Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 11 mai

11 mai 2017

Mon père, ce héros ! 2nde partie

« Quand je dis: Mon pied chancelle! Ta bonté, ô Éternel!, me sert d’appui. » Psaume 94 :18

En 1980, mon père, âgé de 38 ans, acheta un petit canot de pêche de 5,50 mètres de long qu’il baptisa « Salomon ». En 2014, soit 34 ans après, mon père continuait de voguer sur les flots, toujours avec ce même canot, Salomon.

Quand j’étais enfant, mon père nous emmenait souvent en famille, à bord de Salomon, pour passer de magnifiques journées en mer, sur les différents îlets ceinturant la Guadeloupe.
L’une de nos destinations préférées était un îlot appelé « îlet Karet », situé dans le « Grand cul de sac marin », une baie protégée par un récif corallien de 35 km de long et constituant le plus grand lagon des Petites Antilles.

Pour y accéder, nous devions remonter un bras de mer appelé « la Rivière salée ». C’est en fait un détroit, long d’environ cinq kilomètres pour une centaine de mètres de large, séparant les deux principales îles de l’archipel guadeloupéen.

En 1984, j’avais 9 ans lorsqu’un incident se produisit lors d’une de ces ballades. Nous étions 6 personnes à bord du canot et remontions la Rivière salée. Un bateau équipé de deux moteurs surpuissants nous dépassa, déclenchant dans le chenal une série de vagues latérales et soulevant quelque chose, jusque-là inaperçu, affleurant à la surface.
S’agissait-il d’un énorme bois flottant ou d’un gros animal marin ?
Toujours est-il qu’en le heurtant dans le creux de la vague, le petit canot se souleva sur le côté, la partie bâbord de la coque presque complètement hors de l’eau, et manqua de chavirer.

Mon père, qui pilotait à l’arrière, fit alors contrepoids de toutes ses forces, empêchant le naufrage et nous continuâmes notre route tout en reprenant notre souffle après cette belle frayeur. Ce jour-là, Dieu permit à mon père de préserver l’intégrité physique de sa famille en lui inspirant le bon réflexe et en nous épargnant de chavirer, par 5 à 9 mètres de fonds, dans des eaux sombres.

« Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies; ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Psaume 91.11, 12

Même si notre canot heurta tout de même quelque chose, cela nous fit prendre conscience, de façon concrète, d’un des dangers nous menaçant et de la façon dont Dieu nous en délivra.
« L’Éternel s’avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre; Il élève la voix, Il jette des cris, Il triomphe de ses ennemis. » Ésaïe 42.13

Olivier RÉGIS

Your email address will not be published. Required fields are marked *

*