Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 12 Avril

12 avril 2016

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » Apocalypse 3.20

LA CULTURE BIBLIQUE

Dans la culture biblique, manger ou être à table avait un sens bien plus profond que d’ingurgiter des aliments. Quand vous êtes invité chez un touareg ou chez le chef de tribu par exemple, personne ne pourra vous faire partir même de force, avant que vous n’ayez mangé. Car vous risquerez d’attirer la fureur de toute la tribu. Cela pour vous dire que manger ou être à table avait son pesant d’or. Ainsi cette habitude des Touaregs remontes du temps des patriarches. Voyons comment c’était chez nos patriarches.

Manger ou s’asseoir autour d’un repas signifie :

  1. Accepter l’amitié de l’autre.
  2. Partager du bon temps avec l’autre.
  3. C’était un acte sacré
  4. Faire alliance avec l’autre

Refuser ses quatre points, c’est faire un affront à l’autre. Rappelez-vous de l’histoire de Nabal et de David dans 1 Samuel 25 : 23-24. Après la réfute de Nabal, David voulait l’attaquer, lui et sa maison. Ainsi le fait de partager un repas, c’était bien plus qu’ingurgiter des aliments.

Dans la bible c’est

  1. Accepter l’amitié de l’autre.
  2. Partager du bon temps avec l’autre.
  3. C’était un acte sacré
  4. Faire alliance avec l’autre

Lorsque vous jetez un coup d’œil sur ce repas de sainte cène, il ne répond pas aux critères d’un bon repas. Ce n’est pas savoureux, ça ne remplit pas son ventre et ça ne flatte pas son palet. Mais ça a une chose bien plus importante que ça à l’air. Nous sommes à table avec Jésus. C’est un privilège unique donné au Chrétien. Nous sommes en tête à tête avec notre Seigneur, un face à face rempli de promesse. Être autour de ce repas, démontre aussi l’importance que nous accordons à Jésus.

Au 16ème siècle, beaucoup de chrétiens étaient persécutés en Écosse, ce qui les obligeait à se réunir secrètement. Un jour, une jeune fille se rendait à l’une de ces réunions clandestines quand elle rencontra un groupe d’opposants hostiles à la foi.
Où vas-tu ? lui demandèrent-ils en la retenant brutalement
Je vais à un repas où j’écouterai la volonté et le testament de mon grand frère ainé, répondit-elle courageusement
Cette femme est inoffensive. Laissons-la partir, suggéra un membre du groupe.
La jeune fille disait la vérité, car, elle allait à un repas, le souper du Seigneur.

Quand il institua ce rite, Jésus assumait le rôle de notre grand frère ainé, et établissait les bases qui garantissent notre héritage éternel. Cette jeune fille croyait que la sainte Cène est une joyeuse célébration. Qu’en est-il de nous ? Comme la considérons-nous ?

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