La parole du Seigneur demeure pour toujours
« Car toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement. » (1 Pierre 1.24-25)
Parcourir pour la première fois les terres bibliques fut pour moi une expérience inoubliable. Je me souviens de notre visite au musée du Livre de Jérusalem, où étaient exposés les fameux manuscrits de la Mer Morte. Tout en les observant avec une profonde émotion, je me demandais comment ils avaient été découverts, à qui ils avaient appartenu, quel était leur âge, quel fut leur apport aux études des Saintes Écritures.
En 1947, lorsque des érudits partisans de la haute critique mettaient en doute l’authenticité de nombreux livres de la Bible, Mohammed edh-Dhib Hassan et Ahmed Mohammed – deux bédouins qui cherchaient une chèvre perdue sur la rive rocheuse occidentale de la Mer Morte – tombèrent sur une grotte au fond de laquelle ils trouvèrent huit jarres en céramique. L’une d’elle contenait des rouleaux : un grand et deux petits.
Tout émus, les bergers portèrent leur trouvaille au campement. Dans les jours suivants, ils continuèrent à explorer la grotte et y trouvèrent de nouveaux fragments d’autres rouleaux qu’ils vendirent à un antiquaire de Bethléhem. Les sept rouleaux trouvés dans la première grotte comportaient le livre complet d’Ésaïe, plus un fragment de ce même livre, le Commentaire sur Habacuc, la Règle de la communauté, l’Apocryphe de la Genèse, la Guerre des fils de la lumière contre les fils des ténèbres et des Hymnes.
Après bien des péripéties, lorsque les manuscrits parvinrent aux mains de spécialistes, on commença des fouilles systématiques dans la zone et on reconnut qu’ils avaient appartenu aux Esséniens, une communauté religieuse de Qumram, et qu’ils avaient été écrits au IIème siècle avant Jésus-Christ.
La découverte des rouleaux de la Mer Morte attira l’attention de nombreux érudits et renforça la recherche des textes sacrés. Grâce à cette découverte, les versions postérieures de la Bible tinrent compte de nombreuses données d’une grande valeur linguistique qui contribuèrent largement à la science de l’interprétation des Écritures.
Nous avons aujourd’hui la certitude que le texte biblique est fiable et correspond à ce que connurent les Hébreux de l’antiquité. Dans sa providence, Dieu préserva le texte biblique des altérations pendant plus de mille ans.
Mais il y a un Dieu dans les cieux… quand on doute de l’authenticité de la Bible et qu’on l’attaque sans pitié. Oui, le Père céleste est celui qui a inspiré les Écritures et sait comment les défendre. Il n’y a pas de quoi perdre confiance en la Bible ! Et chaque fois que des attaques s’élèveront contre l’autorité de la Parole de Dieu, le Seigneur répondra avec opportunité afin d’établir la véracité de ses dires.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)
