Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale du 11 Juillet

11 juillet 2025

« Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre »

« Je suis là ! Déposez contre moi devant le Seigneur et devant l’homme qui a reçu son onction. De qui ai-je pris le bœuf ? De qui ai-je pris l’âne ? Qui ai-je opprimé ? Qui ai-je écrasé ? De qui ai-je accepté un pot-de-vin, pour fermer les yeux sur son cas ? Dites-le-moi, et je vous rendrai votre dû. » (1 Samuel 12.3)

La nécessité de démontrer transparence et honnêteté dans la gestion publique ou dans l’église est illustrée par l’apôtre Paul : « Faites-nous une place ! Nous n’avons fait de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne » (2 Co 7.2), et est propre à Jésus : « Qui de vous me confondra en matière de péché ? »  (Jn 8.46) Tous deux furent vilement calomniés par leurs adversaires, bien qu’en réalité ceux qui étaient réellement corrompus, frauduleux et malhonnêtes étaient ceux-là mêmes qui les accusaient : « De tels individus sont des apôtres de mensonge, des ouvriers trompeurs, qui se transforment en apôtres du Christ. » (2 Co 11.13) Dans l’épisode de la femme adultère, Jésus dévoile l’hypocrisie et l’impudence des dénonciateurs : « Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre » (Jn 8.7). Tous s’en allèrent. Mais le Maître, avec ces paroles, avait établi un important principe moral : l’examen de conscience.

Il est douloureux de constater la prolifération de cas de corruption dans presque tous les domaines de la société. Lamentables aussi, l’accusation et la dénonciation se sont converties en un moyen de déstabiliser qui génère l’alerte sociale et qui, parfois, faute de preuves probantes, s’arrête au seuil du tribunal. Pour une autre raison, la sensation d’impunité des trompeurs aux « gants blancs » va en se généralisant, avec pour conséquence le désenchantement et le manque de confiance à l’égard de ceux qui dirigent.

On crée des commissions superviseuses, les censeurs se multiplient, des lois anticorruptions sont promulguées, on parle beaucoup ; mais la solution, selon les Écritures, est autre : l’introspection ou l’examen de conscience (Qui est sans péché ?). Le réarmement moral de la société au travers de tous les moyens éducatifs qui façonnent l’idéal de la personne : la famille, l’école, la littérature, les moyens de communications ; en finir avec le relativisme moral qui établit que chaque époque a la sienne et qu’il n’y a pas de morale absolue ; fixer comme objectif de vie et d’activité professionnelle le service aux autres, c’est-à-dire, la « règle d’or » et non la soif égoïste d’enrichissement. Finalement, récupérer dans tous les domaines le référent ou modèle de Jésus Christ : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et désormais ne pèche plus » devrait être notre prière parce qu’il y a un Dieu dans les cieux…

Décidez aujourd’hui de proclamer l’amour et le pardon de Dieu.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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