Nos doutes ne modifient pas les plans de Dieu

« Vous savez, avant tout, que dans les derniers jours il viendra des moqueurs pleins de moqueries, qui iront au gré de leurs propres désirs et diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que les pères se sont endormis dans la mort, tout demeure comme depuis le commencement de la création. ». En effet, ils oublient volontairement qu’il y eut, autrefois, des cieux et une terre qui surgit de l’eau et se tint au milieu de l’eau par la parole de Dieu, et que par cela même le monde d’alors disparut, submergé par l’eau ; or, c’est par la même parole que les cieux et la terre de maintenant sont gardés en réserve pour le feu, en vue du jour du jugement et de la perdition des impies. » 2 Pierre 3.3-7 

Il est facile de douter, notamment s’agissant du retour du Christ. Les jours se succèdent, les années passent, et le cours de l’histoire se poursuit. Or, avec le temps, nous avons tendance à reléguer le retour du Christ au deuxième plan, et nous en venons parfois à considérer cet événement comme un mythe du Nouveau Testament ou un vœu pieux auquel nous pensons quand nous sommes malades ou quand nous perdons un être cher. Une fois que la crise est passée, nous retrouvons le fil de nos pensées, et nous nous efforçons de rendre notre vie aussi agréable et heureuse que possible par nos propres moyens. Je me souviens à quel point la promesse du retour du Christ était importante pour moi quand je devins chrétien à l’âge de dix-neuf ans. J’étais certain de ne jamais atteindre l’âge de trente ans. En fait, je fis mes deux dernières années d’étude en une, afin d’avoir l’occasion de prêcher avant que la fin ne survienne. C’était il y a plus de cinquante ans. Or, nous sommes toujours là. Tout au long de l’histoire, cette façon de penser a incité de nombreuses personnes à négliger les enseignements bibliques concernant le retour de Jésus et à vivre « au gré de leurs propres désirs », affirmant que les choses sont comme elles l’ont toujours été. C’est à ce sujet que s’exprime Pierre, de façon vive comme à son habitude, soulignant que la philosophie humaine de l’uniformitarisme néglige deux faits. Premièrement, ses adeptes oublient qu’il y eut un commencement quand la terre fut créée. Deuxièmement, le déluge du temps de Noé détruisit la civilisation de cette époque. Pierre affirme que ces deux événements furent causés par l’intervention de Dieu dans le cours de l’histoire. Il s’agit d’actions divines qui étaient impossibles à prédire selon le point de vue évolutionniste. Puis il déclare que le retour de Jésus est tout aussi certain. Pour Pierre, le retour de Jésus est une certitude, conformément à l’enseignement de son Seigneur. Les moqueries, les doutes et les attitudes irresponsables n’y changeront rien. Ses paroles sont un appel lancé à chacun d’entre nous. Nous devons nous réveiller, nous préparer et envisager l’avenir en ne pensant pas uniquement à notre retraite et au temps que nous passerons avec nos petits-enfants. Le retour du Christ est un fait, une réalité toute aussi certaine que la réalité de cette terre sur laquelle nous vivons et de l’air que nous respirons.
(George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)