Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 26 Janvier

26 janvier 2025

Misérable que je suis !

« Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. […] Misérable que je suis Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Romains 7.21, 24-25)

Le cri du cœur qu’exprime Paul dans son épître aux Romains nous surprend tous. Il paraît invraisemblable qu’un géant de la foi, un champion du christianisme comme lui ait mené un combat si pénible en son for intérieur.C’est pourtant la vérité. Paul confesse qu’il n’est pas parfait malgré sa lutte pour y parvenir (Ph 3.12), qu’il est le premier des pécheurs (1 Ti 1.15), qu’il est très conscient de sa vulnérabilité (1 Co 9.27). Paul éprouve-il des doutes quant à son salut lorsqu’il s’exclame : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » Oui, il éprouve les mêmes incertitudes qui peuvent nous envahir, vous ou moi, quand nous nous rendons compte qu’après bien des années de compagnonnage avec Christ, certaines tendances propres à notre vie antérieure persistent.

Mais il y a un Dieu dans les cieux. . . Quand je me sens impuissant devant mes faiblesses et que je doute de mon salut. Quand je constate que des péchés que j’ai voulu tant de fois bannir demeurent encore ancrés en moi et me retiennent captif. Quand mon expérience religieuse est devenue une série d’échecs et de frustrations spirituelles. Quand, comme l’apôtre Paul, je reconnais que « je ne sais pas ce que je fais ; je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. […] Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair ; j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. » (Rm 7.15, 18)

N’oublions jamais que notre salut dépend bien plus de ce que Dieu a fait pour moi que de ce que je fais en ma propre faveur, qu’il a accompli tout ce qui est nécessaire pour que je sois sauvé, qu’il a donné son Fils pour mourir à ma place, que Paul lui-même conclut-sa confession et répond à sa question par un cri de victoire : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Rm 7.25) La sainteté de Jésus et sa mort rédemptrice constituent la pleine garantie de mon salut, ainsi que le formule Paul dans son épître aux Hébreux : « Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même, sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant. » (Heb 9.14)

Dieu sait ce qu’il fait de vous. Ne vous désespérez pas. Il continue de vous transformer. Ne lâchez pas sa main.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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