Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Psaume 42

18 septembre 2013

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1 Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu!

2 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu?

3 Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu’on me dit sans cesse: Où est ton Dieu?

4 Je me rappelle avec effusion de coeur Quand je marchais entouré de la foule, Et que je m’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, Au milieu des cris de joie et des actions de grâces D’une multitude en fête.

5 Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.

6 Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c’est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear.

7 Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi.

8 Le jour, l’Eternel m’accordait sa grâce; La nuit, je chantais ses louanges, J’adressais une prière au Dieu de ma vie.

9 Je dis à Dieu, mon rocher: Pourquoi m’oublies-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l’oppression de l’ennemi?

10 Mes os se brisent quand mes persécuteurs m’outragent, En me disant sans cesse: Où est ton Dieu?

11 Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.

COMMENTAIRE

Pour les Hébreux, chercher ou rechercher DIEU signifiait se rendre à Jérusalem, au temple, pour les grandes fêtes et s’approcher de DIEU pour confesser les péchés et pouvoir offrir un sacrifice. La contemplation de Dieu, la rencontre avec Lui signifiait faire un pèlerinage à Sion pour se tenir en sa présence.

L’orateur (le locuteur) dans le Psaume 42, qui est en exil, aspire profondément à la présence de Dieu, estimant que pour vraiment être avec Lui, il est nécessaire qu’il soit à Sion. Il se remémore le souvenir des points forts de son voyage spirituel quand il se rapprochait de la montagne sainte.

Le désespoir saisit son cœur quand il pense à ses circonstances présentes, loin de la maison, loin du temple.

Des vagues de désespoir envahissent son âme. Puis, ses espoirs commencent à s’élever. Il se rend compte que la lumière de la vérité de Dieu le guidera dans la présence de Dieu même dans un pays païen. L’exilé reprend courage dans les promesses de Dieu que Jérusalem sera rétablie et que le peuple de Dieu L’adorera là de nouveau.

Dans les temps de découragement, nous estimons souvent que nous avons été violemment pris par l’Ennemi loin de notre maison spirituelle et loin de Dieu.

Nous pouvons regarder en arrière avec nostalgie les victoires passées, les moments et les lieux où nous nous sommes sentis très près de Dieu.

Comme les exilés juifs à Babylone, nous avons envie de raccrocher nos harpes et renoncer complètement à chanter. Mais lorsque nous lisons ce Psaume, nous voyons que, même dans les moments répétés de découragement, la foi et la confiance dans les promesses de Dieu s’accroissent fortement.

Être spirituellement en haut puis en bas (ce qu’ils appellent bipolaire) est normal à cause de notre condition humaine. Cependant, Dieu nous offre l’évasion de tels cycles de foi et de désespoir. Nous ne devons pas rester en exil, ni rester seulement comme des exilés, mais nous devons nous rappeler constamment de la maison.

Prière : Merci notre Père de ce que partout où je suis, je peux faire appel à Toi, que jamais je ne doute que Tu m’entendras. Et parce que Tu es avec moi partout, je peux toujours être « à  la maison ». Amen.

Helen Pyke
Retired Professor
Southern Adventist University

Traduction : David et Marie-Nah René

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