul jour sans faire de lourdes chutes, à moins que l’Esprit de Dieu ne soit son protecteur. Un ancien écrivain a dit excellemment : « Ferme ton cœur tous les matins par la prière, et remets-en la clef à ton Père céleste, en sorte que rien n’y puisse entrer ; puis, le soir venu, ouvre-le, et il s’en exhalera un doux parfum d’amour, de joie et de sainteté ». Croyant, retiens bien ceci : Ce n’est que par l’Esprit de Dieu que tu peux triompher du péché.

Une dernière remarque. Évitez les prédicateurs qui s’efforceraient en quelque manière d’excuser ou de pallier le mal. Évitez soigneusement aussi toute conversation et toute lecture qui tendraient à vous présenter les péchés des enfants de Dieu comme étant de peu d’importance. Je connais de soi-disant chrétiens qui parlent de leurs chutes, de leurs infidélités, de leurs transgressions comme s’ils en étaient fiers, et qui semblent en vérité les considérer comme leurs expériences les plus bénies. Semblables à ce chien de la fable, auquel on avait mis une cloche au cou parce qu’il était dangereux et qui paraissait en tirer vanité, ces personnes s’enorgueillissent de ce qui est leur confusion. Les orties sont de trop partout, mais nulle part elles ne sont plus mal placées qu’au milieu d’un parterre ; de même, le péché est odieux partout, mais nulle part autant que chez le chrétien. Si, en rentrant aujourd’hui dans vos demeures, vous voyiez un enfant qui s’amusât à casser les vitres à coups de pierre, assurément vous lui adresseriez des remontrances ; mais si le jeune coupable était votre propre fils, n’est-il pas vrai que vous le châtieriez sévèrement, justement parce qu’il est votre fils ? Ainsi agit le Seigneur à l’égard de son peuple. Quand les mondains font le mal, il les reprend ; mais quand ses enfants pèchent, il les frappe. Il ne fermera jamais les yeux sur les fautes de sa propre famille ; il ne les laissera point impunies. Ô vous qui craignez l’Éternel, gardez-vous de tolérer le péché en vous-mêmes, car Dieu, lui, ne le tolérera point. Haïssez le mal, car il le hait, lui, d’une parfaite haine.

Charles Spurgeon

2 Chroniques 3

15 juillet 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/14_2chroniques/2chr_03.mp3]

1 Salomon commença à bâtir la maison de l’Eternel à Jérusalem, sur la montagne de Morija, qui avait été indiquée à David, son père, dans le lieu préparé par David sur l’aire d’Ornan, le Jébusien.

2 Il commença à bâtir le second jour du second mois de la quatrième année de son règne.

Vigile matinale 15 juillet

15 juillet 2016

VIE SPIRITUELLE

L’AMOUR

Une fillette se trouvait un jour avec son père sur le quai d’une gare lorsqu’un criminel fut amené là, menotte aux mains. L’homme résistait et avait un air si effrayant que personne n’osait s’approcher. L’enfant regarda un moment la scène, puis, sans attirer l’attention, elle se dirigea vers lui et lui dit : « Ça me fait de la peine pour vous ». Pour toute réponse, elle reçut un flot d’injures qui la fit s’enfuir effrayer. Mais un moment plus tard, elle revint vers lui :, « Monsieur, dit‑elle, Jésus-Christ vous aime ». Frappé de stupeur, le prisonnier ne trouva rien à répondre ; puis le train entra en gare et l’on se sépara. L’homme fut emmené vers la prison où il devait purger sa peine et l’enfant regagna sa maison. Les années passèrent… Un jour, au cours d’une réunion où l’on annonçait l’Évangile, le prisonnier raconta comment les paroles de la fillette avaient touché son cœur et n’avaient cessé de le hanter jusqu’au jour où il s’était tourné vers Jésus-Christ, vaincu par son amour après avoir rejeté celui d’une enfant.

« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » Deutéronome 6.5

Aimer Dieu : Qu’est-ce que cela veut dire ?

Tel que nous avons lu, aimer Dieu de tout notre cœur est le commandement le plus important. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Malheureusement, nous vivons à une époque où le mot amour est devenu un simple sentiment. Aimer quelqu’un est confondu avec « se sentir bien » lorsqu’on pense à cette personne. Cependant « se sentir bien » lorsqu’on pense à quelqu’un ne constitue pas nécessairement l’amour en termes bibliques. En termes bibliques, l’amour est intimement lié à faire, et particulièrement à aimer Dieu pour faire ce que Dieu veut, c’est-à-dire, Ses commandements, Sa volonté.

Aimer Dieu et garder ses commandements, la Parole de Dieu, sont deux choses inséparables l’une de l’autre. Jésus l’a dit très clairement. Celui qui L’aime garde la Parole de Dieu et celui qui ne garde pas la Parole de Dieu ne L’aime pas ! Ainsi aimer Dieu, le plus grand commandement, ne signifie pas que je me sens bien en étant assis sur mon banc le sabbat matin.

Aimer Dieu de tout son cœur est le commandement le plus important. Mais aimer Dieu n’est pas un état d’esprit, dans lequel nous nous « sentons bien » à l’égard de Dieu. Aimer Dieu est l’équivalent de faire ce que Dieu veut ! Aimer Dieu, et en même temps Lui être désobéissant n’est pas possible ! Avoir la foi, mais ne pas être fidèle à Dieu n’est pas possible ! La foi n’est pas un état d’esprit. La foi en Dieu et en Sa Parole équivaut à être fidèle à Dieu et à Sa Parole. Ne croyons pas à l’idée fausse qui tente de séparer l’un de l’autre. De plus, l’amour et la faveur de Dieu reviennent à ceux qui L’aiment, c’est-à-dire, à ceux qui font ce qui Lui est agréable, Sa volonté. Par ailleurs, nous avons vu qu’il est préférable de faire la volonté de Dieu même si nous n’en ressentons pas l’envie, que de désobéir à Dieu. Ceci ne fait pas de nous des robots sans sentiments. Nous pouvons (devons) toujours parler au Seigneur et Lui demander un autre moyen si nous pensons que Sa volonté est trop difficile à accomplir, et nous devons prendre Sa réponse telle qu’elle. S’il y a un autre moyen, Il va le fournir. Il est le Maître et Père le plus merveilleux de tous, bienveillant et bon envers tous Ses enfants. Et s’il n’existe pas d’autre moyen, il nous encouragera à faire ce qui semble trop difficile pour nous, exactement comme il l’a fait pour Jésus cette nuit-là.

Anastasios Kioulachoglou