La Cène, un « devoir de mémoire » et un repas d’espérance
Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 1Corinthiens 11 :23-25
Aux Antilles françaises, la population vit dans un territoire qui a connu la douleur de l’esclavage et tout est fait pour que cette page d’histoire ne soit pas oubliée. C’est ainsi que la loi Taubira a mené à l’institution, en 2006, d’une journée commémorant l’esclavage et son abolition. Cette journée est fixée au 10 mai, date d’adoption de la loi.
Le Christ, lors de son dernier repas avec les disciples a aussi inauguré un « devoir de mémoire » en partageant le pain et la coupe avec ses compagnons de route. Paul résume ce repas en ces termes : « Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez ». (1Corinthiens 11 :23-25).
La cène focalise notre attention sur la mort de Jésus (un événement du passé) qui est le socle de notre salut et elle nous fait aussi porter nos regards sur le retour de Jésus (un événement à venir) qui est le cœur de notre espérance.
Compte tenu de ces deux mouvements (passé et futur), nous pouvons, sans nous tromper, dire que : « La Cène est à la fois un « devoir de mémoire » et un repas d’espérance. ».
Que chaque repas scelle une histoire d’amour entre vous, le Christ et vos sœurs et frères dans la foi, et qu’il évoque le futur glorieux que nous vivrons ensemble avec Jésus !
Marcel ALPHONSO