J’étais là !
« Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaitre la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne. » (2 Pierre 1.16-18)
L’un des grands secrets du succès des apôtres dans l’évangélisation fut de pouvoir dire qu’ils avaient été témoins de ce qu’ils prêchaient. Dans sa première épitre, Jean invoque « ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. » (1 Jn 1.3) Et dans le texte d’aujourd’hui, Pierre nous confirme qu’il fut là, sur la montagne sainte, avec le Maitre quand celui-ci fut transfiguré, et qu’il entendit la voix du Père dire : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Jamais Pierre ne put oublier ce summum du ministère du Sauveur. Sa prédication faisait partie d’une expérience réelle avec Jésus-Christ, qu’il avait contemplé dans toute sa gloire. En quoi réside la force du message biblique ? Sans nul doute, dans le pouvoir de Dieu. Mais c’est le fait d’avoir contemplé personnellement le Seigneur et nettement entendu sa voix s’adresser aux oreilles humaines qui confère l’enthousiasme à ses messages. Que c’est triste d’écouter un messager parler sans conviction du saint Évangile du Christ ! Sans s’en rendre compte, « ceux qui soutiennent théoriquement la vérité, pour ainsi dire du bout des doigts, qui n’ont pas introduit leurs principes dans le sanctuaire intime de leur âme, mais qui ont maintenu la vérité vitale dans la cour extérieure » se trouvent sur un terrain très dangereux. Ils « ne verront rien de saint dans le passé historique de ce peuple qui a fait d’eux ce qu’ils sont et les a établis comme ouvriers missionnaires fervents et déterminés dans le monde. La vérité pour ce temps est précieuse ; mais ceux dont les cœurs n’ont pas été brisés sur le rocher, à savoir Christ, ne verront ni n’entendront ce qu’est la vérité. Ils accepteront ce qui est conforme à leurs idées et commenceront à fabriquer d’autres fondements que ceux qui ont été posés. Ils flatteront leur vanité et leur amour-propre en pensant qu’ils sont capables d’ôter les piliers de notre foi et de les remplacer par ceux qu’ils ont conçus. » (trad. libre de Life Sketches of Ellen G. White, p. 430)
Ce matin, vous et moi avons le privilège de contempler la gloire de Dieu à travers sa Parole. Consacrons-y tout le temps nécessaire pour grandir spirituellement.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)