Moins c’est plus
« Faites donc bien attention à la façon dont vous vous conduisez : ne vous comportez pas comme des fous, mais comme des sages : rachetez le temps car les jours sont mauvais. » (Eph. 5.15, 16, Segond 21)
Plus, c’est vraiment plus ?
Notre vie déborde d’activités qui nous passionnent ou non. Dans notre société de consommation, le pouvoir du marketing fait son oeuvre… tout est imaginé pour nous faire craquer ! Nous sommes tentés de suivre ce mouvement ne serait-ce que de loin. En même temps nous aimerions avoir une vie engagée avec Dieu. Nous voudrions toujours posséder plus pour rêver à un certain confort, à des réalisations terrestres. Nous essayons donc désespérément de trouver un équilibre entre notre désir de servir Dieu dans la joie et profiter des moyens offerts par la société. Un tel état d’esprit conduit parfois à nous tromper nous-même.
Nos ambitions humaines ne doivent pas prendre le pas sur notre relation avec Dieu auquel nous sommes attachés. Ne nous berçons pas d’illusions, notre marche vers Dieu devrait trouver sa place, librement, au-dessus de tout.
Être prêt à lâcher prise
Nous ne pouvons pas tout avoir. Il est impossible de se satisfaire en même temps des charmes offerts par notre société et des grâces divines. Ce serait une erreur fatale. Cette forme de pensée affecterait notre esprit et notre communion avec Dieu.
Dieu veut être le premier dans nos pensées étant notre modèle de vie, influençant nos choix et notre manière de vivre. Appliquons-nous à réduire certains de nos projets susceptibles d’affecter notre santé physique et spirituelle pour le laisser mieux nous accompagner et demeurer en nous.
Vivre avec moins
En ce monde où le mal semble plus que jamais vouloir parasiter une plénitude de vie avec notre Créateur, libérons-nous en toute chose, profitons davantage de ce qui compte pour l’éternité. « Moins, c’est plus ! » Notre Maître veut que sa maison se remplisse et ne veut que des invités heureux à sa table. Il ne veut forcer personne au banquet qu’il a commencé à préparer. Réjouissons-nous toujours, dans l’attente de la rencontre promise avec lui face à face ! » Un jour dans ses parvis vaut mieux que mille ailleurs. »