Le ciel : une perspective positive
« Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, le monde même, j’imagine, ne pourrait contenir les livres qu’on écrirait. » Jean 21.25
Nous avons commencé notre réflexion sur l’importance de tourner les yeux vers Jésus en nous posant la question : Comment débuter ? C’est véritablement un problème. Après tout, si nous avions commencé par la naissance de Jésus à Bethléem, nous aurions manqué une bonne partie de l’histoire.
Désormais, nous sommes confrontés au même problème tandis que nous arrivons à la conclusion de cet ouvrage. Comment terminer ? Voici la question qui se pose. Comment parvenir à l’achèvement d’une vie passée par la mort sur la croix, d’une vie qui possède les clefs de la mort et du séjour des morts et qui se poursuivra éternellement ? Bien sûr, la réponse est qu’il n’y aura pas de fin. L’histoire de Jésus se poursuivra indéfiniment. Et, comme un fleuve au courant puissant, elle devient plus forte et plus riche, tandis qu’elle passe de l’éternité du passé à l’éternité du futur.
L’apôtre Jean nous aide à comprendre l’ampleur du problème consistant à relater les événements de la vie de Jésus et ses enseignements en déclarant que si toute son histoire était racontée, « le monde même ne pourrait contenir les livres que l’on écrirait ». Jean lui-même aborda certains domaines de la vie de Jésus que ne mentionnent pas les autres évangélistes. Une comparaison rapide entre le quatrième Évangile et les trois autres nous aide à prendre la mesure de tout ce que Jean ajouta pour que nous en prenions connaissance. Pourtant, ce n’est qu’une goutte d’eau par rapport à tout ce que nous pourrions encore apprendre sur la vie terrestre de Jésus. Même le récit complet de ses trente-trois années de vie ne serait que la partie apparente de l’iceberg de l’histoire détaillée de son existence éternelle.
Nous aurons l’éternité pour étudier ces « Évangiles » non écrits de la vie de Jésus. En attendant, les quatre évangélistes nous ont donné tout ce qui est nécessaire de savoir pour notre salut.
Comment donc terminer l’histoire, pour le moment ? Voilà, quel est le problème. Le meilleur moyen de le faire est peut-être de citer le dernier paragraphe de La tragédie des siècles, qui montre que l’expiation est achevée : « La grande tragédie est terminée. Le péché et les pécheurs ne sont plus : l’univers est purifié. Dans l’immense création, tous les cœurs éprouvent la même allégresse. Des ondes de vie, de lumière et de joie, jaillissant du trône du Créateur, envahissent les derniers recoins de l’espace infini. De l’atome le plus imperceptible aux mondes les plus vastes, tant des êtres animés que des objets inanimés, s’élève, par la voie de leur beauté incomparable et de leur joie sans mélange, un cantique d’allégresse proclamant que Dieu est amour. » (p. 737)
(George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)