Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 12 juin

12 juin 2022

Le mystère de la providence

« Dans votre loi, il est écrit que le témoignage de deux hommes est vrai. Moi, je me rends témoignage à moi-même, et le Père qui m’a envoyé me rend témoignage. Ils lui dirent donc : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père.
Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.
Il dit ces paroles dans la salle du Trésor, alors qu’il enseignait dans le temple ; et personne ne vint l’arrêter, parce que son heure
n’était pas encore venue. » Jean 8.17-20

En lisant le chapitre 8 de Jean, on a l’impression qu’un procès se déroule. Cependant, on se demande qui est jugé. À la première lecture, il semble que les chefs juifs soient en train de juger Jésus, mais plus on médite sur ce chapitre, plus on a le sentiment que ces chefs sont sur la défensive.

C’est ce qui se passa dans le cas de la femme prise en flagrant délit d’adultère (Jean 8.1-11). Les chefs juifs avaient décidé non seulement de condamner la femme, mais aussi de trouver des raisons de déclarer Jésus coupable. Pourtant, quelques instants plus tard, Jésus écrivit quelque chose sur la terre et tous partirent, honteux. Jésus avait des preuves, et il ne restait plus personne pour jeter la première pierre, sauf lui. Il contrôlait la situation. Ils avaient été jugés.

À partir du verset 12, les chefs juifs voulurent de nouveau essayer de prendre Jésus en défaut et de le déclarer coupable. Cette fois, le prétexte était que Jésus affirmait être « la lumière du monde ». Il ajoutait que tous ceux qui le suivaient marchaient dans la lumière. Par conséquent, cela signifiait que les Pharisiens étaient dans l’obscurité.

Les Pharisiens se lancèrent alors dans une attaque en règle de Jésus, davantage pour essayer de se défendre que pour l’accuser. Ils déclarèrent que Jésus avait été trop loin en parlant ainsi. En effet, il affirmait de lui-même être la lumière, ce qui, pour les Juifs, revenait à s’attribuer les fonctions de Dieu et du Messie. Jésus ne céda pas, disant non seulement que son témoignage était vrai, mais qu’en plus le Père rendait également témoignage de lui. Cela plaça les opposants de Jésus davantage encore sur la défensive. Pourtant, étonnamment, ils ne firent rien pour l’enfermer, même s’il était désormais évident que c’était le but qu’ils recherchaient. Pourquoi ne l’arrêtèrent-ils pas ? Parce que « son heure n’était pas encore venue ». C’est une expression que Jean utilise fréquemment. Tout au long de son Évangile, Jésus approche de son « heure ». Cette heure finit par arriver, mais uniquement quand tout était prêt. C’est une idée importante. En tant qu’êtres humains, nous ne pourrons jamais vraiment comprendre l’action de Dieu dans l’histoire de l’humanité. Pourtant, dans sa providence, il accomplit toujours ses plans, et il œuvre donc chaque jour dans notre vie. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

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