Bonjour à tous
Depuis le 14 janvier, la vigile matinale est en ligne, ainsi que la lecture quotidienne » Croire en ses prophètes »
Voici le lien pour vos applications RSS smartphones et tablettes: http://reveiletreforme.adventistereunion.org/?feed=rss2
Que notre Seigneur vous bénisse abondamment à travers votre lecture
Réveil et Reforme
Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion
Vigile matinale du 15 Décembre
La prophétie messianique
« Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné. Il a la Souveraineté sur son épaule ; on l’appelle du nom de Conseiller étonnant, Dieu-Héros, Père éternel, Prince de paix. » (Ésaïe 9.6)
Un jour je me rendis à Gibraltar pour assumer pendant les vacances d’été les deux petites églises de La Linea de la Concepcién et Algerciras (Cadix, Espagne). Parmi les personnes qui suivaient des études bibliques, il y avait une dame cultivée et de bonne situation. Un jour, alors que je lui présentais une étude sur la prophétie biblique, elle fut très touchée par le merveilleux accomplissement des prophéties messianiques d’Ésaïe :
Vigile matinale du 14 Décembre
Cyrus l’oint
« Voici ce que dit le Seigneur à celui qui a reçu son onction,- à Cyrus, que j’ai saisi par la main droite, pour terrasser devant lui des nations, pour détacher la ceinture des rois, pour ouvrir devant lui les deux battants, et que les portes des villes ne soient plus fermées. » (Ésaïe 45.1)
Je me suis souvent étonné que dans le Nouveau Testament, tant Paul que Pierre, nous encouragent « à faire des requêtes, des supplications et des actions de grâce pour tous les humains, pour les rois et pour ceux qui occupent une position d’autorité » (1 Tm 2.1-2) ; que nous les considérions envoyés de Dieu (1 P 2.13-14), parce qu’« il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été inspirées par Dieu […] elle est au service de Dieu pour ton bien […] c’est pourquoi il est nécessaire d’être soumis — non seulement à cause de la colère, mais encore par motif de conscience. » (Rm 13.1-5)
Comment est-il possible que les apôtres proposent de telles choses alors que, très probablement, l’Empire romain était alors dirigé par Néron, un fou qui en fit des martyrs ? Les autorités et les monarchies sont-elles « de droit divin » ?
Vigile matinale du 13 Décembre
Je cours vers le but
« Je cours vers le but Pour obtenir le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ. » (Philippiens 3.14)
Le Point culminant de l’expérience que Paul raconte aux Philippiens sur la perfection est l’expression emphatique « je cours vers le but ». Face au constat sincère de son imperfection et prévoyant le futur, il pouvait adopter quatre attitudes différentes :
Vigile matinale du 12 Décembre
Prévoir ou hypothéquer le futur
« Oubliant ce qui et en arrière et tendant vers ce qui est en avant. » (Philippiens 3.13)
Franck Crane (1861-1928), ministre presbytérien, présentateur, conférencier, chroniqueur et auteur écrivit « El Credo del necio » (Le Credo de l’insensé) comme une dénonciation de ceux qui idolâtrent le présent, sans prévoir le futur : « Je crois dans le présent. Je crois que les appétits ont été faits pour être comblés et non contrôlés. Je crois au divertissement, on n’est jeune qu’une seule fois. Je crois que je peux hypothéquer le futur et utiliser l’argent du présent. »
Vigile matinale du 11 Décembre
Une seule chose compte
« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part: elle ne lui sera pas retirée. » (Matthieu 10.41-42)
L‘apôtre Paul, après avoir confessé son indignité personnellement, nous montre maintenant le sens de sa responsabilité individuelle dans la découverte de ce qui est le plus important sur le chemin de la perfection : « Une seule chose compte » (Ph 3.13) Au plus profond de ses mots, il y a, sans doute, ces paroles de Jésus à Marthe : « Tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule est nécessaire. » « Une seule chose compte ».
Vigile matinale du 10 Décembre
Je ne suis pas parfait
« Ce n’est pas que j’aie déjà obtenu tout cela ni que je sois déjà parvenu à l’accomplissement ; mais je le poursuis, tâchant de le saisir, pour autant que moi-même j’ai été saisi par Jésus-Christ. » (Philippiens 3.12)
Il n’y a sans doute aucun autre écrit destiné par Paul à une église dans laquelle, comme dans l’Épitre aux Philippiens, l’apôtre ouvre son cœur et révèle aux croyants les secrets de sa vie spirituelle. On a appelé ce texte « l’épitre de la joie », et celle-ci est particulièrement amicale. C’est, en effet, la plus intime et personnelle, la plus pastorale qu’il écrivit à une congrégation. Dans celle-ci, Paul transmet à ses frères les devises, les défis, les difficultés et les objectifs qui guident son expérience chrétienne.
Vigile matinale du 09 Décembre
Aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain
« Que le Seigneur fasse foisonner et abonder votre amour les uns pour les autres et pour tous, à l’exemple de celui que nous avons pour vous ! » (1 Thessaloniciens 3.12)
L’homme fut créé à l’image de Dieu, sans aucun stigmate de mal, de tache ou de propension au péché, il fut doté de la capacité de se développer et de croitre ; c’est-à-dire que Dieu créa l’homme parfait, contrairement aux animaux qui ne peuvent changer leurs instincts ataviques. Ellen White dit : « “Dieu créa l’homme à son image”. Le dessein de Dieu était que plus l’homme avancerait dans la vie, plus il lui ressemblerait — mieux il reflèterait la gloire du Créateur. Toutes ses facultés pouvaient se développer ; leurs dimensions, leur vigueur étaient destinées à croitre sans limites. » (Éducation, p. 17)
Vigile matinale du 08 Décembre
Comme votre Père céleste est parfait
« Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5.48)
Tout au long du processus du salut, un idéal a toujours existé, une suprême aspiration qui a servi de moteur au processus même. L’idéal de la perfection. « Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Qu’est-ce que la perfection ? Est-ce un idéal atteignable ou non ? A-t-elle une valeur absolue ou relative ? Quel est le modèle à suivre ? Nous répondrons à toutes ces questions dans les prochaines méditations.
Vigile matinale du 07 Décembre
La nuit où nous sommes redevenus des gens
« Ceux qui auront eu du discernement brilleront comme brille la voûte céleste — ceux qui auront amené la multitude à la justice, comme des étoiles, pour toujours, à jamais. » (Daniel 12.3)
José Luis Gonzälez, écrivain portoricain, écrivit un conte intitulé « La noche que volvimos a ser gente » (La nuit où nous sommes redevenus des gens), dans lequel il raconte les péripéties d’un Boricua (nom indigène de ceux qui sont nés à Puerto Rico) pour arriver à sa résidence dans une des banlieues de New York le jour de la grande panne générale du 13 juillet 1977 : arrêt du métro, de tous les ascenseurs et de tous les services électriques, chaos dans les communications, etc. La situation s’avérait assez grave pour le protagoniste parce que ce jour allait naitre son fils et il voulait être présent. Pour finir, il arriva, mais le bébé était déjà né ; cependant, ensemble avec d’autres Portoricains, ils décidèrent de monter sur le toit de la maison pour fêter la naissance. Depuis ce lieu, ils virent avec surprise un ciel plein d’étoiles, avec une énorme pleine lune, très semblable à celle des merveilleuses nuits de leur Porto Rico natal. Ils redevinrent alors des gens, les mêmes gens que quand ils quittèrent leur ile.
Vigile matinale du 06 Décembre
Il est urgent de vivre
« Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni activité, ni raison, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts, où tu vas. » (Ecclésiaste 9.10)
Alors que je m’apprêtais à fêter mes 73 ans, je souffris d’un infarctus du myocarde et, bien qu’on me soignât immédiatement et que mon cœur souffrit à peine de nécroses, le cathétérisme hémodynamique qu’on me fit révéla que mes artères coronaires étaient malades, raison pour laquelle on dû m’implanter quatre stents. Dans mon cas, il y avait un facteur de risque génétique évident. Mon père mourut à 62 ans, victime d’une cardiopathie congénitale, mon grand frère mourut aussi de souffrances cardiaques réitérées à l’âge de 77 ans et, deux mois après avoir souffert de mon infarctus, mon plus jeune frère en eut également un. J’affrontai donc le problème de la mort avec un réalisme et une éventuelle immédiateté comme jamais je ne l’avais expérimenté. Ai-je peur de la mort ? Si je dois être absolument sincère, je ne sais pas ce qu’est le frisson de la peur de la mort.