Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 15 avril

15 avril 2022

Confrontation au sujet du sabbat

« Il retourna à la synagogue. Il se trouvait là un homme qui avait la main paralysée. Ils observaient Jésus pour voir s’il le guérirait un jour de sabbat, afin de l’accuser. Alors, il dit à l’homme qui avait la main paralysée : Lève-toi, là, au milieu. Qu’est-ce qui est permis, un jour de sabbat ? Est-ce de faire du bien ou de faire du mal, de sauver ou de tuer ? Mais ils gardaient le silence. Alors, promenant son regard sur eux avec colère, navré de les voir si obtus, il dit à l’homme : Tends ta main. Il la tendit, et sa main fut rétablie. » Marc 3.1-5

Peu de temps après le conflit au sujet des grains de blé relaté dans Matthieu 12.1-8, une autre confrontation a eu lieu, concernant l’observation du sabbat (versets 9 à 13, également dans Marc 3.1-5).

Vigile matinale du 14 avril

14 avril 2022

Le joug de la loi

« En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. Voyant cela, les Pharisiens lui dirent : Tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat. » Matthieu 12.1-2

Le joug de la loi devint rapidement un sujet de conflit entre Jésus et les Pharisiens. En fait, il surgit aussitôt après les paroles de Jésus invitant ses auditeurs à prendre sur eux son joug, car il est bon et sa charge légère (Matthieu 11.30). Cela se produisit alors que Jésus et ses disciples traversaient un champ de blé le jour du sabbat. Ceux-ci se mirent non seulement à arracher des épis, mais aussi à les frotter entre leurs mains de façon à séparer le grain de la balle. C’est alors que les Pharisiens, qui semblaient être toujours dans les parages, s’exclamèrent : « Regarde, ce que font tes disciples n’est pas autorisé le sabbat ! ».

Vigile matinale du 13 avril

13 avril 2022

Une merveilleuse invitation

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous la charge ; moi, je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Car mon joug est bon, et ma charge légère. » Matthieu 11.28-30

Comment trouver Dieu ? Cette question est posée inlassablement depuis la nuit des temps. Les auditeurs de Jésus se la posaient certainement aussi. Dans Matthieu 11.27, il avait déclaré que, pour connaître le Père, il fallait le connaître, lui. Puis Jésus leur lança une invitation : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous la charge ; moi, je vous donnerai le repos. ».

Vigile matinale du 12 avril

12 avril 2022

Le véritable enseignement

« En ce temps-là, Jésus dit : Je te célèbre, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux gens intelligents, et que tu les as révélées aux tout-petits. Oui, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne connaît le Fils, sinon le Père, personne non plus ne connaît le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils décide de le révéler. » Matthieu 11.25-27

« En ce temps-là… ». La situation était en train de changer. Les puissants de ce monde avaient emprisonné Jean-Baptiste, et la plupart des spécialistes en philosophie et en théologie rejetaient le Seigneur Jésus et ses enseignements.

Vigile matinale du 11 avril

11 avril 2022

Tout le monde n’aime pas les prédicateurs fidèles

« Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Élisée ; et cependant, aucun d’eux ne fut purifié, excepté Naaman le Syrien. Lorsqu’ils entendirent cela, tous, dans la synagogue, furent remplis de fureur. Ils se levèrent, le chassèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’à un escarpement de la montagne sur laquelle leur ville était construite, afin de le précipiter en bas. Mais lui passa au milieu d’eux et s’en alla. » Luc 4.27-30

Il m’est arrivé de prêcher pour des personnes que je n’appréciais pas particulièrement, mais je n’ai jamais été confronté à des réactions aussi vives que Jésus lorsqu’il s’adressa aux habitants de sa ville natale.

Vigile matinale du 10 avril

10 avril 2022

Un message révolutionnaire

« Il vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il se rendit à la synagogue, selon sa coutume, le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. Il déroula le livre et trouva le passage où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a conféré l’onction pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année d’accueil de la part du Seigneur. Puis il roula le livre, le rendit au servant et s’assit. Les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : Aujourd’hui, cette Écriture que vous venez d’entendre est accomplie. » Luc 4.16-21

C’est un honneur de retourner dans sa ville natale et de prêcher pour ceux qui vous ont connu quand vous étiez enfant. Les gens considéraient désormais Jésus comme un rabbin érudit ou comme un enseignant. Ainsi, ils lui demandèrent de faire la lecture des Écritures et de commenter le texte.

Vigile matinale du 09 avril

9 avril 2022

Un témoin inattendu

« Beaucoup de Samaritains de cette ville-là mirent leur foi en lui à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent à lui, ils lui demandèrent de demeurer auprès d’eux ; et il demeura là deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole ; ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. » Jean 4.39-42

La femme témoigna de Jésus de façon inattendue. Elle avait un message exceptionnel, qui correspondait à sa vie exceptionnelle – ou hors du commun dans son cas. Elle raconta aux gens de la ville qu’elle avait rencontré un homme qui lui avait dit tout ce qu’elle avait fait dans sa vie. Ils l’écoutèrent attentivement, parce qu’ils savaient qu’elle avait fait beaucoup de choses dans sa vie. Suite à son témoignage, un grand nombre de villageois se rendirent au puits en suivant cette femme.

Vigile matinale du 08 avril

8 avril 2022

Une leçon pour les disciples

« Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui s’étonnaient de le voir parler avec une femme. […] Pendant ce temps, les disciples lui disaient : Rabbi, mange ! Mais il leur dit : Moi, j’ai à manger une nourriture que vous, vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? Jésus leur dit : Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » Jean 4.27-34

Les disciples n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait. Tout ce qu’ils savaient, c’est que Jésus parlait à une femme samaritaine, ce qui allait à l’encontre des principes rabbiniques, et ils étaient choqués. « Que personne d’entre vous ne parle à une femme dans la rue, pas même votre femme », disaient fréquemment les rabbins. Ils pensaient que les femmes ne pouvaient comprendre un enseignement, aussi simple soit-il. Or, Jésus était en train de parler à une femme ! Ils étaient bien évidemment stupéfaits. Ils connaissaient cependant suffisamment Jésus pour ne pas lui demander de se justifier. Ils avaient une idée en tête – manger –, et c’est ce qu’ils firent. Ils avaient faim, après tout, et c’était probablement aussi le cas de Jésus.

Vigile matinale du 07 avril

7 avril 2022

Accepter la vérité

« La femme lui dit : Je sais que le Messie vient – celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, lui, il nous annoncera tout. Jésus lui dit : C’est moi qui te parle. » Jean 4.25,26

« Va, lui dit-il, appelle ton mari et reviens ici » (Jean 4.16). Cette demande tout à fait inattendue déconcerta probablement la femme samaritaine.

Vigile matinale du 06 avril

6 avril 2022

Un évangéliste par excellence

« Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu, et savais qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui le lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Serais-tu, toi, plus grand que Jacob, notre père, qui nous a donné ce puits et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; celui qui boira de l’eau que moi, je lui donnerai, celui-là n’aura jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Jean 4.10-14

Dans le dialogue entre Jésus et la Samaritaine, il est intéressant de souligner qu’il refusa d’argumenter avec elle. À plusieurs reprises, elle essaya pourtant de l’encourager à débattre avec lui : « Serais-tu, toi, plus grand que Jacob, notre père ? » Sais-tu que Jacob est notre Père (verset 12) ? Quel est le lieu approprié pour adorer Dieu ? Sur cette montagne ou à Jérusalem (verset 20) ? Certains maîtres juifs seraient entrés dans la controverse sur ces deux sujets.