Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 07 mai

7 mai 2017

Plus que vainqueur

«Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.» Romains 8. 37

Le verset qui nous intéresse est un hymne à l’amour victorieux de Dieu. La fin du chapitre 8, tel un chant, rend compte de l’amour indéfectible de Dieu pour ses créatures. Cet amour si grand engendre chez Paul cette affirmation : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés ».
«Mais dans toutes ces choses », pourrait se lire : mais en tout cela, en dépit de tout, ou encore malgré tout. Le « tout cela » peut renvoyer, soit à ce qui a été dit au verset 35 (« la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le péril, ou l’épée », d’autant que l’apôtre a vécu certaines de ces épreuves) soit au verset 36 qui est une référence à l’Ancien Testament (Ps 44.23). Paul déclare qu’en dépit de tout, le croyant qui s’est caché en Christ et qui est conduit par l’Esprit n’a rien à craindre, car il a la victoire.

En outre, pas n’importe quelle victoire, car le terme utilisé en grec est hupernikao (verbe au présent) signifiant : être plus qu’un conquérant. Le chrétien conduit par l’Esprit a la victoire au moment même où Jésus devient son maître. N’y aurait-il pas en arrière-plan de cette victoire, celle remportée par Jésus sur la mort, sur les épreuves et même la victoire de sa résurrection ? De plus, Christ peut aussi transférer sa victoire au croyant conduit par l’Esprit.

Pour Paul, même si l’adhésion au maître Jésus entraîne des épreuves, par la foi, tout croyant a l’assurance d’avoir plus que la victoire. Le triomphe s’obtient grâce à Jésus dont l’amour ne peut cesser pour ses enfants. Paul exalte l’amour d’un Dieu transcendant qui est prêt à tout pour sa créature.

Par ailleurs, l’apôtre utilise une expression qui, traduite littéralement en grec,
correspond à « l’ayant aimé nous ». Or cette forme, au gérondif passé, suppose une notion d’antériorité. L’amour du Christ est antérieur au nôtre. C’est parce que Christ a aimé le premier, d’un amour immense, que le croyant est assuré de la victoire. Le chrétien conquis par l’amour du Christ obtient la capacité d’endurer. Paul poursuit, en affirmant aux versets 38-39 de Romains 8, qu’il est persuadé que rien, ni mort, ni vie, ni anges, ni principats, ni présents, ni avenir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune création, ne peut séparer « détacher, enlever, couper, désunir » le croyant de l’amour incommensurable de Dieu manifesté en Jésus-Christ.

Ce verset magnifique est porteur d’espoir pour tous ceux qui luttent, qui souffrent. Par la foi, le chrétien possède l’assurance d’être plus que vainqueur.

Évelyne HONORE

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