Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 25 Janvier

25 janvier 2025

Dieu n’abandonne pas ses enfants

« Mettez votre honneur, à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé, en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n’ayez besoin de personne. » (1 Thessaloniciens 4.11 :12)

L’une des conséquences les plus dramatiques des crises économiques est la croissance du taux de chômage. En Espagne, il touche actuellement une personne sur quatre en âge de travailler. C’est une véritable tragédie humaine et économique ! L’écrivain Rainer Maria Rilke demanda un jour au sculpteur Auguste Rodin, lors d’une visite qu’elle lui rendait à Paris :
– Comment faut-il vivre ?
– En travaillant, répondit Rodin.
– Bien sûr, répliqua Rilke, et je pense que « travailler, c’est Vivre sans mourir ».
D’où l’on peut déduire « qu’être sans travail, c’est mourir sans vivre ››.

Voilà le drame de millions de gens qui souffrent du chômage dans le monde.

Mais il y a un Dieu dans les cieux. . . Quand je suis privé de mon travail et que ma huche est dépourvue de pain. Quand je n’arrive pas à obtenir mon premier emploi ou que personne ne veut m’engager parce que j’ai plus de cinquante ans. Quand j’ai besoin de travailler et que je ne le puis parce que les entreprises sont fermées et que je ne sais plus où chercher. Quand je passe inutilement des jours entiers dans les queues du Pôle emploi. Quand l’allocation que je reçois de l’État ne me suffit pas. Quand, amoindri par le chômage, je me sens comme une charge pour la société, un parasite.

N’oublions jamais que « Dieu a donné à l’homme le bienfait du travail pour occuper son esprit, fortifier son corps et développer ses facultés. […] Mais la vie de labeur et de soucis qui devait être désormais le lot de l’homme, cachait en réalité une pensée d’amour. […] Elle entre dans le grand plan de Dieu pour racheter l’homme de la dégradation et de la ruine. » (Patriarches et prophètes, p. 27 et 37) Le travail agréable et fortifiant faisait partie du plan de Dieu pour la créature humaine dès avant le péché et, bien sûr, après. C’est pourquoi Paul recommande aux Thessaloniciens le travail et l’occupation comme moyens honorables de subsistance et pour servir de bon témoignage aux étrangers. Eh bien, si c’est le cas, pourquoi ne pas réclamer que Dieu nous donne ce travail qu’il a béni ? David le savait lorsqu’il écrivait : « J’ai été jeune, j’ai vieilli, et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. » (Ps 37.25)

Que le Seigneur vous aide aujourd’hui à avoir confiance dans cette promesse et à être fidèle à sa Parole !

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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