« Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse. Espère en l’Éternel ! » (Psaume 27.14)
De nombreux individus se demandent si l’espoir est encore possible pour la famille humaine brutalisée par les conséquences du mal originel. Pour obtenir une réponse, la Bible attire les regards vers une croix dressée sur une colline, il y a environ deux millénaires.
« Si une armée se campait contre moi,
Mon cœur n’aurait aucune crainte.
Si une guerre s’élevait contre moi,
Je serai malgré cela plein de confiance. » (Psaume 27.3)
Le 4 avril 1968 disparaissait Martin Luther King d’une balle dans la tête. Cet homme restera pour tous le symbole du combat pacifique pour l’égalité entre Noirs et Blancs.
« L’Éternel est ma lumière et mon salut :
De qui aurais-je crainte ?
L’Éternel est le soutien de ma vie :
De qui aurais-je peur ? » (Psaume 27.1)
Comment avancer en paix et avec confiance, en dépit des aléas de la vie ? Tout cela indique que la paix est dynamique, jamais figée et qu’il faut accepter d’aller vers l’inconnu que seul le Seigneur maîtrise !
« Annonce-moi l’allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront. » (Psaume 51.10)
Si la grâce produit l’espérance d’un monde meilleur, elle peut dès à présent susciter en nous la conviction que Dieu nous adopte comme ses enfants. Dès lors, il nous confère de nouveau la dignité d’êtres créés à son image. Il restaure une identité détériorée, abîmée par la faute originelle. Nous ne pouvons rien changer au passé, mais transformés par la grâce, nous vivons dans la liberté offerte par le Christ.
« Béni soit Dieu le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. » (1 Pierre 1.3)
Quand nous lisons les premiers chapitres de la Genèse, nous observons qu’il n’y a aucune indication sur le temps qui s’est écoulé entre la création de l’homme et le premier péché. Nous pouvons librement déduire de ce fait que le péché ne doit nullement être vu comme une fatalité ou un accident organisé, je veux dire avec préméditation. Notre attention est attirée sur le fait que c’est Dieu qui non seulement prend l’initiative de la rédemption, mais l’assume dans sa propre personne et l’Incarnation de son Fils unique, Jésus-Christ, en sera la preuve universelle et éternelle.
« Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. » (Psaume 119.9)
Le plus long des voyages commence toujours par un premier pas.
« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (Hébreux 12.14)
Le 10 décembre 1896 s’éteint Alfred Nobel, homme de science et accessoirement inventeur de la dynamite. Soucieux de voir progresser la recherche, il choisit de léguer son importante fortune à la création d’une fondation chargée de récompenser chaque année « ceux qui font avancer la recherche ou la société », dans cinq domaines précis : la physique, la chimie, la médecine, la littérature et enfin la paix.
« Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » (Jean 16.7-11)
Pour avoir la paix, il faut savoir faire des sacrifices. Il en est de même lorsque nous voulons obtenir des fruits. Il faut savoir tailler des branches, enlever certaines feuilles, aérer et arroser… Pour avoir la paix dans notre vie, nous avons besoin de l’intervention divine, celle qui nous permettra réellement d’expérimenter la croissance spirituelle.
« Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. » (Ésaïe 41.10)
Richard Stengel, qui a passé l’année 1993 avec Nelson Mandela pour rédiger son autobiographie, raconta que lors d’un voyage en avion, l’un des moteurs tomba en panne. Mandela lisait son journal et son ami lui fit part de la mauvaise nouvelle. Il ne changea rien à son attitude et continua de lire. Une fois qu’ils avaient atterri, son ami lui demanda ce qu’il avait éprouvé pendant le voyage. Mandela lui avoua qu’il avait eu une grosse frayeur. Et pourtant, il semblait si calme.
« Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! » (Matthieu 5.9)
Si le fruit de l’Esprit est également synonyme de paix, toute personne visitée par le Saint-Esprit apprendra non seulement à l’apprécier mais aussi à la partager, la faire vivre autour d’elle. Parce que Dieu donne la paix au-delà même de nos espoirs, celle-ci devient une exigence permanente dans les relations humaines.
