Les dernières paroles de Jésus à ses disciples

« Sachant qu’ils voulaient l’interroger, Jésus leur dit : Vous débattez entre vous de ce que j’ai dit : « Encore un peu, et vous ne me verrez plus ; puis encore un peu, et vous me verrez. » Amen, amen, je vous le dis, vous, vous pleurerez et vous vous lamenterez, tandis que le monde se réjouira : vous, vous serez tristes, mais votre tristesse se changera en joie. […] L’heure vient – elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi pour que vous ayez la paix en moi. Dans le monde, vous connaissez la détresse, mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde. » Jean 16.19-33 

Son heure était venue. Il lui restait à peine le temps de prononcer quelques paroles de réconfort et d’espérance. Puis il cessa de donner aux disciples des instructions comme il le faisait depuis un moment, à partir du chapitre 13 de Jean, et fit monter vers Dieu cette belle prière en faveur de l’Église et pour lui (Jean 17). Enfin, Jésus et les disciples traversèrent la vallée du Cédron et montèrent sur la colline de Gethsémané. Là, ils rencontrèrent un groupe de soldats romains.

Il était temps de se dire au revoir : « Encore un peu, et vous ne me verrez plus », dit Jésus à ses disciples. Puis il ajouta : « Encore un peu, et vous me verrez » (Jean 16.16). Comme on peut le comprendre, cette déclaration rendit les disciples perplexes, tout comme lorsqu’il affirma qu’il allait vers le Père (verset 17). Mais le plus important est la précision qu’il leur donna : sa résurrection allait changer leur chagrin en joie (verset 20). Cette joie qui remplirait leur cœur et leur esprit serait telle que leur vie en serait à jamais transformée. Cependant, les disciples n’étaient pas encore capables de tout saisir. Pour le moment, Jésus pouvait seulement leur faire des promesses concernant l’avenir. En attendant, ils devaient vivre par la foi.

Pourtant, la foi est quelque chose de fragile, même pour les disciples qui connaissaient bien le Christ. Par conséquent, leur confiance fut ébranlée quand Jésus fut arrêté. Alors, ils fuirent la scène et abandonnèrent leur Seigneur. Mais il les connaissait et ne les abandonna pas. Il les rassembla et les envoya aux extrémités de la terre pour accomplir de grandes choses en son nom. Ils pouvaient être heureux, car ils avaient placé leur foi en celui qui vainquit le monde et qui partagea sa victoire avec eux.

Ces événements nous concernent également. Notre foi est fragile. Et parfois, nous abandonnons aussi le Christ quand les choses se compliquent. Mais il ne nous laisse pas, même quand nous fuyons loin de lui. Nous pouvons aussi être heureux, car nous avons un Seigneur qui nous comprend et qui s’intéresse à nous personnellement, même quand nous le décevons. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)