Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 12 décembre

12 décembre 2019

C’est Nous Qui Sommes Ses Mains, partie 2

« C’est vous-mêmes qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs et que tout le monde peut connaître et lire. Oui, il est clair que vous êtes une lettre écrite par le Christ et transmise par nous. Elle est écrite non pas avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant; elle est gravée non pas sur des tablettes de pierre, mais dans des cœurs humains. » 2 Corinthiens 3:2,3 (BFC)

Voilà maintenant 15 ans que je suis aussi infirmière; mais ce n’est que maintenant, alors que j’ai été malade moi-même, que j’ai vraiment appris ce qu’est le soutien. J’aimerais partager avec vous ce que j’ai trouvé très utile en tant que malade.

Mon amie intime, qui a eu sa part de maladie au cours de sa vie, m’a rendu un grand service en contactant tous mes amis et ma famille pour leur exposer mon état de santé. Ceci m’a été extrêmement utile, car je n’avais ni la force, ni le temps de le faire. De cette manière, mon groupe de soutien demeura constamment informé de mon état de santé du moment, sans que j’aie à recevoir de nombreux appels et messages. Ce n’est que lorsque j’eus recouvré suffisamment de force que je recommençai à communiquer avec eux tous.

Je découvris que, souvent, moi, la malade, j’avais besoin d’aider mon groupe de soutien à gérer ses sentiments et ses émotions concernant ma maladie. Au bout d’un certain temps, je me rendis compte que je n’avais jamais réellement géré mes propres émotions concernant ma maladie, ni l’impact du diagnostic d’une maladie qui pouvait menacer ma vie. Bien que, de temps en temps, je me sente submergée et frustrée par cet aspect de ma maladie, et que cet aspect m’ait retardée dans la gestion du côté émotionnel de mon propre cœur, comprendre les réactions des autres a mon diagnostic m’aida finalement à comprendre mes propres sentiments.

Parfois, quelqu’un essayait de faire quelque chose pour m’aider; mais tout ce qu’il disait ou faisait produisait l’inverse de l’effet escompte. Je dus apprendre à accepter ce que les gens me donnaient, non parce que c’était forcément utile, mais parce que c’était offert ou fait avec un cœur sincère et aimant.

Ma mère resta très longtemps avec moi. Elle fut pour moi une aide précieuse, physiquement aussi bien que spirituellement. Elle me citait chaque jour des promesses bibliques et priait pour moi. Elle m’accorda toujours de son temps pour me reposer ou pleurer, et était toujours prête à me donner des mouchoirs en papier, ou un traitement, ou à me prendre dans ses bras lorsque j’en avais besoin. Je parlais presque chaque jour a tous les membres de ma famille immédiate, et j’eus avec chacun d’eux des conversations très profondes et très précieuses sur la manière dont Dieu les avait préparés à ma maladie, comment gérer la perspective de la mort, et chacune de nos relations avec Dieu. Combien ces conversations me furent précieuses.

Pépite de santé :
« Le soutien social doit être pratique aussi bien qu’accompagné de prière. »

(à suivre)

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