Les pacificateurs seront appelés fils de Dieu
« Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive. » (1 Pierre 3.10-11)
La véritable paix trouve son premier fondement dans la paix avec Dieu : la réconciliation, fruit de l’œuvre de Jésus-Christ, et la justification acceptée par la foi, restaurent notre harmonie avec Dieu. C’est ce que dit l’apôtre Paul : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. » (Rm 5.1-2) La seconde condition de la véritable paix est la paix avec nous-mêmes. Une conscience libre de tout remords, un esprit serein, une mentalité positive concrétisent la paix intérieure. Enfin, la troisième condition de la véritable paix est la paix avec notre prochain, c’est-à-dire avec notre famille, nos frères en la foi, les étrangers, y compris ceux qui se considèrent comme nos ennemis. « Celui qui est en paix avec Dieu et son prochain ne peut être malheureux. L’envie n’aura pas de prise sur lui, pas plus que les soupçons ou la haine. » (Heureux ceux qui, p. 30)
Les pacificateurs construisent la paix. Ils ne se limitent pas à en jouir comme d’un fruit personnel de leur équilibre mental, mais ils créent les conditions nécessaires pour que d’autres en jouissent. Ils s’engagent, cherchent, favorisent, défendent et pratiquent la concorde. Un constructeur de paix est un activiste silencieux, bon et bienveillant du drapeau de la conciliation. C’est un résistant pacifique contre la violence, comme le fut Jésus. C’est pourquoi il est appelé enfant de Dieu : « L’homme qui est en règle avec Dieu jouit de la paix d’en haut et répand autour de lui une influence bénie. […] Celui qui, […] par la parole ou l’action, amène un homme à renoncer au péché et à se donner à Dieu, “procure la paix”. […] L’esprit de paix qui (l’)habite est la preuve de (sa) communion avec le Ciel. » (Ibid., p. 31) Le texte de Pierre nous dit que le secret (de la paix) consiste à jouir de la vie et à couler des jours heureux.
Je vous invite à être un pacificateur qui révèle au monde l’essence de l’évangile. Montrez par vos attitudes quels sont l’équilibre et la sérénité qui résultent de la communion avec Jésus. Alors, beaucoup pourront s’apercevoir qu’il y a un Dieu dans les cieux…
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)