La Parole de Dieu se suffit à elle-même

« Toute parole de Dieu est éprouvée. […] N ‘ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur. » (Proverbes 30.5-6)

Avez-vous déjà entendu qu’il existe certaines versions de la Bible qui comprennent plus de livres que d’autres ? Il s’agit des livres apocryphes (Judith, Sagesse de Salomon, Tobie, Ecclésiastique, Baruch, 1 et 2 Maccabées).La plupart d’entre eux datent de la période intertestamentaire. Pourtant, et bien que les Juifs ne les acceptèrent jamais comme faisant partie de l’Ancien Testament, une longue série de controverses secoua l’Église chrétienne à propos de la valeur de leur inspiration. Finalement, le 8 avril 1546, la quatrième session du concile de Trente les déclara égaux aux autres livres inspirés de la Bible. Et aujourd’hui encore, le monde catholique les reconnaît comme inspirés,

Examinons deux textes tirés des Macabées : « Voilà pourquoi il demanda un sacrifice pour les morts, afin qu’ils fussent absous de leurs fautes. » (2 Macc 12.46, version de Maredsous) Une note de la version espagnole Bover-Cantera déclare que « ce fragment affirme courageusement le dogme de la résurrection, l’existence du purgatoire et l’utilité des prières et des suffrages pour les défunts. » Et plus loin, le souverain sacrificateur défunt « Onias, prenant alors la parole, avait dit : Voici l’ami de ses frères, celui qui prie beaucoup pour le peuple et pour la ville sainte, Jérémie, le prophète de Dieu. » (2 Macc 15.14) Une note de la version espagnole de la Bible catholique de Jérusalem est aussi révélatrice : « Ce rôle octroyé à Jérémie et à Onias est la première preuve d’une croyance dans une prière des justes défunts en faveur des vivants. » Ces doctrines ne sont-elles pas étranges ? Quelle partie des Saintes Écritures les approuve-t-elle ? Le purgatoire, les suffrages pour les morts et l’intercession des saints disparus pour les vivants sont des croyances catholiques qui se trouvent seulement dans les livres apocryphes ajoutés au canon des Écritures hébraïques.

Par ailleurs, leurs contradictions, le caractère grotesque de leurs récits, les erreurs historiques et les variantes textuelles confirment leur manque d’inspiration.
Luther a déclaré que « l’Église ne peut conférer plus de force et d’autorité à un livre que la sienne propre. » (cité par José Flores, Escríbiendo la Biblia, p. 267)

Personne ne doit ajouter ni retrancher quoi que ce soit à la Bible. Cette Parole prévaut sur toutes les contingences historiques du peuple de Dieu. C’est pourquoi le psalmiste déclare : À toujours, ô Éternel, ta parole subsiste dans les cieux ! De génération en génération ta fidélité subsiste. » (Ps 119.89-90)

Remerciez aujourd’hui Dieu pour sa sainte Parole.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)